Ca commence par du Pennac, du Pennac dont je suis habitué et féru. Et puis c’est tout autre chose, mais c’est vachement bien.
J’avais simplement vu une interview à la téloche de l’auteur (Daniel Pennac donc) assez laconique (version Pernaud du midi en semaine) où il expliquait son dilemme avec la critique. Il expliquait en substance que soit il continuait dans la même voie et certains allaient lui reprocher de toujours faire la même chose, soit il innovait et d’autres regretteraient l’avant. En fait c’est bien, c’est son univers, sa narration tellement fluide, pétillante et pétulante, entrecoupée de morceaux de réalité, de son histoire à LUI, Pennac. Histoire dont on ignore si c’est réellement biographique ou un simple canevas vigoureusement brodé.
Cela donne un roman où on a l’impression d’approcher cet auteur fantasque et sage à la fois, tout en se délectant d’un récit de grande qualité. Bref, c’est bien !