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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Stage Beauty

Rhalalalala, ce que je suis déçu par ce film ! Je pensais vraiment que ça me plairait vu le synopsis, mais je suis ressorti delà plutôt dépité.

« Stage Beauty », pourquoi traduit-on parfois n’importe comment des titres de film, et parfois complètement à côté, et d’autres fois on les laisse en anglais ? Dans ce cas précis, je ne comprends vraiment pas l’intérêt… ou alors un jeu de mot intraduisible m’échappe.

Je suis assez fan de « Shakespeare in Love », malgré son côté pur Miramax et pas très crédible, en effet, j’avais vraiment été touché par les comédiens, l’histoire et les décors. Avec Stage Beauty, on a des ingrédients tout à fait similaires. De bons comédiens, de chouettes costumes et décors, une histoire plutôt intéressante, mais je n’ai pas du tout accroché. C’est bizarre comme impression, j’ai trouvé que la réalisation était à chier, que le rythme n’était pas maîtrisé, et que le scénario laissait à désirer malgré un énorme potentiel.

L’intrigue fait aussi penser à « Shakespeare in Love » puisque le film figure la première femme à obtenir le droit de jouer sur les planches d’un théâtre. Jusque là, les femmes n’avaient pas le droit de jouer, et des hommes endossaient les rôles féminins. Certains comédiens étaient notamment révérés comme de grandes stars, tout en jouant sur leur ambiguïté sexuelle. C’est le cas du comédien Edward Kynaston qui joue avec un talent inégalé Desdémone dans Othello, et qui est (plus ou moins) homosexuel dans le film. En effet, la performance du comédien Billy Crudup est assez bluffante. Son habilleuse, en le copiant, obtient de devenir la première comédienne anglaise.

On ne comprend pas vraiment la relation entre eux… et c’est aussi un des aspects qui m’a rebuté. Un moment, on comprend qu’il y a une attirance, ensuite plus du tout, et puis cela revient. Au final, c’est brouillon, décousu et ça lasse plus que ça n’intrigue.

Rupert Everett est très bon en Charles II, mais même là, on a du mal à bien suivre le fil de la narration.

Donc, bof bof.

Stage Beauty

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  • Il n’es tpas homo, il est bi !!!!

    rrroooooh mais :pleure:

    Ce qui explique le jeu de “je te veux”, “je ne te veux pas”, etc …

    par contre, 100 % d’accord sur les pertes de rythme du film.

    si je donne un 18 / 20 aux comédiens, le film dans son ensemble n’a droit pour moi qu’à un poussif 11/20 :p

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