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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Le Barbier de Séville

Avant-hier, j’ai pu profiter du cadeau de noël que j’avais fait à ma maman, et je l’ai accompagnée à l’Opéra Bastille pour voir (et écouter) le Barbier de Séville de Rossini.

Waaaaaaaaaaaaaaah comment j’ai kiffé ma race pour parler poliment ! :mrgreen:

On a pu vraiment en profiter car on était au premier rang du premier balcon et presque au milieu, donc idéal. En outre, cet opéra est vraiment une merveille, tant au point de vue du design, du confort ou de l’acoustique. Comme je ne suis pas un grand connaisseur de spectacle lyrique, j’avais choisi un truc assez connu et pas trop abstrus pour les béotiens que nous sommes. Or le Barbier de Séville est un des opéras les plus « populaires », on en connaît quasiment tous l’histoire et les grands airs. Et là aussi, comme les sous-titres sont disponibles sur un afficheur électronique en haut de la scène, on profite pleinement du texte et des dialogues de l’oeuvre plutôt que de suivre l’intrigue à tâtons.

Je ne suis vraiment pas apte à juger la qualité d’interprétation de l’orchestre ou des chanteurs et chanteuses. Tout ce que je peux dire c’est que cela m’a extrêmement plu, que j’ai été happé par la musique et les chants. Les décors étaient magnifiques, avec ce thème arabisant omniprésent dans les costumes et l’aménagement de la scène. Et quelques originalités dans la mise en scène ont apporté des touches modernes à un opéra des plus classiques pour correctement coller au charme « futuriste » de ce superbe bâtiment.

Bon sinon, on ne se refait pas… ralalalala je vais me discréditer une fois de plus mais je suis obligé de le dire : « PUTAIN QU’EST-CE QU’IL Y A COMME PEDES A L’OPERA !!!!!!! ». Sans déconner, je crois qu’un mec sur deux était homo à cette soirée. Je pensais que c’était un mythe, eh bien non c’est une réalité bien tangible !

On voyait même pas mal de couples de mecs par-ci par-là, évidemment plutôt le genre sage et cultivé, un peu bourge aussi. ;-) Notamment à ma droite, j’avais deux mecs, un plus vieux en costard tiré à quatre épingles, et un plus jeune plutôt chemise Paul Smith et foulard rentré (beurk). Pendant tout l’opéra, il a collé son genou contre le mien, en le bougeant de temps en temps, mollement et lascivement. Hé hé hé. Et moi je faisais le pédé typique qui accompagnait mÔman à l’opéra… une aubaine ! Un peu plus tard, j’ai remarqué que les deux mecs étaient ensemble (une main posée sur le genou de l’autre). Waaaaaaaaaaaaaah des couples qui se cherchent un troisième en plein Barbier de Séville. Je n’ai pas répondu à ses appels duj’nou, donc il a laissé tomber au bout d’un moment. Bon ben voilà, j’ai pas pu résister, il fallait que je le dise sur mon blog. ;-)

J’ai hâte de retourner là-bas en tout cas, c’est à chaque (rare) fois un vrai petit moment de bonheur.

Le Barbier de Séville - Opéra Bastille

Le Barbier de Séville - Opéra Bastille

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