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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Terminator Renaissance

(Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas voir des vieilleries au cinéma, j’ai seulement des semaines de retard dans mes chroniques !! Huhu.)

En tant que fan du premier Terminator de 1985, mais aussi pas mal du Terminator 2 (avec le fameux T1000 et les superbes effets « métal liquide » de l’époque) de 1991, mais beaucoup moins du Terminator 3 de 2003 (mein gott, ce blog est assez vieux pour en être témoin !!!) avec un Schwarzy fatigué, et une pointe de vigueur dans le dénouement de l’histoire [On dirait que j’ai fini ma phrase, mais en fait, pas du tout, elle ne fait que commencer.], je me suis senti obligé d’aller voir le quatrième, et j’espère ultime, épisode.

A chaque film, il a fallu trouver des trouvailles scénaristiques, selon les capacités visuelles de l’époque, et les ricochets uchroniques qui ont fait le succès de la saga. On a eu le méchant Schwarzenegger de base, puis il est devenu trop « gentil héros » pour lui conserver cette étiquette, et puis le méchant T1000 tout en métal liquide, et enfin la méchante meuf semi-liquide. On était en 1985, puis en 1995 alors que John Connor a 10 ans, et à la veille du jugement dernier en 1997. Donc c’était râpé pour le présent, mais heureusement nous nous sommes améliorés en effets spéciaux.

Nous sommes donc pour ce quatrième opus en 2018, sur une Terre dévastée à la merci des machines, et avec des hommes qui ne font que survivre ou s’organisent en une Résistance menée par John Connor. Seulement, en parallèle il y a un drôle de type, Marcus, dont on comprend qu’il a été utilisé par Cyberdine à des fins de recherches, qui se révèle un cyborg assez couillu, et qui tombe sur le père de John. Mais oui vous savez bien, John est censé envoyer son père dans le passé pour qu’il protège Sarah Connor. Mais le père,qui s’appelle Kyle Reese (joué par le mignon Anton Yelchin, qui a beaucoup moins d’accent russe que lorsqu’il joue Checkov), n’est évidemment pas au courant, et il est une autre cible des machines pour éliminer John.

Je dois avouer que j’ai trouvé le film sympathoche, très divertissant et pas si longuet que cela. Non vraiment, il passe plutôt bien, mais n’est vraiment pas un chef d’oeuvre (surtout pour ce qu’il a dû coûter). Il est doté d’impressionnants décors et effets spéciaux, et rythmé par une action qui n’est que rarement au repos. Donc le volet « entertainment » est parfaitement présent et correct. Pour le scénario c’est autre-chose… Disons que c’est très compliqué et qu’on finit par se dire « putain tout ça pour ça… », alors que comme le suggère BPTP, il aurait été tellement plus simple de buter la grand-mère de John (huhu).

Autant les effets spéciaux, les décors et les scènes sont superbes, autant les inspirations ne sont pas originales. Mais là encore, il est difficile de savoir qui a copié qui. En effet, on retrouve parfaitement les idées et les caractéristiques du premier Terminator des années 80, mais le grain de la photo, les costumes, et une bonne partie des décors dont irrémédiablement penser à l’imaginaire de Matrix. Je vois aussi énormément de « Transformers » dans la manière dont les machines s’articulent et dans la manière de les filmer. Enfin, la vision globale repose sur une ère post-nucléaire qui est relativement galvaudée depuis « Mad Max ». Le cousin de plus proche est sans conteste Matrix, mais je me souviens qu’on faisait déjà à l’époque le parallèle avec Terminator…

Il faut absolument s’arrêter là car le scénario ne souffrira pas une énième resucée, surtout pas après l’ultime scène… Nan, nan, nan. Stop au carnage !!! En tout cas, ce Terminator 4 fournira un excellent choix de dimanche soir désoeuvré. Rien de plus.

L’avis des copines : Anne-Laure, Bon pour ton poil, Jarod_.

Terminator Renaissance

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  • Sauf que Bale a déjà signé pour le 5 et le 6 si cet opus là fait assez de spectateurs. J’ai été franchement déçu par cet épisode, alors que j’adore les 2 premiers (d’ailleurs, je recommande de voir la version longue de Terminator 2 : le gros quart supplémentaire est vraiment sympa)

  • Exact, niveau intertainment c’est très bien, et même pas si mal, mais pour le scénar, l’enceplalo reste dangereusement plat. Surtout quand on ne trouve rien de mieux à faire qu’utiliser une facilité comme le résumé du début, et hop, on case tout ça sans trop se prendre la tête. Plus les dialogues formidables du style “vite il faut fuir” tout le long. Encore un pop corn movie de l’été vite vu vite oublié.

  • +1 Marcus
    +1 a Terminator 1950 : Opération Mémé Connasse (pardon, “Connor”)

    Sinon, rien à dire sur le film à part que c’est une bouse emballée dans du papier brillant quoi.

  • Une bouse ma foi bien emballée :-)

    Je pense qu’il fallait voir ce film pour ce qu’est devenue la licence Terminator à partir du troisième épisode ^^ et je trouve même que les Chroniques de Sarah Connor sont plus réalistes que ce dernier film.

    Enfin pour ce qu’il est, un superbe film d’action avec des robots scintillants et tout et tout, j’ai eu un superbe dimanche soir désoeuvré =]

  • En tant que lesbienne refoulée, j’ai beaucoup apprécié la présence de Moon Bloodgood, la bombe anatomique qui allume Marcus. :D (et Marcus évidemment hein)

  • Ah qu’il est sévére! Dans Batman, ça faisait assez ridicule c’est vrai, surtout enongé dans sa combinaison latex mais là ça correspond bien au perso (tout en nerf) et puis c’est bcp moins systématique et beaucoup plus habité comme interprétation vocale. Christian Bale sans la voix, c’est comme Annie Cordy sans les couettes….c’est pas possible!

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