MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

28

Allez, il est pas vraiment encore l’heure mais officiellement on peut d’ores et déjà dire que j’ai 28 ans. C’est comme ça, tous les ans… quelques mois après Garoo (deux spécimens de 1976 donc, très bonne cuvée n’est-ce pas Cédric ?) je m’en vais rejoindre un nouvel âge.

Bon ben voilà hein, on va pas en faire un drame ou un post trop long. Je n’ai jamais été vraiment traumatisé par le temps qui passe. Je suis assez content de vivre relativement les bonnes choses aux bons moments. Evidemment, tout ne roule pas encore au poil dans ma vie, mais je n’ai pas la sensation d’avoir des regrets à formuler sur des choix que j’aurais fait, ou bien des choses que j’aurais ratées.

En bilanisant un peu, c’est vrai que l’on peut toujours se demander ce qui serait arrivé « si », mais bon vous savez bien où nous mènent de tels raisonnements. Je me souviens d’un truc en particulier qui avait choqué pas mal de gens de mon entourage. Il y a quelques années, en 1999 en fait, j’avais dégoté un CSNE pour mon service militaire assez royal puisqu’il s’agissait de 16 mois à San Francisco très bien payé de surcroît. Mais je suis tombé amoureux quelques semaines avant de signer, et j’ai refusé de partir. Cet amour était si fort, si authentique, si nouveau et bouleversant que je ne pouvais pas le sacrifier. Je m’étais alors dit que ce serait certainement une décision charnière de mon existence, mais je l’ai prise en âme et conscience. Evidemment cela ne m’a pas évité de me faire jeter rapidement après, et d’en baver pendant pas mal de temps. Mais je n’ai jamais regretté par la suite, malgré les parachutistes qui voulaient ensuite me voir rejoindre leurs rangs (naaaaaaaâââââân !) et toutes les turpitudes liées à une situation qui part à vau-l’eau à cause d’un facteur clef où « peut-être » j’avais commis une erreur. Je n’ai jamais regretté car ces quelques mois de bien-être à deux sont certainement autant dans la mémoire de mes amis (ils évoquent souvent cela en fait) que dans la mienne les instants de bonheur amoureux les plus beaux de ma courte existence.

En fait, je ne suis tout simplement pas de ceux qui se disent qu’on peut retrouver plus facilement un mec qu’un job par exemple. Je conserve mes utopies en la matière, et même lorsque je subis une sempiternelle déception amoureuse, cela pour l’instant n’entame pas ma foi en l’Amour.

Ah là là, j’écris un post tranquilou, et de quoi je parle ? D’amour ! Décidément, ce blog est un bonheur d’introspection au quotidien pour moi. Il n’y a pas à se prénommer Sigmund pour subodorer une déception amoureuse dans les parages (et la peur de ne pas trouver chaussure à son pied). Mon anniversaire me fait penser aux deux précédents qui furent deux moments très forts, autant dans le stress, l’angoisse et la mélancolie que dans la joie la plus intense et vraie. Et tout cela lié à M. bien sûr. Mes 27 ans qu’on peut déjà lire dans ce fatras qui me sert de blog. Et puis mes 26 ans, où j’ai certainement eu la plus surréaliste des expériences en la matière. Anniversaire sucré-salé, tragi-comique ou aigre-doux, jamais une métaphore ne pourra décrire cet OVNI. Je crois n’avoir jamais eu plus moralement mal que ce soir là, tandis que la teuf en elle-même était une complète réussite…

Et voilà, je dis que je fais court, et je me perds encore en digressions. Incorrigible !

Donc je suis paré pour repartir de bon pied avec mes 28 ballets sous le bras. Hop !!
:gne:

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