MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Ah mes aïeux !

Je suis un gros dormeur, mais aussi un fantasque et invétéré rêveur. Rêveur autant nocturne que diurne, mais pas nyctalope, je vagabonde sur des chemins oniriques et suis dans la lune aussi bien dans mon lit, que dans le train ou bien quand je marche dans la rue. Ce matin, je me suis réveillé assez rapidement et soudainement, ainsi mes derniers songes ont été capturés par ma conscience balbutiante.

J’étais en train de rêver à ma famille, ceci certainement lié à ma déconvenue du week-end, et notamment à mes grands-parents. Je les ai peu fréquenté en définitive, le dernier membre de cette tribu disparate est décédé en 1993, et sinon les autres je les ai connu gamin, ou alors pas du tout pour l’un d’eux. Je considère, néanmoins, et je ne sais pas d’où me vient cet attachement, qu’ils m’ont légué un sentiment assez curieux en terme de racine. En effet, j’ai un grand-père paternel algérien, une grand-mère paternelle allemande, un grand-père maternel portugais et enfin une grand-mère maternelle française. Je porte la marque de cet éclectique atavisme dans mon nom, mais surtout dans mes seconds prénoms qui sont Malek et Manuel. J’ai toujours eu beaucoup de fierté à revendiquer ces multiples provenances, et autant de regret à n’avoir pas grand-chose d’autre à briguer, vu qu’ils ont abandonné tout lien avec leurs pays ou cultures d’origine.

Ils sont donc morts, certains m’ont beaucoup transmis, d’autres moins. Je n’ai pas connu le Manuel dont je porte le nom (son ex-femme me disait que je ne perdais pas grand-chose !). Pour d’autres, ce sont des souvenirs de mômes, des bribes de conversations mais surtout beaucoup de regards et de sensations. Je suis un athée ou du moins un agnostique convaincu, aussi je ne sais pas ce qu’il est advenu d’eux, je vois simplement qu’ils sont en moi, dans mes souvenirs et les images de mon passé, nimbés de beaucoup de tendresse et d’amour.

J’ai rêvé qu’ils étaient tous les quatre ensemble à veiller sur moi, un peu à la manière des ancêtres des religions asiatiques ou ceux des croyances amérindiennes. Je les voyais (et c’est vrai qu’ils se connaissaient bien) comme faisant tout leur possible pour que j’aille bien, me défendant des méchants pas beaux, et m’aidant à faire les meilleurs choix. Notamment, je vois bien mon grand-père algérien, il était comme sur une des photos que je kiffe particulièrement où il est très jeune et il porte un turban avec un tatouage sur le front (que je ne lui ai pas connu). Ensuite, j’ai du faire une curieuse association d’idée car je les vois un peu comme dans « Mulan » de Disney. Du coup, mes ancêtres m’envoient une bestiole pour m’aider, comme un animal totem ou un dieu tutélaire qui prend soin de moi. C’est un dragon comme dans « Mulan » aussi, et animal mythique que j’aime beaucoup (j’en ai un tatouage et c’est mon signe chinois). Mais à partir de là, mes sensations changent et je ne comprends plus trop ce qu’il se passe. Le dragon me porte comme endormi sur son dos, et je suis super excité. Je sens des sortes de tentacules sur moi, qui courent sur mon corps lascif. Et j’ouvre un oeil pour constater que M., mon dragon tutélaire, a sa main sur moi et me caresse le ventre complètement dans les vapes, ce qui me met dans un état plutôt tendu et me sort de ma torpeur.

PS : Hum humm… Encore un bon sujet de réflexion pour Sigmund…

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