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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Livre 2 – XVI

L’âme de l’homme se fait surtout injure, lorsqu’elle devient, autant qu’il dépend d’elle, une tumeur et comme un abcès du monde. S’irriter en effet contre quelques événements que ce soit, est se développer en dehors de la nature, en qui sont contenues, en tant que parties, les natures de chacun de tout le reste des êtres. L’âme se fait ensuite injure, lorsqu’elle conçoit pour un homme de l’aversion ou que, pour lui nuire, contre lui elle se dresse, telles que les âmes des hommes en colère. Troisièmement, elle se fait injure, lorsqu’elle est vaincue par le plaisir ou par la douleur. Quatrièmement, lorsqu’elle dissimule, agit ou parle sans franchise et contrairement à la vérité. Cinquièmement, lorsqu’elle ne dirige son activité et son initiative vers aucun but, mais s’applique à n’importe quoi, au hasard et sans suite, alors que nos moindres actions devraient être ordonnées par rapport à une fin. Or, la fin des êtres raisonnables, c’est d’obéir à la raison et la loi du plus vénérable des Etats et des Gouvernements.

Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même.

Comment conserver son âme « saine ». Mouai, je suis assez d’accord sur la sérénité à garder en toute occasion, ainsi que la franchise et la droiture, mais évidemment lorsqu’il commence à exprimer mon stoïcisme à fond les ballons, j’ai quelques réticences. On retrouve alors son rejet systématique du plaisir hédoniste ou de l’activité sans objectif (l’oisiveté en quelque sorte ou bien le « nawak »), des choses que je tiens comme essentielles à l’épanouissement de chacun.

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