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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Poilade thérapeutique

Il est 19h57, je suis dans le TGV pour Paris et je joue les businessmen (en seconde classe, arf) en tapotant sur mon portable un post tout frais de mon week-end passé à Montpellier. Je suis surtout extrêmement content d’avoir pu passer du temps avec Virginie. On était vraiment tous les deux ensemble tout le temps, et cela nous a permis de nous retrouver après quelques mois d’absence. Le téléphone ne compense vraiment pas le contact physique, et la parole échangée face-à-face. Outre cela, il me fallait connaître son environnement, son appartement, ses fréquentations et son copain pour me raccorder à son nouvel univers et mieux appréhender notre relation. En deux jours et demi, nous nous sommes épanchés des heures sur nos histoires réciproques et autres simagrées de jeunes filles amoureuses (ouai de temps à autre, je crois que je peux être assimilé à cela).

J’ai donc passé pas mal de temps à déambuler dans les rues de Montpellier en douce compagnie, j’ai aussi eu le plaisir de faire la rencontre de D., le copain de Virginie. Il est carrément pas mal le bougre… Pas bavard, pas expansif, diablement charmant, très mec quoi comme attitude. D’ailleurs ce trait de caractère fut le sujet de bien des conversations et controverses durant ce week-end. C’est dur pour une nana hétéro un peu évoluée de réussir à trouver un mec qui puisse concilier une certaine sensibilité, velléité de communication et ouverture d’esprit, avec une attitude masculine et foncièrement virile. Affaire à suivre…

Ce matin, nous nous sommes levés assez tôt car mon amie voulait me faire connaître un club très particulier où elle s’est rendue quelques fois le dimanche. Il s’agit d’un club où l’on enseigne et surtout l’on pratique le Yoga du rire ! Il s’agit d’un groupe d’une petite vingtaine de personnes (majoritairement des femmes évidemment) sous l’égide d’un maître ès Poilade, qui passent une heure à se relaxer en faisant divers exercices ayant pour seul but celui de se marrer. J’ai donc passé 60 minutes absolument éreintantes à rigoler à gorge déployée avec des gens que je ne connaissais pas. Cette expérience vaut vraiment qu’on la tente une fois. Je comprends que certains puissent même y trouver une certaine thérapie. En effet, quelques personnes présentes avaient clairement besoin de s’exprimer, de communiquer et de délivrer une tension nerveuse qui les contracte. Et manifestement, le fait de rire comme ça, pour rien, juste en se regardant et en faisant des jeux débiles, en apprenant à respirer par le ventre et à chasser toute son anxiété est un moyen à la fois sain et véritablement efficace. Vers la fin de la séance, on devait s’allonger et se laisser aller à exprimer toute son hilarité. J’étais à côté de Virginie, et magiquement nous nous sommes rappelés nos crises de rire du lycée. On s’est regardé, et j’ai commencé à libérer mon rire le plus ridicule et communicatif (un truc grave de chez grave !). Elle m’a rendu la pareille, et alors pendant un marathon de 10 minutes nous avons euphorisé toute la salle sous nos salves de rires et d’éclats jubilatoires. Je crois que c’est le moment du week-end où j’ai senti que la complicité et l’intimité qui nous liait était un sentiment pérenne et auquel je tenais plus que tout.

Ensuite, nous sommes allés voir la mer, je tenais vraiment à aller à la plage, surtout avec un temps si radieux. On s’est baladé tranquillement en flânant le long de la côte (avec Palavas-les-Flots d’un côté et La Grande Motte de l’autre, arf arf). Plus tard, on est revenu sur Montpellier et on s’est promené de nouveau dans la vieille ville. Et puis, elle m’a raccompagné à la gare, nous nous sommes embrassés, et je suis parti. Pou !

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