MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Livre 5 – XXVIII

— T’emportes-tu contre celui qui sent le bouc ? T’emportes-tu contre celui qui a l’haleine forte ? Que veux-tu qu’il y fasse ? Il a cette bouche ; il a ces aisselles, et il est inévitable que de telles dispositions fassent naître de telles exhalaisons.

— Mais l’homme, dit-on, possède la raison, et il peut, en y réfléchissant, parvenir à comprendre en quoi il est défectueux.

— Bonne réponse ! Ainsi donc, toi aussi tu possèdes la raison. Provoque alors par ta disposition raisonnable sa disposition raisonnable ; fais-le comprendre ; avertis-le. S’il entend, tu le guériras. Nul besoin de colère.

Ni tragédien, ni courtisane.

Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle.

Dans la même veine que l’autre pensée que je commentais. “Ni tragédien, ni courtisane” et c’est vrai qu’il est tellement difficile de ne pas verser dans l’un ou l’autre…

Les publications voisines

Post navigation

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: