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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres

J’ai donc finis ce bouquin de Nina Canault qui m’a inspiré le post précédent.

L’objectif est d’expliquer le phénomêne de fantôme ou névrose transgénérationnelle. C’est-à-dire que l’on peut hériter des non-dits de nos parents et grand-parents, ces non-dits peuvent rester en sourdine des années et déclencher un jour une maladie psychosomatique (un cancer dans certains cas gravissime), lors d’une naissance, d’un décès ou de manière illusoirement opportune.

Le livre est bien fait car il se veut le reflet de l’étude d’une journaliste scientifique qui fait preuve de beaucoup de pédagogie. Il s’agit pour elle de présenter ces nouvelles tendances et recherches par le biais de ses protagonistes, et avec des exemples à l’appui.

J’ai surtout été étonné par le ton des psychanalistes et autres scientifiques qui fuient finalement le déterminisme dont on est tant habitué, pour reprendre à leur profit des notions beaucoup plus spirituelles. En effet, on peut vraiment rapprocher cet effet transgénérationnel d’une certaine “hantise” (d’où le terme de fantôme).

J’ai été fasciné par la manière dont on aborde les divers courants de pensée et leur application clinique, cela donne à la fois l’aperçu d’une nouvelle manière de concevoir la formation de l’esprit humain et un vernis intéressant pour entamer une démarche personnelle.

Sans bouleverser mon existence, ce bouquin a mis la lumière sur des interrogations que j’avais sur la notion de culpabilité mais surtout sur l’importance du langage pour l’homme. Et plus que jamais, je suis persuadé que vivre c’est communiquer, c’est échanger, c’est parler. Le verbe fait l’homme.

Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres - Nina Canault

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  • Pourtant j’avais un prof d’anthropologie qui nous avait expliqué, de manière d’ailleurs très émouvante, en quoi on pouvait considérer que la communication n’existe pas vraiment. Nous vivons chacun dans nos bulles, condamnés à se répéter ce que l’on sait déjà. Il parlait de non-communication. Il faudrait réellement que je redéveloppe ce qu’il avait dit, un jour, dans un post.

  • Quand je parle de communication c’est surtout d’éviter les non-dits. Car les non-dits en eux-même en sont une forme. On croit qu’on est neutre quand on ne dit rien, c’est complètement faux. On est au contraire complètement dans l’action. Donc je crois que les deux manières de concevoir la communication (selon ton prof d’anthropo, et la psycho) sont deux voies totalement distinctes non ?

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