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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Le 18

C’est par simple curiosité, après avoir lu le post de Laurent, que j’ai acheté ce bouquin. Un petit bouquin qui ne paye pas de mine, et je dois avouer que comme Laurent je n’étais pas emballé, à la base, par un livre qui parle de pompiers… Eh bien c’est pourtant vrai, il se trouve que ce petit roman de Ludovic Roubaudi est extrêmement plaisant à lire. Dans le genre, il s’agit d’une oeuvre modeste mais vraiment pleine de bonne humeur, d’actions et à la conclusion féministe qui prête à sourire, tout en n’étant pas stupide.

De la même manière qu’un blog professionnel à anecdotes inépuisable serait celui d’un infirmier, un avocat ou un prof, on peut aisément y ajouter le métier de pompier. Et le livre le prouve dans sa structure puisque le narrateur, un des pompiers d’une caserne parisienne, raconte des « histoires de pompiers » sur des chapitres courts et incisifs. Et ça fonctionne parfaitement puisqu’on y retrouve tous les ingrédients du feuilleton à succès : des personnages savoureux et des situations rocambolesques, le tout sur fond de risque, d’urgence et de virilité militaire.

Après avoir profité de quelques saynètes pour introduire les personnages hauts en couleur de la caserne, nous découvrons ce qui va bouleverser les habitudes de ces bons bougres un peu machos. Le capitaine est remplacé par UNE capitaine, et l’arrivée d’une femme à la tête de mecs à moitié misogynes ne va se passer sans douleur. On suit alors sur deux cents petites pages les aventures de ces héros du quotidien, qui sont aussi des alcolos, des obsédés sexuels, des hommes comme vous et moi quoi. Huhuhu.

Le roman est très drôle, et il rend bien les qualités et défauts de ce corps d’armée bien particulier. Les pompiers ont l’image la plus reluisante tout métier confondu, c’est d’ailleurs bien mérité, et le livre en joue avec beaucoup d’ironie et de tendresse. Au final, la morale dispensée est plutôt chouette, et délivre même quelques clins d’oeil sympathiques. C’est une caserne parisienne, et on en trouve bien les spécificités, c’est même pour moi une des caractéristiques les plus originales de l’histoire.

Un livre qui se lit en quelques heures et qui donne le sourire, sans prétention mais plein de charmes.

Le 18 - Ludovic Roubaudi

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