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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

2046

Du vrai Wong Kar-Wai, donc attention les yeux : c’est aussi superbe que c’est sibyllin pour le non-initié au cinéaste asiatique. Et comme je ne suis pas un spécialiste, je ne pense pas avoir apprécié à sa juste mesure un film comme cela. En tout cas, l’esthétique est toujours au rendez-vous et ce film est un véritable écrin pour des comédiens et comédiennes remarquables, dans des costumes et des décors d’une beauté qui subjuguent le spectateur.

Même si je n’ai pas tout compris à la finesse de l’intrigue, on saisit pleinement la maîtrise de Wong Kar-Wai, on sent que rien n’est laissé là par hasard, et que toutes les images, les cadrages, la musique, les expressions participent à la narration. Cela rend le film hyper riche et parfois difficile à appréhender, puisqu’il faut avoir la grille de décodage pour bien comprendre le fond. La forme aide à cela, puisqu’une bonne partie du film est un véritable poème visuel, une oeuvre auquel participe des comédiens et comédiennes talentueux et outrageusement séduisants.

Nous sommes en 1966 et un journaliste, écrivaillon de romans érotiques à ses heures, se remémore ses rencontres amoureuses avec des femmes qui l’ont marqué. Il habite dans un hôtel dont le numéro de la chambre, 2046, se confond avec une trame fantastique qu’il écrit et qui serait alors l’année. Cette chambre d’hôtel et ce roman de science-fiction sont comme une malle de souvenirs et de regrets, frustrations, désirs que Tony Leung choisit comme moyen de transcender ses sentiments.

En une première vision, je peux difficilement dire que tout est limpide pour moi, mais je comprends bien que des métaphores m’échappent complètement. Notamment les musiques qui sont tout sauf choisies au hasard, et de même on trouve une série de gestes et d’accessoires lourde de symbolique. Mais du coup, c’est vrai qu’à la fin, je commençais à décrocher et à trouver le temps un peu long. Il parait que les films de Wong Kar-Wai sont à voir et revoir pour vraiment prendre son pied (cinématographique), donc je vais y retourner.

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  • Il n’y a hélas pas grand chose à comprendre dans celui-ci. Le récit en off est redondant. Le trop plein d’histoires empèche d’en accrocher à une précisément. L’intro de l’extrait de Norma avec la flûte est agaçante tant elle est répétée. Il fut un temps où Wong Kar Wai choisissait spontanément les morceaux de sa bande-son, là, c’est lourd. Il faut (re)voir Fallen Anglels ou Chungking Express pour se rendre compte que là, Papy, il n’a pas fait son film le plus fort. Reste l’image, captivante, envoutante, énivrante.

  • Et puis l’un des acteurs (un petit role si j’ai bien compris, mais ils nous ont bassine avec a la tele…) est un mignon petit japonais, “idole” des filles (et de moi aussi, mais bon…) : Kimura (son prenom m’echappe)
    Voila, j’y retourne :blah::blah:

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