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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Quinnford + Scout

Quinnford + Scout

J’ai posté hier à propos du film Weekend que j’ai particulièrement aimé. Et un lecteur m’a donné sur touiteur un lien vers deux gars dont le travail a largement inspiré l’univers du film. Quinnford + Scout sont donc deux photographes en couple (plus maintenant) qui ont documenté leur relation par le biais de la photo. On trouve sur le site des sets assez extraordinaires qui figurent ce couple. Parfois intime, un brin sexuelle et sensuelle, très romanesque et souvent formellement superbe, leur photo est à la fois témoignage et manifeste.

Le film n’est pas sur eux, mais voilà ce qu’on peut lire :

In mid-2010 we were thrilled to meet and talk with film director (and now good friend!) Andrew Haigh about his new film that he was beginning work on – a story of two men who meet over a weekend and amongst many other things, fall in love; our work was lucky enough to set the scene in the imaginations of many.
Come October 2010, and Weekend is in production in Nottingham, and we were brought on set to photograph the film, its actors, and the sets – providing not only promotional stills but imagery that would show the story within the scenes.

Ils ont donc participé au film, mais leur empreinte est tellement visible que la filiation des photographies de plateau et leurs propres clichés de couple est tout à fait flagrante. Et donc la résonance avec mon ressenti me fait sourire, c’était bien cela cette authenticité et sincérité dans le film, et cette incroyable ambiance photographique de certains plans… Leurs sets personnels et artistiques (donc “professionnels” ?) sont troublants de beauté, et leurs charmes ne sont évident pas étrangers à mon engouement soudain (héhéhé).

C’est certainement la qualité de leur photographie qui fait qu’ils ne sont pas à considérer comme deux photoblogueurs (que) purement narcissiques. Cette exposition de l’intimité me fait toujours penser à Nan Goldin (dont l’exposition à Pompidou en 2000 m’a marqué pour la vie) qui avait déjà fait cela, il y a bien longtemps avec un talent de dingue. C’est encore la preuve manifeste que l’on peut tirer quelque-chose d’incroyablement artistiquement fécond de cette autofiction par l’image.

Quinnford + Scout

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