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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

John Carter

John Carter

Bon tout ceux qui sont allés voir le film ont détesté, et ceux à qui je l’ai conseillé me détestent, mais moi merde j’ai vraiment bien aimé ce truc !!!! Je suppose que c’est parce que je savais ce que j’allais voir, et que je suis sensible à ces films là. En effet, John Carter est un personnage de Edgar Rice Burroughs (l’auteur de Tarzan) et donc un héros de fantasy de 1912 d’un cycle de romans qui se déroulent sur Mars. Autrement dit, inutile d’aller chercher de la SF brute ou des références contemporaines, mais plutôt ce truc délicieux au goût aussi futuriste que complètement désuet. J’y allais donc plus en sachant que c’était un héros d’une littérature bien dépassée, et qu’il avait inspiré Lucas pour son univers Star Wars. Je m’attendais à un film qui flirterait avec Flash Gordon (grosse référence pour moi) mais en mieux fait (pas difficile) mais tout aussi kitsch (pas si facile que ça à faire !).

Eh bien, aucune déception de ce côté là. Le film est une véritable réussite sur les plans visuels, la mise en scène et la facette “Space Opera” avec des scènes d’action qui valent leur pesant de cacahuètes. C’est certainement aussi kitsch qu’un Flash Gordon, et très bien fait tout en ayant fait le choix d’une adaptation très fidèle. On aurait pu penser qu’il était possible de rendre l’histoire plus moderne en gommant certains aspects par ici et en ajoutant un peu plus de métal ou de “glossy” par là, mais non on est dans une imagerie qui fait complètement penser aux illustrations des pulps des années 50. Et j’adore ça !!!

Le bât blesse un peu pour le scénario mais il tient correctement la route au final. Cela m’a donné en tout cas drôlement envie de voir la suite, et je déplore qu’il n’y en ait pas, vu le bide que le film a fait… Mais c’est le genre d’oeuvre qui devient tout de suite culte malgré le manque de succès commercial. Etrangement je suis persuadé que sorti en même temps que Star Wars, ça aurait certainement très bien marché, de même que Star Wars aurait sans doute été un bide si lancé aujourd’hui. John Carter ne prend juste aucun risque avec une construction d’un classique absolu pour un blockbuster, et d’autant plus pour du Space Opera. Il y a des gentils très bien identifiés, idem pour les méchants, les seconds rôles drôles et attachants, le chien extraterrestre totalement “Pixar” etc. Et tout se déroule de la manière la plus transparente et attendue du début à la fin… Huhuhuhu.

John Carter est soldat pendant la guerre de Sécession, et il se retrouve dans une grotte dans laquelle, sans bien savoir comment, il est téléporté sur la planète Mars. Il n’en a pas tout de suite conscience, mais se réveille avec la drôle de faculté de pouvoir sauter des bonds de dix mètres de haut !! Il assiste rapidement à des relations politiques difficiles sur cette planète où plusieurs races antagonistes se disputent le pouvoir. Certains sont aidés par des êtres étranges semblant venir d’une autre civilisation beaucoup plus avancée. John Carter tombe sur une bonne princesse et donc il la kiffe, et c’est réciproque (of course), et il l’aide à lutter contre les méchants méchants (méchants). Huhu.

Bon bah j’insiste sur le fait que c’est un excellent film de genre, une très bonne série B de fantasy, et que lorsqu’on ne s’attend pas à plus, forcément on peut trouver ça potable. Mouahahah.

John Carter

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