C’est fou les coïncidences quand-même. Je vois cette photo sur ton blog il y a quelques jours pensant que tu avais fumé la moquette et pris une photo de statue dans le cimetière d’Osny. Et voilà t-y pas qu’hier je tombe sur ladite statue non loin de chez moi/toi/nous.
Dommage qu’il y ait tant de pigeons qui lui chient dessus, la pauvre Grisette.
PS: Tu nous le fais quand l’historique de la Grisette, car maintenant elle m’intrigue…
Dingue que tu sortes ça Matoo, c’est ma statue préférée à Paris !! On se parlait régulièrement, elle et moi, durant les presque 15 que j’ai habité à Paris. ça me fait tout drôle de la voir là ! Merci.
autrefois, cette Grisette était situé directement au bord du trottoir. c’est une incarnation de toutes les héroïnes de roman du XIXe siècle (Fantine dans Les Misérables)doublement victime, comme femme, comme ouvrière. Son destin s’exprime dans le geste ambivalent de dévoilement (elle relève son tablier) et de protection, de défense, elle semble protéger cette partie du corps (le sexe, sujet du “péché”, du déshonneur; le ventre , témoignage de sa faute)qui forme, masqué par l’idéologie de l’amour “romantique”, le point de convergence de tous les désirs et le résumé de l’intrigue romanesque : séduction/rapport sexuel/conception/naissance/abandon/déchéance. Les fleurs qui remplissent son panier sont une métaphore classique de la femme et du sexe féminin (les fleurs sont les organes sexuels des plantes); la pose de ce personnage est très proche de celle de lajeune fille du célèbre tableau de Greuze “la cruche cassée” dont tout le monde connaissait à l’époque la signification scabreuse : la perte de la virginité, la défloration (encore une métaphore florale).
Inspire mon Matoo, inspire fort l’air marin, parce que là, on s’inquiète un peu pour toi ici :mrgreen:
La pauvre a l’air bien triste et bien empêtrée !
C’est fou les coïncidences quand-même. Je vois cette photo sur ton blog il y a quelques jours pensant que tu avais fumé la moquette et pris une photo de statue dans le cimetière d’Osny. Et voilà t-y pas qu’hier je tombe sur ladite statue non loin de chez moi/toi/nous.
Dommage qu’il y ait tant de pigeons qui lui chient dessus, la pauvre Grisette.
PS: Tu nous le fais quand l’historique de la Grisette, car maintenant elle m’intrigue…
Dingue que tu sortes ça Matoo, c’est ma statue préférée à Paris !! On se parlait régulièrement, elle et moi, durant les presque 15 que j’ai habité à Paris. ça me fait tout drôle de la voir là ! Merci.
autrefois, cette Grisette était situé directement au bord du trottoir. c’est une incarnation de toutes les héroïnes de roman du XIXe siècle (Fantine dans Les Misérables)doublement victime, comme femme, comme ouvrière. Son destin s’exprime dans le geste ambivalent de dévoilement (elle relève son tablier) et de protection, de défense, elle semble protéger cette partie du corps (le sexe, sujet du “péché”, du déshonneur; le ventre , témoignage de sa faute)qui forme, masqué par l’idéologie de l’amour “romantique”, le point de convergence de tous les désirs et le résumé de l’intrigue romanesque : séduction/rapport sexuel/conception/naissance/abandon/déchéance. Les fleurs qui remplissent son panier sont une métaphore classique de la femme et du sexe féminin (les fleurs sont les organes sexuels des plantes); la pose de ce personnage est très proche de celle de lajeune fille du célèbre tableau de Greuze “la cruche cassée” dont tout le monde connaissait à l’époque la signification scabreuse : la perte de la virginité, la défloration (encore une métaphore florale).