MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Rêve ou cauchemar ?

Souvent, quand on rêve sur le matin, on se souvient assez bien du contenu de ses songes. Avant-hier matin, je me suis levé avec une drôle d’histoire dans la tête.

J’étais élève de la StarAc !!! Et puis pas un mauvais, ah non non non, le genre super bon, avec une chouette voix vachement originale et tout et tout. Mais comme je n’ai jamais regardé StarAc (par contre je n’arrête pas de voir les pubs de journaux télé dans le métro) mais plutôt PopStar, c’est marrant parce que le jury c’était celui de la 6 !! Alors je fais les cours et tout le monde m’aime. Bien sûr ça créé quelques jalousies, mais je gère bien le truc. Et puis je suis le genre StarAc mais avec des bagages de la tête en plus (ah ah). Du coup, ma célébrité devient nationale malgré les tentatives de la production pour me mettre des battons dans les roues. Ensuite, je me souviens de quelques émissions où je chante avec des mégacélébrités hyper-émues de faire des duos avec moi. Et puis, je couche avec un mec en direct des caméras de télé, dans le salon du château ! Ouai, le plan exhib en direct avec un petit élève dévergondé, hummm… :censure: Evidemment, cela produit un gros scandale mais finalement ma popularité n’en est que meilleure (une vraie Madonna quoi !).

Alors après, y’a un problème. Je rencontre la direction de TF1, et là je suis traité comme un chien. On me dit de me calmer, que je frise la rupture de contrat, que je dois me conformer à telle et telle règle sinon ils vont me pourrir en colportant des infos, en amenant les journalistes à faire les fonds de poubelle de ma vie privée etc. Moi, je reste très digne et je pars avec un sourire narquois. Bien sûr, je dis tout aux journalistes et un nouveau scandale est provoqué. Après, c’est un peu vague, mais je sais que ça ne se passe pas très bien pour moi.

Enfin, je switche sur Bastille ! Je suis sur la colonne de Juillet et je chante, et il y a une foule qui m’acclame. Des flics débarquent et commencent à frapper les gens et à faire évacuer tout le monde. Moi je gueule et je m’époumone en dénonçant ce qui se passe. Et puis j’abandonne, je me sens désespéré, avalé, fini, digéré par les événements et j’ai envie de tomber. Alors littéralement, je tombe et m’écroule sur une herse hérissée de piques qui me transpercent de part en part. Là tout s’arrête, les gens se figent, les flics stoppent leurs arrestations, et tout le monde regarde mon corps ensanglanté qui lentement descend le long des piques. J’ai ouvert les yeux à ce moment là, il était 5h41. J’ai pas très bien dormi cette nuit.

Je suis resté assez scotché par ce rêve, qui m’a pas mal traumatisé au réveil alors que ça avait plutôt bien commencé. En effet, le songe mégalonarcissique classique où on se voit balancé en acteur ou célébrité est assez répandu je pense (rassurez-moi !!!), mais c’est rare que ça finisse en suicide. L’influence des émissions de téléréalité sont aussi fondée sur cette part d’imaginaire et de fantasme égotiste qui réside en chacun de nous. Je me demande pourquoi j’ai volontairement donné cette fin nihiliste à mon rêve. C’est peut-être une vision ironique de mon inconscient, alors ce serait mon « surmoi » qui se fout de la gueule des fantasmes débiles de mon « ça ». Ou alors, il s’agit éventuellement d’un véritable cauchemar, mais vachement bien goupillé pour me filer encore plus la haine en me réveillant. P’tain, je suis balèse moi en cauchemar alors, j’ai été très vicelard avec moi-même. Ah mais voilà, je cherche à me flageller, c’est une punition !!

Enfin bref, mieux vaut ne pas trop chercher non plus. Mais je n’irai pas à une audition de StarAc, de toute façon je ne sais pas chanter, et puis je n’ai aucune envie de m’empaler en direct de la place de la Bastille !

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  • L’avantage d’être insomniaque chronique est de passer des nuits extrêmement courtes et donc de pouvoir vaquer à d’autres activités durant des journées plus longues, comme entre autres, s’ennuyer, et également, constater que les rêves consommés dans ces brèves conditions ont une densité plus importante et que leur intensité se poursuit au-delà du réveil.

    Bref, cela me permet donc de me souvenir que la nuit dernière, j’ai rêvé que j’étais l’amant de George W. Bush, et que je me trouvais sans doute à la Maison Blanche, dans le Bureau Ovale, en compagnie d’autres personnes que je soupçonnais être les autres amants et maîtresses du président américain. Je ne suis pas particulièrement d’un naturel jaloux.

    Mais au lieu de parler de nos relations intimes avec Mister President, la discussion varia sur un autre sujet: un des nombreux amants de George avait entendu la rumeur selon laquelle le président actuel, conseillé par ses faucons, avait décidé pour les prochaines élections, d’accorder le droit de vote à toute personne ayant déjà vécu, indépendamment de la durée de son existence et de l’époque où il avait foulé le sol américain. George W. Bush présenterait cette proposition en insistant que ce mode d’élection serait plus démocratique.

    Plus le nombre d’électeurs serait important,
    Plus la démocratie en bénéficierait

    Minuit downtown. Il y pleut depuis des lustres. Une pluie battante qui recouvre la ville d’une peau étincelante. Sous la lumière trouble d’un lampadaire, une femme en robe de bal se paie un litre de lait. Un cab jaune s’arrête à un feu rouge. Deux hommes portant chapeau noir se hâtent pour traverser. Un coursier de nuit grille le feu pour son dernier pli. Des hurlements de sirène, des lumières qui s’éteignent. L’eau crasseuse qui dégouline des trottoirs.

    Jours pluvieux. Nuits pluvieuses.
    Les vapeurs moites se soulèvent et recouvrent la ville.

    Des vieux journaux se transforment en miséreux bateaux de fortune, glissant sur les eaux usées, absorbées par les égouts.

    Jours pluvieux. Nuits pluvieuses.
    Cette pluie tombe et recouvre la ville
    Elle s’éjecte de hauteurs fabuleuses
    Recouvrant la ville de sa peau étincelante

    Et de l’autre côté de Washington, ils retournent ce même vieux film, avec des acteurs plus jeunes sans expérience, qui balbutient leurs médiocres répliques sans conviction, une série B comme blockbuster. Comment se rend-on d’ici à là ? Et on me répond: «tournez à droite où ils vont bâtir ce nouveau centre commercial, puis continuez tout droit en longeant l’emplacement de la nouvelle autoroute, puis prenez à gauche dès que vous verrez les fondations de ce nouvel immeuble de bureaux et accélérez à partir de la construction de ce nouveau complexe de centres d’affaires, «Property Inferno». Vous ne pouvez pas le rater. Derrière leur entrepôt, dans un immeuble à moitié effondré, un vieil homme s’endort sous des cartons humides.

    Jours pluvieux. Nuits pluvieuses.
    Cette pluie tombe et recouvre la ville
    Elle s’éjecte de hauteurs fabuleuses
    Recouvrant la ville de sa peau étincelante

    Je suis un homme sur un banc, assis sous une pluie battante.

  • Je rêve régulièrement que je me fais poursuivre par alien… (au lycée, chez moi, partout sur la Terre…) les grands monstres baveux intersidéraux qui font des millions d’entrée au ciné, ça compte dans la mégalomanie ? ;-)

  • matoo je suis pas sur que j’echangerais mes reves contres les tiens. Mon dernier souvenir de reve etait plutot hummmmmmmmmm comme tu as vu sur mon blog

  • Certains ont des cauchemars bien moins intéressants que les tiens, ex type partir bosser et se rendre compte en arrivant qu’on est en sous vêtements où ce genre de truc quoi.
    Au moins tu as le mérite de coller avec l’actualité et de bien tout mélanger comme il faut faire dans les rêves…

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