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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Les génies de la science

J’ai lu récemment un des magazine de la séries des “Génies de la Sciences” qui est un de mes favoris. Cette série est vraiment bien fichue, elle raconte l’histoire de savants dans divers domaines, en détaillant à la fois l’environnement historique et social, la biographie du personnage (son milieu familial, son éducation etc.) et ses travaux pendant toute sa vie. Les personnalités choisies sont parfois très connues mais je suis aussi tombé sur des gars dont je n’avais jamais entendu parlé (shame on me !). Notamment, vous connaissez Konrad Lorenz, génie de l’éthologie moderne ? Bon et bien, moi je ne le connaissais ni d’Ève ni d’Adam (non que nous soyons des intimes à présent mais bon…).

J’ai une nette préférence (et fascination) pour les scientifiques mathématiciens et physiciens, et en particulier pour ceux qui se sont illustrés dans plusieurs disciplines, ou qui ont aussi été des personnalités très fortes et qui ont marqué leur temps par leur charisme. J’ai dévoré par exemple celui qui avait trait à Evariste Galois (1811-1832), un mathématicien génial, tué lors d’un duel à 21 ans. Ses mémoires étaient constamment refusés car les gens ne le comprenait pas, il était trop passionnés dans ses démonstrations, et surtout il découvrait des concepts qu’à l’époque, peu ou prou, personne ne maîtrisait. La veille de son duel, duel où il savait pertinemment qu’il perdrait la vie pour celle qu’il aimait, il avait rédigé un dernier mémoire avec des démonstrations et surtout des résolutions d’équations qui ont bouleversé les sciences, et qui ont été un des jalons des mathématiques modernes.

Il y a quelques années, j’ai aussi été éberlué par la somme de connaissance que pouvait receler la civilisation arabomusulmane, en particulier du 9ème au 14ème siècle. Notamment, j’avais dévoré avec délectation le merveilleux bouquin de Gilbert Sinoué, « Avicenne ou la route d’Ispahan » qui raconte (romance) la vie du célèbre médecin Ali Ibn Sina. Ce dernier à la fois médecin, mathématicien, astronome, poète ou grammairien est un pur génie allié à un homme d’un rare charisme. Le bouquin est fabuleux, c’est une véritable aventure pleine d’actions et de rebondissements qui rythment toute l’existence de ce « prince des médecins ».

Dernièrement, mon dévolu s’est porté sur le dernier numéro du magazine dont je parlais qui évoque la vie et l’oeuvre de Pascal. Je ne connaissais pas très bien ce type, à part le triangle de Pascal qui servait à trouver les radicaux des équations du genre (a+b) à la puissance n (c’était au lycée ça), et puis ses oeuvres philosophiques dont je savais grossièrement qu’il était un fervent chrétien et que ses raisons (Sa Raison) étaient super balaises (Blaise ! Ouai je sais c’était facile). Je me souvenais qu’on lui doit aussi la première machine à calculer mécanique. Ah oui et puis, Pascal est aussi pas mal lié à ma grand-mère. En effet, je kiffais bien avoir un Pascal (souvenez-vous un bifton de 500FF) pour Noël !

Et bien, j’en ai découvert de bien belles sur ce mec. En fait, sa spécialité c’est tout de même la géométrie, et le triangle, il l’a d’abord utilisé comme une manière de lier l’algèbre à la géométrie, tout en découvrant des propriétés de probabilité à cette figure. Et c’est un peu par hasard qu’une des applications du triangle (représentant des Combinaisons successives) fut de résoudre des équations. En outre, j’ai mieux compris sa conception de la religion et de la Vérité. Dans ce domaine, il explique justement qu’il y a certaines choses qu’on peut discuter et sur lesquelles on doit s’interroger (le domaine des sciences) tandis que certaines vérités sont liées à la foi et ne font l’oeuvre d’aucune remise en question possible de par leur essence divine. Il insiste aussi sur la nécessité pour chacune de ces vérités de ne pas empiéter l’une sur l’autre, ainsi il trouve que dans la condamnation de Galilée, l’Eglise s’occupe d’un sujet qui ne la regarde pas.

Et puis en dehors de la Pascaline (nom de la machine à calculer dont le système est tout bête en fait) dont il essaie d’en faire une habile commercialisation, il met aussi en place le premier système de transport en commun en France. En effet, il crée et investit dans une société, qui organise selon des grands axes dans la capitale, des transports de personnes par calèche (tous les quart d’heure) pour un certain prix, et organise ainsi des lignes de transports avec des stations d’arrêt.

Mais surtout à lire la vie de ces personnalités, je saisis à quel point je suis un tout petit petit petit petit homme. C’est excellent pour l’humilité ce genre de lecture. 8)

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