MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

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Une fois n’est pas coutume, je suis submergé de boulot cette semaine. :mrgreen:

En fait, je suis depuis mardi matin à un forum organisé par ma boite pour ses utilisateurs et gros clients à Disneyland. Je suis venu hier et aujourd’hui avec un journaliste et un caméraman pour réaliser une vidéo sur le sujet et pour interviewer des gens intéressants pour mon taf. C’est vraiment le genre de petit projet bien stimulant et éreintant que j’apprécie, et qui a l’avantage de bien faire rompre avec le quotidien. Malheureusement, j’ai aussi une échéance absolument immuable pour vendredi matin avec une présentation qui m’oblige à rendre certains documents qu’on ne devait pas me demander avant un certain moment. Le résultat est que, depuis lundi, je suis complètement absorbé par ce boulot, j’ai d’ailleurs travaillé hier après la convention, et là, je viens d’en terminer une bonne partie.

C’est un peu difficile de ne pas faire de coupure comme ça. J’ai l’habitude, comme vous avez remarqué, de bloguer et surfer la journée. C’est une activité qui ne me prend pas tant de temps que cela, vu qu’il s’agit à chaque fois de petites pauses, quelques escapades virtuelles, qui me permettent de m’oxygéner les méninges avant de replonger dans ma technologie adorée en 3D. Je me rends compte que cela me manque beaucoup, car ça me permet de ne pas perdre ma concentration trop vite. Là, je suis un peu un zombie qui a passé la journée dans le bruit et les conversations avec pas mal de petites frustrations, et puis je suis arrivé chez moi pour me remettre à des documents que je devais soit remanier, soit créer, sur des sujets connexes évidemment mais qui demandent parfois de compulser quelques références. Bref, mes séances de surf me manquent pas mal… mais bon, je reprendrai ça quand je serai revenu à une période nominale. Je ne me plains pas, ce n’est vraiment pas souvent que ça arrive. Mais comme je dois m’occuper du montage et de la post-prod afin de mettre en ligne une vidéo lundi prochain, j’ai prévu de bosser avec le monteur samedi et dimanche inclus. Ca, ça me fait un peu chier tout de même (et puis, je ne suis pas allé au ciné cette semaine).
[‘tain, heureusement que j’ai prévenu que je ne me plaignais pas !]

Concernant le boulot, j’ai heureusement eu aussi une bonne chose ! Le CE nous a remis des chèques-lire d’une valeur de 250 euros (je trouve ça énorme comme montant) sous le juste prétexte d’opération culturelle jenesaipasquoi, ce qui va me permettre de bien me lâcher sur les bouquins prochainement. Chic chic chic ! ;)

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  • Je suis arrivé ce dernier lundi à mon bureau sans aucune énergie, aucun désir, aucune envie, le néant à fleur de peau, écorchée vive.

    Je ne pouvais rien entreprendre, je voyais défiler les taches à accomplir sans pouvoir m’y mettre, mes doigts étaient ankylosés, ma parole déformée par la fatigue, mes yeux fermés de lassitude… Mécaniquement, je lisais les messages que je recevais à une vitesse incontrôlée, mécaniquement, j’eus envie de répondre à tous la même chose : «pute ».

    Je recouvrai donc un peu d’énergie et commençai à mettre ne forme ma réponse, en choisissant les destinataires, ceux qui m’avaient envoyé des conneries professionnelles insipides, puis en me disant que «Paris All personal», puis «World All personal» étaient plus super-dooper. Après avoir écrit «pute», j’estimai qu’il était plus adéquat de l’écrire en lettres capitales, puis au pluriel, puis en police différente. J’alternai, «bold», «italique», «souligné», mélangeai, mixai, déplaçai, ajoutai des points d’exclamation, pestai contre le maximum de taille de caractères limité à 36, jusqu’à obtenir un résultat qui me satisfaisait, avec ma signature automatique juste au-dessous et une flopée de destinataires potentiels juste au-dessus. «PUTES !!!». Do I press «Enter»?

    Je me surpris à sourire niaisement devant ma propre niaiserie, la futilité stupide d’une insulte qui équivalait à me tirer une balle dans le pied, la jambe et la tête, l’inutile énergie du désespoir et de la haine d’inconnus, la bassesse idiote d’un geste navrant, la pute, c’était moi, et ça me faisait rire et j’envoyai donc à moi-même uniquement cet e-mail. Je me répondis, re-répondis, ……….

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