Et hop, une porte refermée, un courant d’air et elle est partie.
V. ou Virginie a franchi le pas de notre appartement et s’en est allée vers de nouveaux horizons. Elle quitte Paris à l’instant et part s’installer (essayer dans un premier temps) à Montpellier. Elle va dans un premier temps squatter chez un pote là-bas, mais je lui fais confiance pour vite trouver un boulot et un chez-elle. Elle a déjà un entretien dans la poche, je croise les doigts.
Je me sens tout petit, tout seul, tout pas bien. C’est un de mes piliers amicaux ici et je crains de ne jamais la retrouver comme ces deux dernières années (on se connait depuis 10 ans en fait) qui furent particulièrement proches et intenses en événements. Néanmoins on s’est assez parlé pour savoir ce qu’on ressent l’un pour l’autre et surtout l’importance que revêt notre amitié dans notre équilibre quotidien, alors on va tout faire pour naturellement continuer à communiquer et nous voir.
Mais là, ça fait glups.
J’ai organisé un p’tit dîner hier avec elle, Do et M., et elle est restée dormir ici cette nuit. Le dîner était bien cool et détendu, on a beaucoup discuté et échangé. Je sentais le malaise tangible, mais on a tous fait un effort pour que cette dernière entrevue avant son départ soit exactement identique à toutes les autres. J’ai même innové dans un plat pas mal du tout… avocat, melon, pastèque et basilic ! Nickel !! 8)
Là on se prépare, on part deux jours en week-end à la campagne. Je vais un peu faire le vide, et tenter de me reposer un peu car je suis très très fatigué. Je crois qu’il y a le boulot et aussi les vacances approchantes qui rendent la situation un peu fébrile. Fébrilité qui se reproduit entre M. et moi d’ailleurs. Aussi on a tous les deux hâte de partir en vacances et de nous retrouver avec sérénité et euphorie.
Goodbye Virginie, et bonne chance. :)
Aïe, ça y est, elle est partie..? C’est poh cool. Allez, vous vous reverrez quand-même, Montpellier c’est 3h20 en TGV.
Je suppose que c’est pas tant la distance le problème, c’est les expériences qu’on ne vit plus ensemble. C’est plutôt ça qui éloigne vraiment.
Okay… j’aurais pu trouver un truc plus encourageant à dire…