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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Le Miami City Ballet au Théâtre du Châtelet (Les Étés de la Danse) pour une seconde fois !

Cela date un peu mais quelques jours après avoir été ébloui par ma découverte du Miami City Ballet au théâtre du Châtelet, et notamment pour le magnifique ballet de Twyla Tharp/Philip Glass que j’aime tant, j’ai repris une place pour y retourner avant le départ de la troupe. J’ai vraiment bien fait car les deux premières pièces étaient différentes, et je voulais surtout revoir “In the Upper Room”. Ce dernier ballet m’a paru un peu moins puissamment et parfaitement exécuté que la fois précédente, en revanche j’ai bénéficié de deux premiers spectacles proprement d’exception !!!

Il s’agissait de la même tactique pour la programmation avec deux premières oeuvres qui vont du plus classique au plus moderne, mais c’était beaucoup moins dépouillé et simple que la fois précédente. Là les décors et costumes étaient beaucoup plus travaillés donnant aux ballets un petit côté théâtrale très plaisant. J’ai d’abord retrouvé Balanchine avec “Theme and Variations” dont le titre est assez explicite, et qui présentait donc la partie la plus classique et traditionnelle. Dans un décor digne de Sisi Impératrice, il s’agit d’une oeuvre charmante et très harmonieuse, d’autant plus qu’il s’agit d’une musique de Tchaikovski particulièrement romantique. De plus j’ai trouvé les danseurs et danseuses meilleurs que la dernière fois, beaucoup plus synchrones et délicats.

Mais l’apothéose arriva vraiment avec la seconde pièce, In the Night, une chorégraphie de Jerome Robbins sur des musiques de Chopin (4 Nocturnes dont 2 était archi-connues). On a trois duos qui se succèdent sur chaque pièce, et se retrouvent à la fin de chaque “mouvement”. Les costumes sont très différents et assez contemporains dans le genre. La chorégraphie est à la fois moderne mais tout en déployant une harmonie globale bluffante. Je sentais les spectateurs autant sur un nuage que moi devant une telle manifestation de beauté et une alliance quasi-surnaturelle entre musique et danse. Les Nocturnes étaient justement posées devant un fond noir piqué d’une kyrielle d’étoiles, et les duos se détachaient dans un rond de lumière, tandis que les jeux entre les couples étaient tour à tour drôles, intrigants ou délicieusement romanesques. On a salué à la fin l’ensemble de l’oeuvre qui donnait ce sublime spectacle, et c’était des ovations autant pour la musique, la chorégraphie que le talent manifeste des danseurs. Sur le coup, la dernière fois les applaudissements n’avaient pas du tout été autant nourris, mais là ce fut un énorme succès avec des rappels et des artistes qui paraissaient très contents aussi de leurs performances.

Et je me demande si ce fantastique second temps n’a pas un peu entamé la concentration et l’attention des artistes car In the Upper Room n’était pas au même niveau que celui que j’avais vu (qui était déjà inférieur à celui de l’American Ballet Theater). Malgré tout, c’était génial et j’ai encore une fois bien pris mon pied !! Lorsque le dernier mouvement se met en branle et que tous les danseurs se retrouvent sur la scène, avec la musique en crescendo j’ai le coeur qui bat la chamade et le public était (malgré tout) encore debout pour les rappels !

Allez je la reposte !!! (Huhu.)

Le Miami Ballet Theater au Théâtre du Châtelet (Les Étés de la Danse)

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