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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Mélomane du vendredi soir

Nous étions en train de nous remuer sauvagement sur quelque musique endiablée avec D. et V. hier soir au sous-sol du Banana, lorsque j’ai surpris une conversation entre deux protagonistes de l’endroit. Il s’agissait d’un grand hidalgo nordique (genre 1m98 au garrot) et d’un pédé parisien classique genre tassepé en marcel blanc bien échancré sur des épaules déssinées. Clairement nous étions les témoins occulaires d’une séance de drague bien traditionnelle de l’endroit. Les deux étaient pas mal, mais j’avais bien eu le temps de me rendre compte que l’hidalgo était assez sensé et pas con (il tchatchait juste à côté de moi avec un pote à lui), tandis que l’autre était une tapiole écervelée hystérovaginale de base. :-)

L’hidalgo était étranger, flammand je pense à son accent, et l’autre lui posait des questions liées à la musique franchouillarde que l’on scandait en choeur (genre ève lève-toi ou la groupie du pianiste…). Sur quoi, notre hidalgo lui demande quels sont ses goûts musicaux. Et notre parisien de lui répondre fièrement : “ben, chuis pas mal branché variétés françaises actuelles, tu vois ? Genre Priscilla, Lorie ou Jenifer !”.

[…]

Un blanc a immanquablement suivi.

Il fallait voir le regard désemparé de l’hidalgo. En quelques secondes, je l’ai vu réfléchir à la situation, puis l’inflexion d’un sourcil et un sourire narquois a entériné sa décision. Après tout… Et j’ai vu ce beau mec pas con emballer à pleine bouche notre copine mélomane du vendredi soir au Banana. Mouaaaarf ! So predictable !!! (ouai ok, je suis un peu Miranda de sex and the city sur ce coup…)

Le plus drôle c’est qu’après une bonne séance de teeth-washing et body-palpating, le parisien a glissé ses mains dans le jean de notre hôte, et a fait une moue plutôt suggestive mais foncièrement désappointée !!! A suivi l’habituel sourire de circonstance et sa phrase policée:”je monte voir mes potes, je te vois toute à l’heure !!!”. L’hidalgo a rendu son sourire tout en essayant d’embrasser le parisien qui maintenant fuyait (en tournant la tête agacé) largement ses assauts.

L’hidalgo a attendu mais l’autre n’est évidemment jamais revenu (et j’ai criéééé, criéééé ééé pour qu’elle revienne…).

On en vit de ces situations dramatiques au Banana le vendredi soir…

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