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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Capitol Reef National Park

Je disais à A. que je commençais à saturer un peu avec les canyons, ce qui lui a fait énormément plaisir (c’est lui qui a absolument tout préparé de main de maître, hu hu hu). Et puis nous arrivons sur Capitol Reef qui n’a pas la réputation des grands parcs, mais qui était pourtant cité dans nos guides comme en valant largement la peine. Et à peine avons-nous pénétré dans le parc, que nous avons été saisis par la beauté des panoramas qui s’offraient à nous.

Capitol Reef National Park - Un panorama de l'entrée du site

Le temps commençait à se gâter, et les orages étaient prévus pour ce soir, mais au moment où nous sommes entrés, il n’y avait que de très photogéniques nuages. Du coup cela rendait la visite moins chaude et d’autant plus agréable. Nous nous sommes énormément arrêtés pour profiter du paysage, et encore une fois je me désole de ce que les photographies ne rendent pas mieux cette pure beauté. En tout cas, je ne peux pas me lasser d’un truc pareil, et depuis le début nous avons de la chance, car ces canyons ne se ressemblent vraiment pas.

Capitol Reef National Park

Capitol Reef National Park

Capitol Reef National Park

Cette fois-ci, la zone se compose d’un pli géologique, une sorte de boursoufflure de l’écorce terrestre, qui s’est érodé et qui donne ces paysages enchanteurs. La différence avec les autres canyons que nous avons visité jusque là, réside dans la diversité des minéraux et de leurs couleurs, mais aussi la grande visibilité des strates qui composent les reliefs.

Capitol Reef National Park - détail sur les strates géologiques

Une autre grande différence est que le mode d’érosion n’est pas le même. Alors que Bryce est composé de roches friables, Capitol Reef est tout en strates de grès et de schistes. C’est de la pierre dure et massive qui, lorsqu’elle est finalement usée par la nature, s’écrase en de fracassantes éboulées. Le lieu a l’air d’être le fait de tremblement de terre ou de volcans en éruption, on voit que les arrêtes sont nettes et que les couches de matière sont bien délimitées et séparées.

Capitol Reef National Park

Il s’agit aussi d’un lieu à taille humaine, encore beaucoup plus « petit » que les hauteurs et falaises de Zion, et on se promène facilement dans les lits des rivières, ou dans la gorge principale. On peut y observer des réserves d’eau naturelles, ou des roches monolithiques immenses. Le chemin se poursuit aussi avec une ambiance très « zone interdite de la planète des singes » que j’ai particulièrement appréciée.

Capitol Reef National Park - La gorge principale

Je suis souvent amusé par les noms que l’on donne à certaines formations rocheuses. Mais je me suis amusé à en voir beaucoup aujourd’hui. Et je vous livre donc ma sélection du jour.

Alors là par exemple, moi je vois un canard !! (A. y voyait plutôt une tortue…)

Rocher en forme de canard ? - Capitol Reef National Park

Et là c’est un singe, pas d’équivoque !

Un rocher en forme de tête de singe ? - Capitol Reef National Park

Bon là, je suis un peu sioux ok, mais vraiment j’y voyait un éléphant. En revanche sans la trompe, juste le commencement, mais on aperçoit bien un oeil et une oreille.

Rocher en forme d'éléphant ? - Capitol Reef National Park

Et là, c’est dingue mais quelques pas plus tard, j’aurais juré qu’on avait déplacé ici la suite de mon éléphant avec sa trompe !!! (J’en déduisais qu’il s’agissait d’un ancien artéfact atlante qui n’attendait que mes talents d’archéologue pour être découvert !!)

Rocher en forme d'éléphant ? - Capitol Reef National Park

Enfin, la « master piece » du jour :

Rocher en forme de sexe féminin ? - Capitol Reef National Park

Je l’appelle « The pussy monument ». Hu hu, ça resemble un peu à ça non (ça fait longtemps que j’en ai pas vu !!) ??

(Dire que j’avais commencé par un parc national…)

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  • Pour te distraire de tes canyons, je te suggère la lecture des la lecture de “Mes Valises Diplomatiques” de Brigid KEENAN, publié chez payot; dans lequel elle relate ses tribulations d’épouse d’ambassadeur de sa très gracieuse majesté dans es pays du Commonwealth. Distrayant, mais moins que la trilogie “diplomatique” de Lawrence Durrell.

    Allez, bonnes vacances

  • Là ou tu vois un éléphant, je vois un visage de loup !

    Concernant “The Pussy”, c’est exactement à ça que ça ressemble, en plus y’a bien le méat et le clito en haut, c’est incroyable.

    On en déduit donc que les indiens avaient des bites énormes, et des femmes farouches.

    Hugh !

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