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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Le Grand Ecart ou Tous les garçons s'appellent Ali (Patrick Cardon)

Le Grand Ecart ou Tous les garçons s’appellent Ali (Patrick Cardon)

Le livre est sous-titrés “vignettes post-coloniales” et c’est aussi cela qui m’a gêné parmi d’autres choses. En effet, il s’agit d’une série d’histoires, des plans cul ou plus ou moins sentimentaux en réalité, vécues de 1977 à 2004 et racontées par Patrick Cardon. On comprend rapidement qu’en effet l’auteur a un faible pour les maghrébins, et j’ai eu plutôt du mal avec justement ce côté “post-colonial” si bien assumé. Cela pourrait ressembler à des Tricks de Camus mais il n’y a ni le style ni le souffle qui vont bien.

Pourtant il se déroule une petite musique charmante tout au long de ces saynètes (des expériences jetées sur le papier, des lettres, des extraits de journaux etc.) mais je trouve qu’aujourd’hui cela ne justifie plus un bouquin. On trouve pareil dans des blogs, et cela pourrait à la rigueur servir de base à quelque chose d’autre. On aurait édité cela il y a 15 ans, cela pouvait encore avoir un certain impact et intérêt, mais là ça m’a fait l’impression de lire la version vaguement érotique du Harem de Cadinot (pour les connaisseurs). Il y a aussi un côté très “vieux pédé” mais que j’aime bien pour le témoignage que cela représente. Sinon ce n’est pas Nicolas Pages ou Guillaume Dustan non plus…

Je pense que le livre se veut un petit opus léger et c’est ce qu’il est, mais presque trop du coup. Sa lecture ne m’a pas happé ou intrigué, et j’en ressors assez indifférent au final.

 Le Grand Ecart ou Tous les garçons s'appellent Ali (Patrick Cardon)

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