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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

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J’ai pas envie d’écrire aujourd’hui, je suis trop éreinté… Putain, ce que je suis las.

Allez, back home, je vais me faire chouchouter ce soir, je ne suis capable de rien d’autre que me jeter dans mon canapé. J’ai la tête tellement pleine de segments d’industrie, de processus de conception, de gestion technique de document, de maîtrise collaborative en ingénierie concurrente du concept à la fabrication en passant par toutes les étapes de design etc. et j’en passe et des meilleures… Arf. Quel job de con alors ! Du coup, je suis lobotomisé, et j’ai envie d’un gros calin avec mon p’tit bébé tranquilou.

Enfin, ce dernier voit une copine, alors je pense que je vais emmener Virginie dîner au XO Café, rue du Faubourg St Antoine, pour profiter tout de même un peu de notre vendredi soir. En outre, elle a passé toute la journée à revoir sa thèse de pharmacie avec une prof de fac, donc je pense qu’elle aura aussi envie de se changer les idées.

Je me suis encore marré aujourd’hui avec un des mecs en freelance dans mon bureau, qui est très sympa, mais qui scande toutes les cinq minutes un « Oh le pédé ! ». J’ai eu beau lui dire que ce n’était pas grave et que je ne lui en tenais pas rigueur, il s’excuse à chaque fois, et tout le bureau éclate de rire. Il s’est justifié en disant qu’il n’avait jamais bien réagi à cela jusqu’à me rencontrer mais que ce n’était pas normal et qu’il fallait qu’il se corrige. Et dix secondes à peine après, un autre collègue se fâche contre un mec au téléphone, il raccroche brutalement et déclame : « Mais quelle vieille pédale celui-là ! » et le bureau repart dans une autre crise d’euphorie. ;-) Néanmoins, j’ai trouvé l’attention délicate. D’ailleurs, je remarque que c’est de plus en plus fréquent, du moins dans mon univers. Et de l’expérience que j’en ai, et celle de mes proches, je constate qu’on vit mieux sa pédésexualité quand elle est exprimée naturellement. Evidemment, on peut ne pas du tout en parler, mais j’ai une manière de me concevoir au boulot qui mélange un minimum ma vie privée aux conversations que j’ai avec les collègues que je fréquente. Cela me paraîtrait donc incongru de me désexualiser à leurs yeux. En outre, je ne suis pas le chantre de l’hétérosexualité, donc il vaut mieux le dire, plutôt que de subir les messes basses et les rumeurs délétères des tartuffes. Les gens se font toujours des films, alors que la réalité est finalement beaucoup plus simple et idoine.

J’ai reçu cette image ce matin, et j’ai ri pendant 10 minutes. :-)

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