MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Sinon j’ai aussi un trou à ma chaussette

Ah le retour de flammes du mec qui a largué, passage obligé de la rupture… alors je ne vais pas lui jeter la pierre, j’ai fait la même chose en des temps passés. Enfin, évidemment, la seconde est toujours plus douloureuse que la première. Mais une chose est sure, il n’y en aura pas d’autre. Puisqu’il faut prendre le taureau par les cornes, j’y vais ! Je ne suis pas du genre à souffrir vainement (parce que souffrir utilement, c’est plus mon style).

Je ne dis pas tout ici, ah ah ah, bien sûr ! Donc j’ai revu M., une fois, deux fois, trois fois… On se cherchait gentiment, romantiquement, éperdument. Et puis forcément, le fait que l’on se revoit et la culpabilité aidant, nous avons succombé aux charmes de la redite. Mais je savais bien les risques que j’encourrais, et le jeu en valait malgré tout la chandelle. Aussi quand j’ai eu droit au discours que j’ai aussi servi à d’autres il y a quelques années, je n’ai pas lutté, j’ai seulement compris que le sort en était définitivement jeté. Je ne peux pas décemment lui en vouloir, on se comporte tous comme cela à un moment ou à un autre de notre vie amoureuse.

Entre raisons et sentiments, je sais que ce n’est pas toujours facile de savoir quelle voie suivre…Bien sur la douleur est cuisante, et je me drape encore dans mon mutisme et je revêts mon masque de bravoure. En dessous, l’édifice se lézarde, les fondations ploient (mais ne rompent point) et je dois me rendre à l’évidence.

Il ne doit plus venir ici, mais je sais qu’il le fera ou que des langues perfides s’en chargeront, je scelle donc ainsi notre funeste sort. Je sais qu’il détestera ce post car sans pudeur, car le mettant dans une mauvaise posture, car une chose que j’aurais du décemment conserver pour nous deux seulement. Mais je ne le fais pas contre lui, je le fais pour moi, parce que j’en ressens l’impérieux besoin. Cette dernière phrase signifie peut-être que je suis un sale con, ou un névrosé qui a besoin de soins, je ne sais pas, je ne sais plus. Enfin si, je sais que je l’aime.

Sinon j’ai aussi un trou à une chaussette d’une paire que j’aime beaucoup. Donc je l’ai jeté. Mais j’adore cette maxime… c’est exactement moi ! :mrgreen: Hummm, c’est pt’ête à cause de mes chaussettes qu’on me largue comme ça, il faut que j’enquête !

Chaussette LeChat avec Maxime ! :)

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  • Salut Mattieu,
    tu devrais lire les fragments d’un discours amoureux de Barthes. à moins que tu ne l’aies déjà lu.
    sur ce je me casse en Corse
    Bisous

  • Pkoi serais tu un névrosé?? Parce que tu utilises ton blog comme une soupape? Alors bienvenu dans un monde d’environ 10 000 000 de névrosés :mrgreen:.
    Sinon, je croise un mec avec de telles chaussettes, je craque :langue: , je lui saute dessus :twisted: et je ne le lache plus :mrgreen:

  • Bah, les redites post-rupture, c’est pas une honte absolue. C’est même plutôt normal, quand on a connu de bons moments, de tenter de remettre le couvert…
    Et AMHA c’est pas “mal” ou névrotique d’en parler, ni d’avoir besoin d’en parler. La seule honte, c’est justement quand on digère pas et qu’on “préfère oublier”. Faut accepter les bons moments, et ben faut accepter les erreurs aussi.
    Après, de toute façon, dans les ruptures largueur/largué, y a pas vraiment de beau rôle ou de position plus facile : les paroles sont toujours un peu les mêmes et toujours servies avec aussi peu d’effet en général. Parce que bon, on a encore envie d’y croire, ne serait-ce que par “inertie” du sentiment…
    Bref, tout ca pour dire que les chaussettes trouées, c’est vraiment un problème de fond.

  • salut matoo,
    (1) surtout ne suis pas les conseils de lecture has been de cedrick, qui est en corse et ne me lira donc pas, donc je m’en fous :twisted:, mais barthes c’est vraiment de la lecture pour vieilles filles
    (2) courage! je sais que c’est dur , nous avons tous connu cela, ce n’est qu’un cap difficile à passer, demain ca ira bien
    (3) nan nan (2) ct pour déconner et parodier un certain lectorat :langue:
    (4) ui ui (1) c sérieux :twisted: :twisted:

  • Nabil, j’étais une vieille fille avant de lire Barthes et je ne le savais pas. Barthes était un mec très intelligent qui dans le fragment d’un discours amoureux ne dit qu’une chose qui est particulièrement apropriée à ce post là. malheureusement mon premier “mort-né” degré m’mpêche de dire quoi. si ce post était proche de l’art d’aimer d’Ovide je l’aurais dit ou d’un truc à la Musset ou à la catherine B ou M je l’aurais dit aussi. he be non c’est bien de Barthes dont il s’agit et du fragment d’un discours amoureux.

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