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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Coming-straight

A lire absolument : Les dix réponses les plus cons à un coming-out.

En effet, on a bien souvent droit à ce genre de réponses, auxquelles il faut réagir avec un flegme tout britannique ou en évitant de rire comme une baleine. Moi avec les années, j’ai tendance à prendre de moins en moins de pincette. Fuck ! ;-)

La dernière fois à un mec qui m’a demandé si cela faisait mal c’était : « Allez viens donc te faire enculer, tu vas voir au début c’est un peu hardos, mais ensuite c’est un pur bonheur. Tu en redemanderas. Mais pourquoi crois-tu que tant de gens le font sinon ? Et pourquoi meurs-tu d’envie de le faire à ta meuf ? Tu ne voudrais pas lui faire du mal tout de même… ».

Mais bon dans le fond, j’aime aussi quand on me donne l’occasion de faire mon agressive militante. Si tous les hétéros deviennent sympathisants, sensibles, prévenants et tout et tout, c’est la fin d’un mythe. :mrgreen:

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  • Ah ah ah… ca me ramène quelques semaines en arrière, quand je l’ai annoncé à un vieux copain (sur msn)… Voyant venir les 1eres questions, je lui ai fait le décompte des autres… genre “Plus que 3 questions! Enfin, t’inquiète, elles sont cons mais elles vont te venir naturellement ^_^ Alors, pose-les ;)”…
    :langue:

  • J’ai d’abord pensé que vous étiez vaches: après tout avoir des questions, c’est susciter un intérêt, non? C’est tout de même normal d’être curieux de ce qu’on ne connaît pas. Puis je suis allée lire les questions et les réponses. Euh… Bof. La 5, même hétéro, j’en veux pas. Je hais ces discussions. La 8, je suis d’accord (avec la réponse): j’envie vraiment cette possibilité d’être interchangeables.
    Mais bon. J’ai l’impression que la question implicite, jamais posée (et qu’on ose ou pas se poser à soi-même), de tout hétéro de même sexe à qui on annonce qu’on est homo est celle-ci: “Qu’est-ce que je réponds s’il me propose d’essayer ?”
    Et plus c’est un ami (une amie si je prends mon cas) proche et cher, plus la réponse (la vraie, celle qu’on est le ou la seul à connaître) est difficile. Il me semble que cela doit pouvoir expliquer les réactions spontanées de défense ou de mise à distance: on a avant tout peur d’être déstabilisé.

    Un ami homo me racontait qu’il drague de temps de temps des hétéros qui disent oui. J’interroge : « mais ils n’ont pas peur ? – Euh, on n’est pas obligé de passer tout de suite au plus hard – Non, non, c’est pas ça que je voulais dire, je veux dire… – En général, cela vient plutôt comme un soulagement. »
    Cette réponse me laisse songeuse.

    (PS: quant à la question: et pourquoi rêves-tu de faire ça à ta meuf, j’attends toujours la réponse)

  • Je ne sais pas Alice mais je c’est que c’est un truc qui excite tous les potes hétéros que je connais.
    :joker:
    Mais de toute façon, il faut bien verbaliser un peu toutes ces interrogations, et il vaut donc mieux que ça sorte sous forme de connerie que pas du tout. J’ai eu l’exemple de potes et de copines instinctivement beaucoup plus fins que ça, donc je me dis qu’en réfléchissant un peu, on peut déjà éliminer pas mal de poncifs, bourdes et incepties !

  • Népo> Il a rigolé, il avait compris ce que je voulais dire, il a répondu :”je ne peux pas répondre non jamais, alors pour le moment, ce sera : pas pour l’instant”. :cool:

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