A chaque fois que je vais à Mers-Les-Bains, je passe par Abbeville en train TER. La vingtaine de minutes avant d’arriver à la gare ne montre que des étendues avec beaucoup d’étangs, d’échassiers, d’ajoncs et de petites bicoques. Le tout au lever du soleil et derrière des vitres poussiéreuses à 100 kilomètres heure dans la campagne ressemble à une vieille (mais belle) toile de maître de la Renaissance (ou impressionniste si les vitres sont vraiment très sales).