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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La fellation et le risque VIH

Valentina Viodorovna (merci !) nous remet les pendules à l’heure sur le thème “Fellation et Sida”. Pas exactement un thème mineur si je pense à, peu ou prou, tous les homos que je fréquente, moi inclus.

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  • Je ne vois pas en quoi son article remet les pendules à l’heure en tant que tel, ce ne sont que des chiffres sans aucunes interpretation et meme sa conclusion est mi figue mi raisin. Je pense que son article est interessant pour le boulot bibliographique qui nous fournit un tas de donnees, mais il reste a travailler dessus pour en tirer des conclusions.

    Par exemple quand je lis : “En résumé et avec en prime le comparatif pénétration/fellation : Une étude a calculé la probabilité de transmission du VIH par acte sexuel dans une cohorte d’hommes qui ont des relations avec d’autres hommes (HRSH) et l’a estimée à 0,82 % par acte pour les relations anales passives non protégées, à 0,06 % pour les relations anales actives non protégées, et à 0,04 % pour les relations orales passives non protégées avec éjaculation.” je ne trouve pas que ca se passe de commentaires. Moins de 1% de chances de se faire contaminer dans un rapport homosexuel masculin non protege ca me semble super faible (donc super louche).

    Je me garderais bien de dire que cet article remet les pendules a l’heure. Un enorme merci a Valentina pour son boulot mais pour en tirer quelque chose il faut faire l’interpretation de ces chiffres.

  • Faisons un petit calcul tout simple. J’utilise des chiffres trouvés ici et là, le résultat au final ne variera pas beaucoup.

    En 2004 en France :
    – 150 000 personnes sont porteuses du VIH (officiellement)
    – 2 millions d’habitants à Paris intra-muros
    – +/- 5 à 10% de la population a des relations homo (ça c’est un chiffre qui n’engage que moi)

    Petit calcul :

    –> 150 000 / 60 000 000 = 0,25% de la population française contaminée par le VIH

    –> en prenant 7,5% d’homos (ou sympathisants :-)) à Paris, on aurait donc un nombre de 150000 homos à Paris.

    –> 0,25% de la population française contaminée de 150 000 homos = environ 375 gays contaminés à Paris (soit 0,02% de la population parisienne totale)

    Sachant que les infections par voies orales (dont les risques sont quasi nuls sans éjaculation bucale) représentent 0,02% des modes de contamination (si ma mémoire est exacte) tu as donc une probabilité de 4×10^-4% de te faire contaminé.

    Certes c’est un risque et il peut être très vite arrivé. Ce n’est pas parce que le chiffre est très très faible qu’il faut pour autant se lâcher et ne pas faire gaffe. Surtout que ce sont les chiffres officiels et que de nombreux porteurs ne savent même pas qu’ils sont contaminés.

    Et puis y’a un truc qui courre pas mal chez les homos : recrudescence de la syphilis et autre saloperie d’IST et de MST. Encore de bonnes raisons pour utiliser la capote et ne pas faire n’importe quoi avec son cul. na! :hum:

    Bon, j’espère ne pas avoir dit n’importe quoi ! :joker:

  • Désolé Romain, mais si, je crois que tu dis n’importe quoi… :mrgreen:

    Ton pourcentage de 0,25 % de Français qui sont séropo n’a aucun sens, parce qu’il inclut les enfants et les adultes qui n’ont pas de relations sexuelles.

    Et puis utiliser ce pourcentage pour déterminer le nombre de pédés parisiens séropos, c’est n’importe quoi aussi… Je pense qu’il y a largement plus de 375 pédés séropos à Paris.

    Même si, aujourd’hui, les hétéros sont davantages touchés par les séroconversion, pendant longtemps, ce ne fut pas le cas, donc j’imagine que le pourcentage des pédés parisiens qui sont S+ est supérieure à la moyenne

  • Eh là un instant les loulous … c’est bien beau les probas (fausses) mais vous parlez simplement de l’idée de PRENDRE UN RISQUE (quel qu’il soit).

    Je partage la position de AIDES qui prône non pas la liberté totale sur la fellation, mais une vigilance sur le fait de ne pas inclure l’éjaculation.

    Pourquoi lâcher la bride sur les quelques cas qui restent ? (sécretions de l’actif PENDANT la fellation, plaies dans la bouche, plaies sur le penis) ? Parce qu’un discours “tout plastik” ne passe malheureusement pas. C’est donc une orientation qu’ils ont pris pour que le public ne rejette pas en bloc leur discours général.

    Bien sur, c’est difficile de vérifier qu’un mec n’a pas d’aphtes :) Mais je reste persuadé que dans les études citées, bcp de mecs n’avouent pas qu’ils se sont fait sauter …

    Donc les accros des “soupes protéinées” prennent leurs risques comme les autres : qu’on utilise un six coups ou un autre calibre, la roulette russe reste la roulette russe (à la différence près que se foutre en l’air avec un flingue et agoniser lentement, c’est pas la même, croyez-moi).

  • Je sais que c’est n’importe quoi mes chiffres, c’était pour faire la démonstration d’un certain ordre de grandeur. Et bien loin de moi l’idée de dire (je le précise à la fin de mon commentaire) : allez y les loulous y’a peu de risque donc allez y. Si aujourd’hui on en est là c’est clairement que le risque est bien là.

    Bref, à “tout plstique” ou “tout sans” je dirai : tout est question de choix et surtout d’attitude responsable envers l’autre au moins.

    En attendant, tout ce que je vois c’est qu’il y a une bonne recrudescence des comportements à risques qui vont bien plus loin qu’une petite sucette (presque) innocente. Et ça, c’est vraiment préoccupant.

  • Suis du même avis quant au côté “j’dis ça, et j’dis rien”.
    Au final, on n’en apprends pas plus que ce qu’on sait déjà: faire une pipe comporterait un risque, que même les études ne savent pas mesurer, et donc, définitivement prouver.
    Sucer avec ou sans capote reste un choix personnel. Tout comme le reste.
    J’abonde également dans le sens où ces études restent basées sur le déclaratif des “patients”, et donc, de leur bon vouloir (ou bonne mémoire?) quant à leurs pratiques sur les derniers mois.
    Pour ma part, je suis incapable de dire si 100% de mes relations dans les 6 derniers mois étaient complètement safe.
    Une capote trop vieille, une micro-perforation de cette dernière reste impossible à détecter.
    Pour mémoire, le préservatif lui même n’est pas une protection à 100% de la contamination, puisqu’il ne l’est pas non plus dans la contraception (99,7%)… de là à en déduire que les “pouillèmes” identifiés comme issus d’une contamination buco-génitale…

  • Ma dernière discussion avec un médecin sur ce sujet n’a pas été très concluante et assez à l’opposée des propos rapportés par valentina.

    Je ne sais pas quoi penser, je suis un peu perdu. Je pense que le respect de certaines règles élémentaires peut permettre de minimiser ce risque.

  • moi je pense surtout que, comme certains le disent, le risque de contamination par fellation n’est pas encore prouvée à ce jour …et que les homos , les bi , les mecs mariés ne veulent pas avouer qu’il se sont fait…….. sans capote!! selon moi les risques de contamination par fellation sans éjaculation, si ils existent vraiment, auraient pu se faire à la limite par des saignements importants gingivites ou gros aphtes…voilà ma théorie! je suis biologiste de formation,j’ai pas la science infuse et je sais que le HIV se transmet aussi…mais n’ecoutez pas les parranos ou les hypochondriaques qui vous sortent des théories !!!!:salut:

  • Cher Romain B., tu parts d’une hypothèse fausse : 14 à 15% des gays sont infectés par le VIH (plus ceux qui ne le savent pas encore)…

  • :boulet:
    Question de newb mais… quel risque y as-t-il (si tant est qu’il y en ait un) pour le memebre actif, celui qui reçoit la fellation ? Merci de vos réponses ^^

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