MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Stockholm, suite et fin !

Samedi soir, sur les conseils des suédois rencontrés précédemment, nous avions décidé d’aller faire un tour à une soirée qui s’appelle « Monika ». Apparemment, c’était là où nous devions rencontrer des mecs « mecs ». Mouaaaaaaaaaarf, tu parles !

Nous sommes arrivés dans une sorte de complexe avec une boite différente par étage, le genre d’endroit complètement industriel du style nightclubbing à la chaîne. Et le club en question, non seulement avec un nom débile, s’est révélé être quasiment vide et surtout occupé par des lesbiennes et des folles hurlantes. Nous avons tout de même retrouvé au bout de la boite nos deux italiens transis qui nous attendaient de pied ferme. Ces derniers étaient venus là alors qu’ils repartaient la nuit même pour Rome.

Un peu plus tard, nous avons aussi vu Chris et Hans qui étaient un peu déçu et nous ont dit qu’ils iraient certainement au « Lino’s » plus tard. On s’était donné une limite de temps avec Diego, et puis on irait alors aussi là-bas. En attendant, la boite a tout de même fini par se remplir… il y avait un mec qui ressemblait à Prédator ainsi qu’un minet blondinet aux yeux bleuets (genre le chat dans Shrek 2, à côté il serait à peine attendrissant) avec une kalachnikov tatouée à l’intérieur de l’avant-bras. Ah ouaiiii, c’est ça les mecs « mecs » évidemment. :langue: Remarquez, la veille j’avais été assez surpris par le barman qui avait un gigantesque microphone tatoué sur tout le bras. On l’imaginait en train de nous confier : « Ouaiii parce que tu vois, moi chuis barman, mais je ne dois pas oublier que mon but dans la vie, ça reste quand même la StarAc ».

Nous nous sommes aussi faits accoster par une bombe nucléaire (qui s’est révélée être mi-panaméen, mi suédois) qui a fini par nous expliquer que nous n’étions pas au bon endroit pour trouver de belles nanas. Nous avons alors du lui dire qu’il se trouvait lui-même dans une boite de tafiole. Cela l’a interloqué quelques secondes (ah ces boites à étages…), et puis il a essayé alors de nous dégoter les noms des endroits gays qu’il connaissait. Vive la Suède !! Une chouette rencontre aussi avec une iranienne aux grands yeux et cils interminables absolument charmante et extravagante avec qui j’ai pas mal conversé.

Bon mais à minuit et demi, on a pété un plomb et on s’est cassé ailleurs. On se doutait qu’il devait bien y avoir un lieu à Stockholm où le samedi soir les pédés faisaient la teuf. Direction Gamla Stan et le Lino’s sur le bord de mer, à deux pas du magnifique City Hall. Quelle bonne idée nous avions eu ! Nous sommes tombés sur LA soirée ! Cette boite est comme un immense appartement avec plusieurs pièces et ambiances musicales et un lounge en extérieur vraiment sympa. L’endroit était complètement blindé et les gens plutôt sympatoches. Nous avons croisé un autre italien que nous avions vu le jour même dans un bar et avec lequel nous avions échangé pas mal de coups d’oeil. Nous étions clairement dans une soirée type « Queen ». Plutôt beautiful people, bien fagotée et dotée d’une atmosphère festive et avinée comme les suédois savent le concocter. Et putain tout de même, 50 beaux mecs à la seconde !

On se rend rapidement compte qu’il n’y pas énormément d’habitants à Stockholm, et conséquemment un milieu pédé assez réduit, car en sortant trois nuits, on reconnaissait déjà plein de gens (tiens le costaricain du premier jour !), et on s’est aussi fait remarquer ou saluer par d’autres. On a même retrouvé les relous de la veille qu’on a évité comme on a pu. Par contre, on s’est fait alpaguer par deux ivrognes qu’on a eu beaucoup de mal à semer. En définitive, c’était vraiment une très bonne soirée !

Hier, nous avons encore pas mal marché, mais nous voulions surtout profiter du beau temps pour aller un peu flâner sur les bords de mer et aller sur une île que nous ne connaissions pas. Par le plus grand des hasards, il se trouve que notre petit plan gay nous a indiqué une plage homo dans le coin… comment résister quand le hasard fait si bien les choses ? :mrgreen:

Donc on débarque plein nord, sur un bord de mer très joli avec plein de gigantesques rocs noyés dans une dense végétation. Evidemment, ça grouillait de mecs en recherche de stupre. Mais bon, rien de transcendant, des ieuves et des folles. Tiens, l’italien est encore là. Cette fois-ci on échange deux mots :
Moi : You ? Again ? (avé le MatooSmile©)
Lui : My god, you are following me !!
Moi : Yes indeed. (avé le MatooSmile©)

Ce qui est dangereux avec ce lieu, c’est qu’au détour d’un rocher, on peut tomber sur un monstre difforme à oilpé et qui remue extatiquement un femtopénis. Brrrrr ça fait peur !

Finalement, on s’est reposé au soleil et dans la nature. On est ensuite, allé tout au sud de Stockholm pour choper une autre plage, et on s’est baladé pendant des heures le long de l’eau. Vraiment le fait que cette ville soit composée d’îles est absolument fantastique, cela lui donne un côté forcément très nature et écolo.

Le soir, pour notre dernier soir, nous avions ouï dire d’une excellente soirée sur un bateau le « Patricia ». Déçu par Monika, nous avions donc mis tous nos espoir dans Patricia. Nous avons été comblé puisque cette boite est sans conteste la meilleure que nous avons connu là-bas. Le fait que ce soit sur un vrai bateau est déjà extraordinaire en soit (pas une péniche, un vrai grand bateau avec des ponts et des poutrelles), mais en plus comme nous étions dimanche soir, il n’y avait que des suédois et plutôt des clubbers. Plein de beaux gosses ! Mais bon évidemment, il faut aimer le genre… grand, blond, yeux bleus, assez bien foutus et lookés uniformément (et rarement la virilité incarnée). Je suis déjà un nabot en France, mais alors là, je suis tout juste à la hauteur des gonzesses. :hum:

Hey, on recroise l’italien. Cette fois, il vient nous saluer avec un sourire, et une main caressante dans le dos. ;-) A bientôt…

Nous avons bien dansé sur une bonne house avec un rythme plutôt tech et cool. On était un peu déçu sur la fin car le mix suintait un peu trop l’eurodance anglaise. On est pas rentré trop tard, car il fallait se lever ce matin pour se préparer au départ.

Diego est parti dans la matinée à la gare pour sa prochaine étape (Malmö dans le sud de la Suède), et moi j’ai traînassé dans un cyber-café vu que le temps est absolument pourri depuis que nous nous sommes levés. J’ai pris mon bus pour l’aéroport, me suis maté un DivX en bouffant. Et puis, me voilà dans l’avion où je viens de finir un super roman (merci Laurent d’ailleurs, un lecteur mystérieux qui me l’a envoyé). Et je tapote cette dernière ligne inutile qui décrit exactement ce que je suis en train de faire, alors que je suis en train de le faire. J’écris. Putain c’est beau la synchronicité.

PS: Ouioui, toujours pas de musée à l’horizon. Dieg et moi sommes transis de honte. :mrgreen:

Ecrit dans l’avion entre 18h34 et 19h09.

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