MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La bonne image

En dépit d’une situation sans espoir, et malgré les politiques de normalisation envahissant la culture, je concevais toujours mon homosexualité comme une aventure, une chance de franchir non seulement les barrières entre les sexes mais aussi les barrières de classe, tout en me permettant aussi de violer quelques lois au passage. Sinon, me disais-je, autant être hétéro.

Bruce Benderson, Autobiographie érotique.

J’ai écrit n posts qui insistent sur ce que je pense de l’image des homos dans la société, du coup, j’ai l’impression de me répéter. Mais comme des gens différents me lisent aujourd’hui, je ressens un peu le besoin d’en remettre une couche, histoire de ne pas ressortir un vieux billet.

Je réagis surtout à l’actualité qui a ramené sur le devant de la scène la fameuse « image » des pédés. Aujourd’hui, on peut en effet tolérer un homo, même à droite, mais il doit être intégré, autrement dit il ne doit pas « faire pédé », ne pas être efféminé, ne pas évoquer trop sa sexualité, et avoir un comportement qui soit le plus proche possible des hétéros. L’ambiguïté de cette pensée normalisatrice « conservatrice » est qu’ils n’ont pas non plus intérêt à aller trop loin dans l’identification aux hétéros, c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas songer au mariage ni à avoir des enfants. D’ailleurs, on leur a dédié un contrat qui évoque à peine une union, juste pour leur dire qu’on les considérait comme de bons contribuables en leur donnant quelques avantages fiscaux, mais bon seulement s’ils font montre de bonne volonté pendant trois ans. Mais pas de mairie, pas de simulacre d’union matrimoniale, un truc bien hétéroclite pour que les pédés appellent ça mariage, et que les autres comprennent bien que c’est du vent.

D’ailleurs quand j’y songe, c’est drôlement tentant de se rallier à cette « bonne image » lorsqu’on est relativement propre sur soi, et qu’on a souffert d’un certain manque de reconnaissance sociale. C’est ainsi qu’on voit aujourd’hui des homos contre le milieu, contre la Gay Pride, contre ce qui donne une « mauvaise image ». On parle de mauvaise image comme on parle de mauvaise haleine, et les idées pour y remédier me paraissent aussi efficaces et hypocrites qu’un spray mentholé. Il faut cacher, dissimuler, se conformer…

Et voilà qu’on essaie de faire rentrer dans le moule les homos, et ces derniers ne sont pas en reste pour s’y loger, tout en mettant à l’index ceux qui ne correspondraient pas à ce Nouvel Ordre Social.

Eh bien non ! Enfin, moi je dis non ! ;-) Fuck la respectabilité ! Il ne s’agit pas de différencier les pédés ou de leur dicter une conduite sociale. Il s’agit simplement d’égalité entre les citoyens, de respect des êtres et de respect des droits fondamentaux des français et françaises.

Evidemment, il y a un problème de représentation des homos. On est choqué lorsqu’on voit qu’à la Gay Pride, des gens font l’amalgame entre soi et d’autres gens dont l’image ne nous revient pas. Mais est-ce qu’il serait mieux qu’on soit tous assimilé à des homos sourire Polydent (merci Jackie), fidèles, cadres sup, bons consommateurs et bons fistons ? Est-ce que ce serait vraiment réaliste surtout ?

Non, non, et cela me pose aucun problème qu’on voit les homos de la Gay Pride comme une représentation assez fidèle de ce que peut être la communauté homo, car on y voit vraiment de tout. Il faut bien sûr améliorer le traitement de l’info, mais cela ne me dérange pas qu’on soit moins cul serré que les hétéros, et qu’on voit des trans, des butchs, des folles, des bears, des SM en cuir, latex ou même des esclaves en laisse etc. Et qu’on m’associe à cela ? Mais j’en suis ravi, complètement heureux et satisfait. Je suis pour que chacun vive sa vie telle qu’il l’entend. Mes parents, ma famille, mes amis me connaissent, je n’ai pas besoin de les rassurer en leur faisant croire que je suis un petit homo parfait et lisse.

Chacun a le droit de vivre sa vie selon ses propres critères, envies, désirs, aspirations, valeurs… et cela ne fait pas de nous des citoyens avec des droits différents. Donc parfait si certains veulent se marier, aspirent à la fidélité et à une vie la plus proche possible du modèle de leurs parents. Mais cela me va aussi bien que l’on choisisse de vivre peroxydée, dans le marais 24/24, en faisant ses courses tous les soirs au Dépôt. Je déteste par contre entendre les pédés prôner des valeurs pour les autres dans le seul but de se faire « accepter ». Et cela autant dans le sens « rentrons dans la norme » que dans le sens « soyons anti-conformiste ». Je trouve aussi ridicule ceux qui veulent copier les hétéros et en faire LA règle, que ceux qui voudraient faire une loi diamétralement opposée en raison de quelques critères philosophiques tapioloïdes.

D’ailleurs quand ma mère m’a un jour dit qu’elle était contente que je ne sois pas une folle perdue, je l’ai menacé de devenir Zaza Napoli si elle continuait à me dire cela, et qu’elle devait m’aimer pour moi, et pas en fonction de ce que ses collègues pouvaient penser. Ceci expliquant d’ailleurs pourquoi elle parle facilement de moi pour mon boulot ou mes études, mais en omettant toujours mon homosexualité (lorsque ses amies lui demandent si j’ai quelqu’un par exemple). Et puis je lui ai aussi dit qu’elle ne me voyait pas folle car j’étais son fils, mais que ma pédésexualité ne faisait l’ombre d’un doute pour quiconque discute avec moi vingt minutes (non je ne suis pas l’incarnation de la virilité).

Liberté, Egalité, Fraternité. Jamais pays n’a eu aussi belle devise. Il serait temps qu’on la remette au goût du jour.

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  • Tu vois, je crois que tu touches du doigt le “gros” du problème : pour que la société nous accepte, nous devons à la fois nous plier à ses obligations et oublier notre identité…
    Il y a en particulier quelque chose que je déteste, c’est l’homophobie de certains gays et lesbiennes par rapport aux autres gays et lesbiennes. Je ne parle même pas du rejet des lesbiennes par les gays et réciproquement, des bis et trans par tout le monde, mais aussi tout simplement des follophobes ou de la nounoursophobie (c).
    L’idée essentielle est d’unifier les différences, pas de mettre tout le monde sur le même mesure ; sinon on aimerait tous la tête de veau et la bière coronna, on n’aimerait que la musique militaire et on aimerait bien faire des blagues racistes et xénophobe lorsqu’on serait bourré…
    Nous ne sommes pas des clones, nous ne voulons pas être des clones, il est temps qu’on admette que le respect de la différence, on se le doit entre nous, tous, et pas seulement envers nous.

    Sinon, l’idée de rentrer dans les rangs, c’est aussi une idée bien française de l’intégration, une sorte de rejet d’autrui, de celui qui est différent… on a appliqué ça avec le succès qu’on connaît aux gens issus des immigrations récentes… et ça ne me paraît pas être la meilleure des choses que de forcer autrui à s’adapter à soi si on n’accepte pas soi même de s’adapter à autrui.

    Heu, j’ai un peu l’impression de m’emmêler les pinceaux, là…

    Ceci dit, je suis content de ne pas être une folle. Pas parce que je ne suis pas une folle. Je l’ai été, imagine toi. Au collège. Ca ne m’a vallu que des ennuis, alors je me suis forcé à paraître plus viril, à prendre un certain look. Et avec ce look, je passais inapperçu, invisible… Le risque de vouloir se fondre dans la masse, c’est d’y perdre ce qu’on est : l’individu.

  • Tu as bien fait d’en remettre une couche, je n’avais pô lu tes vieux posts.
    Tout à fait d’accord avec toi.
    La question est également de savoir si ça vaut le coup de jouer un rôle, d’être différent de ce que l’on est pour être accepter par la société. Si je dois la jouer “straight” pour être conforme à l’image qu’on se fait du bon citoyen, ça ne m’interesse pas. A prendre tel quel, comme je suis.
    Comme tout le monde, nous votons et payons nos impôts, qu’on nous reconnaisse ou pas, nous sommes citoyens. Et fuck à ceux qui ne seront pas d’accord.

  • Je suis tout à fait d’accord avec ce qui s’est dit jusqu’à maintenant. Que ce soit par Matoo ou par les commentateurs.

    Matoo –> “non je ne suis pas l’incarnation de la virilité” Indeed :langue:

  • Oui, je suis d’accord. Pourtant, j’ai envie de dire “mais”.

    “Mais” parce qu’il demeure un point qui me paraît essentiel : certains individus se définissent comme homosexuels sans avoir nécessairement besoin de faire appel à une sous-culture identitaire qui irait plus loin que la simple communauté de destin politique et social. Ah, heu, oui, je fais parti de tels “individus”.

    Du coup, comme je le disais dans un post sur mon blog récemment, je ne suis pas plus sensible au Sida qu’un hétéro qui serait conscient d’un vrai problème de société, ni n’estime que mettre les pieds dans une baignoire de pisse dans une backroom parisienne est une nécessité pour affirmer ce que je suis (private joke :langue:).

    En fait, mon problème, c’est que je me sens “Homme” avant d’être “homo”, que je me sens “individu” avant de me sentir “appartenir à une quelconque communauté”, et, en fait, que je ne me sens pas profondément différent. Ce sont “les autres” qui peuvent me voir différents : moi, je me sens comme identique à eux en essence.

    Du coup, oui à tout ce que tu as dit, mon Matoo, mais il me semble qu’on peut être pédé et trouver la gay pride ridiculement festive et exhubérante. Non pas parce qu’on trouve que l’image de folle qui peut y être présente nous desserve, “nous homos non-folles”, mais parce qu’on trouve qu’on s’éloigne de la revendication politique première du “come out !” des années 70 en en faisant une simple occasion rigolote de faire son acte de pédé-social annuel. Et là, moi, je dis non.

    J’ai un raisonnement similaire quant à un appel à la normalité de l’homo bien intégré dans la société. Personnellement, ça ne m’intéresse pas de cultiver une différence pour en faire un critère identitaire spécifique différent de celui des autres. Mon individualité intègre mon homosexualité comme une donnée mais ne saurait s’accomoder d’une sous-culture posée en marge. Ca ne fait pas écho en moi.

    Il me semble donc tout aussi important de dire que, oui, respectons les différences des homos, mais respectons les vraiment. Et apprenons aux hétéros, comme aux homos trop intégristes, qu’il existe AUSSI des homos qui se sentent sensibles à la dimension sociale et politique de l’homosexualité, mais qui ne partagent pas plus que cela l’idée d’une sous-culture ou d’une identité communautaire forte.

    Urobore, individu républicain avant tout, homo par la suite :blah:

  • L’être humain est par nature, complexe. Que ce soit sa sexualité, ses croyances, ses valeurs, l’individu est unique. Alors effectivement, pourquoi généraliser ou caricaturer ? Et surtout pourquoi se communautariser ? C’est forcément s’isoler et c’est l’isolement qui engendre ensuite l’ignorance puis l’intolérance des autres.

  • Sauf si, et je prendrai alors le contre-pied essentiel à mes propos précédents, sauf si, disais-je, c’est l’intolérance (car l’ignorance) des autres qui commence à isoler. En ce sens, les minorités ont toujours été isolées avant de s’isoler en communauté. On pourra dire que c’est “faire le jeu de l’ennemi”. … et j’ai quelque part tendance à penser ça. Mais comme dirait Jean-Luc : ça se discute. ;-)

  • “Liberté, Egalité, Fraternité. Jamais pays n’a eu aussi belle devise. Il serait temps qu’on la remette au goût du jour.”… q’uon la remette au gôut du jour et qu’on l’applique!

  • Merci/Bravo. Comme souvent quand tu parles “gay”, j’aime tes réflexions et mes positions différent peu des tiennes. Je t’ai lu fut un temps, puis quitté, je te retrouve intact matoo. Ça fait plaisir car à la lecture des derniers posts, j’avais eu peur que tu sois tombé dans le ‘ragotage’, me voila rassuré.
    Pour ma part, j’ai longtemps détesté les folles car elles renvoyaient une image trop éloignée de moi. Parce que j’ai mis beaucoup de temps à assumer par manque de repères.
    Il y a quelques années, je me suis rendu compte que le problème n’était pas les folles mais tout simplement la visibilité et plus particulièrement la (mauvaise) médiatisation des homos (j’en profite pour vous renvoyer vers l’excellent media-g.net). Les choses ont changé (ce n’est pas parfait mais y’a du mieux), sans être devenu follophile, je les supporte très bien et les défend même quand cela est nécessaire. Je voudrais juste que les modèles et repères proposés aux jeunes qui se découvrent soit plus diversifiés. Que tous les provinciaux qui, comme moi hier (avant-hier ok), débarquent dans la grande-ville ne se sentent pas obligé de copier les peu de modèles locaux (marais, bourgeois, cadre propre sur soi) mais restent bien eux-mêmes.

  • OK, OK, d’accord avec plein de choses. La loi contre l’homophobie est une grande avancée. MAIS…

    – Peut-être serait-il cependant bon de dépasser parfois le “reste comme tu es”,
    “il faut me prendre comme je suis”, “j’ai pas à changer pour qui que ce soit”,”c’est que du bonheur” et autres conneries lénifiantes assénées par lesgamines de 13 ans et leurs médias fêtiches télé-réalité, hit-machine & co.),qui semblent tous nous contaminer.

    – Bon aussi de dépasser le vase clos du milieu LGBT qui tourne en rond autour de son nombril et se rendre compte que ce genre de débats sur l’identité, la communauté, l’affirmation de soi et de sa différence, ne nous est pas réservé mais est une tendance actuelle lourde. Il n’y a qu’à laisser traîner ses oreilles dans une cour de récréation ou dans des débats télévisés pour s’en rendre compte.

    On vit actuellement dans un petit monde où tout le monde croit que sa parole a
    une immense valeur, que la satisfaction du moindre de ses petits désirs est un droit inaliénable, qu’il a un talent indéniable malgré les preuves contraires. Un monde où personne ne semble avoir passé la phase de la petite enfance où il croit être le centre du monde. Un monde où un blog et la moindre pensée sous-oxygénée en bon sens son considérés comme des parangons d’intellectualisme. J’exagère lourdement, bien sûr, mais vous comprenez.

    – Bon, enfin, de ne pas oublier que le but d’une société n’est pas de faire la
    somme de ses individualités, car sinon elle ne fonctionnerait pas. Comme l’Histoire nous l’a à maintes fois prouvé (Révolution Française, Code Civil, Guerre d’Indépendance américaine, éradiquation des patois dans les campagnes, etc.), une société ne peut fonctionner qu’en unifiant, en nivelant, en homogénéisant un tout informe et disparate.

    Certes, je conçois que tout celà n’est pas très épanouissant, mais c’est comme ça que ça fonctionne. Le législateur est là pour assurer la pérennité de la société et le bien-être de ses concitoyens, pas pour s’assurer que chaque micro-cas individuel soit au centre de la société, sinon on n’en finit pas.

    – En gros, tout ça pour dire (en très gros et sûrement très mal) que, p’tain, faut lâcher l’affaire, arrêter de se regarder le nombril et sortir un peu et de la blogosphére et de la pédosphère. Un peu d’oxygène et de recul (et de culture politique, mais je voudrais pas apparaître comme un donneur de leçons ;-) ) n’ont jamais fait de mal à personne.
    Et, en ce qui concerne comment MOI JE PERSONNELLEMENT JE vis mon homosexualité, franchement, on s’en bat les meules, non ?”

  • bon les fautes d’orthographe on s’en fout, mais là t’as fait une erreur grossière en utilisant “minutes” au lieu de “secondes” ; fais gaffe mat… ;-)

  • C’est l’amour véritable et partagé de l’homme qu’on aime qui fait oublier sa condition, il n’y a plus de pd ou d’hétéro, il n’y a que deux êtres qui s’aiment. C’est ce que je pense depuis longtemps. L’autre me fait m'”oublier”.

  • RavioliMatt> je suis en partie d’accord avec toi, le “fais comme t’aimes” me saoule quelque peu, et le fait que Mat brandisse cette pancarte n’est pas vraiment nouveau. En même temps, les problèmes du respect de la “nature” d’autrui et de ses libertés ne sont pas nouveaux non plus, et je trouve plutôt bon de rappeller de temps en temps quelques petites vérités de bon sens, même si elles ne sont que du niveau de la cours de récré ;)

    Cependant, pour commenter un peu ce que Mat lui-même nous dit -ça fait un peu “sainte parole” ça- s’il s’agit de promouvoir toutes les différences et de considérer que chacun possède une identité propre qu’il est en droit d’assumer, je suis contre (désolé) tout comme RavioliMatt. Mais s’il s’agit d’utiliser les caractéristiques de chacun, même poussées à l’extrême -jusqu’au cliché- afin de “forcer le passage” d’un respect qui n’est malheureusement pas encore acquis, là je suis pour.
    C’est le coté positif que, comme Mat (je crois?), je vois à la Gay Pride, foutre les pédés dans la rue, faire hurler les grands-mères et à force d’en imposer, les avoir à l’usure, pour permettre au moins la reconnaissance de ceux qui sont dans la moyenne sinon un peu déviants.

    En gros, c’est la même idée que je me fais de l’extrême gauche: bien sûr on ne va pas éventrer les patrons et nationaliser tous leurs biens, mais entendre des gens parler de social, d’entraide ou tout simplement d’injustice -dans un monde massivement injuste- je trouve ça plutôt formateur, sinon salvateur. Les extrêmes se noient dans la moyenne, en poussant à fond à gauche, on décale légèrement la moyenne vers la gauche, c’est déjà pas mal (pour moi qui suis plutôt à gauche, je parle pas de l’extrême droite ici).

  • Oui, et puis, il faut dire aussi qu’il y a aujourd’hui plus d’homos assumés qu’il y a encore quelques années, rapport à l’évolution de la société, tussa tussa… donc, c’est aussi un peu normal qu’avec le nombre croissant d’homos qui s’assument (enfin !), les profils se diversifient. Avant, les “images lisses”, on ne les entendaient pas, elles foutaient leur homosexualité dans leur malette en cuir, et elles allaient bosser en fermant leur gueule !
    Maintenant, ils s’affirment juste un peu plus. ;-)

  • Greee m’a devancé pour exprimer mon petit avis, il a tout et bien dit de ce que je pense de la mauvaise médiatisation des gays, toujours focalisée sur les folles. Je n’ai pas de problème avec les Zaza Napoli mais je sais aussi que tous les gays ne sont pas des grandes folasses, y’a aussi des trous du cul coincés ;-)

  • Merci pour vos commentaires !!! Celui de RavioliMatt (super pseudo man !) m’a bien touché parce que juste et pertinent, même si je persiste dans mon opinion. Arf. Parce que je suis tout à fait d’accord pour me lacher le nombril, et je crois aussi aux vertus de la société qui homogénéise, mais je ne voudrais pas que cela implique une homophobie latente, tel une caractéristique marginale et donc à éliminer de la société.

    Ah nan alors !!! :mrgreen:

  • en dehors des devises invoquant la religion ou la royauté :hum:, y’en a pas mal de sympas:
    Brésil Ordem e progresso “l’ordre nait du progrès”
    Nebraska Equality before the law “Egalité devant la loi”
    Saskatchewan Multis et gentibus vires “La diversité de gens fait la force” :-):-):-)
    Virginie-Occidentale Montani semper liberi “Les montagnards seront toujours libres” … ok sans rapport:boulet::boulet:
    et y’a aussi plein de devises poétiques plutôt sympas dans le genre.. renseignez-vous:book:

  • ben tu fais chier matoo. parce que là je pensais que ton blog me faisait chier parce qu’il avait l’air un peu cucul sur les bords. et là paf, tu sors un avec lequel je suis putain de d’accord et ça remet tout en question. bon ben tant pis je continue à te lire alors…
    sinon pour raviolimatt, bien que je sois d’accord pour le principe, jetenais juste à dire que les pédé c’est pas que dans le marais, c’est pas que dans la blogosphère. et qu’on vienne pas me dire que les gay hors paris peuvent vivre leur homosexualité tranquille. A marseille, c’est simple, y’a que des bis…

  • Salut Matoo !

    Je suis un peu à la bourre mais c pas grave… J’aime bien cet article, surtout la chute :
    “Liberté Egalité Fraternité”…
    En ces périodes de campagnes présidentielles, il serait bon qu’on le remette au gout du jour le vieux slogan, comme tu dis :)

    ++
    Matt

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