MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

2004, année bissextile

Ben ouai, c’est vachement important, cette année il y aura un 29 février. Bon ben, voilà, sinon je ne vois pas vraiment ce que ça va changer par rapport en 2003. Certainement autant de merdes et de joies, de tristesses et de bonheurs, mais dans des domaines différents, ou bien dans les mêmes, on ira de Charybde en Scylla , on rejouera les Sisyphe, et puis on se bidonnera, on liera des amitiés, on mettra de la distance dans d’autres relations… Ah là là. La vie quoi !

Mais je vous souhaite tout de même une sincère bonne année 2004, je ne sais pas ce que valent mes voeux, donc si vous désirez un meilleur envoûtement je vous conseille ceci :

Professeur Matoo

(Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait
fortuite et indépendante de la volonté de l’auteur)

Je suis encore assez crevé de ma soirée d’hier, et je sens que je vais me promener une tête dans le cul jusqu’à ce soir (ah bon, ça se ressent dans mon écriture ?).

Hier, Diego fêtait le nouvel an de manière plutôt intime avec ses amis les plus proches, nous fûmes ainsi une quinzaine à célébrer la Saint-Sylvestre à grands recours de champagne, foie-gras, saumons et autres mignardises. Je me sentais hyper bien parce que ce sont justement des gens que je connais très bien, et avec qui je me sens le plus naturel et épanouis. Donc l’ambiance était vraiment sympa, ce fut l’opportunité d’être ensemble pour ce passage obligé à la nouvelle année. M. est rentré un peu plus tôt que moi avec Julie.

Je suis rentré à pied avec Laurent Garnier dans les oreilles, dans ce froid piquant, et suis arrivé vers 5h30 pour me réchauffer dans les bras de mon homme. J’aime bien les rues de Paris dans cette ambiance de teuf qui déboussole complètement la ville et suspend le temps. A 5 heures du matin, les rues étaient pleines de gens bourrés, à la recherche d’un nouvelle endroit de débauche, de gens sympas qui te sourient et te disent bonne année, de racailles à la dégaine pernicieuse qui surveillent le mec bourré à dépouiller (c’est arrivé à un ex), de groupes de jeunes gens à l’oeil égrillard et la démarche incertaine qui essaient de retrouver leur bagnole… Moi je filais dans ce maeström où j’essayais de fendre la foule en optimisant mon trajet, tout en rythmant ma course sur le bacon croustillant tout en suivant l’homme à la tête rouge ou le son du gros babou dans Pigalle alors que je passais Ledru-Rollin.

J’étais presque triste d’être déjà arrivé devant chez moi, car mon clip live n’était pas vraiment terminé. Du coup, j’ai gardé mes écouteurs, me suis déshabillé, ai regardé mon bébé qui dormait comme un loir, et me suis lové contre son corps doux et chaud. J’ai ôté les écouteurs, ai déposé un petit baiser derrière le lobe de son oreille gauche, et me suis endormis dans les meilleures dispositions pour commencer cette année.
:langue:

Les publications voisines

Post navigation

  • je vais faire mon chieur…
    je pense que tu utilises le terme de “mignardise” dans le sens détourné de “petite préparation à vocation festive” tels que le seraient des canapés, des tartelettes des fruits déguisés (mais on est plutôt dans le sucré et le dessert quand on parle de mignardise…)
    bon… il s’agit d’une extension de sens qui n’est pas reconnue par l’Académie française… Dans le cas présent le saumon et le foie gras ne peuvent être assimilés à des “mignardises” ainsi que l’emploi de la formulation “et AUTRES mignardises” le laisse penser….
    tu peux écrire “du foie gras, du saumon et autres mets festifs…” La formulation “autre” introduit un terme générique et elle trouve là toute sa justification…
    Ceci dit… là encore par extension de sens le bisou dans le cou de M. pouvait tout à fait entraîner d’autres mignardises…. mais on touche là au domaine privé :P
    Bonne année à tous les deux de la part de maitre capello et de garfieldd ! :salut:

  • Oah, merci de ces précisions^^

    Qu’il soit permis à l’humble lecteur que je suis de te dire que pour ma part, ne cherchant pas ce qui ne va pas dans te prose, je retiens surtout les deux derniers paragraphes, tellement beaux.

Répondre à francisco Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: