Hier soir, j’ai fait la connaissance d’un charmant brésilien doté du plus antique des prénoms : Plínio (j’adore ce patronyme). A la base, il m’a écrit en tant que lecteur de mon blog, et puis de mails en mails, nous nous sommes rencontrés (il m’avait rassuré et M. aussi en disant qu’il avait un copain lol). Il est gémeaux comme moi, et nous avons réellement beaucoup de points communs et surtout une même soif de découverte de l’autre. Nous avons donc discuté autour d’un verre, je suis toujours baba de ces globe-trotters qui sont nés aux antipodes et qui résident à Paris, c’est-à-dire, en comparaison au Brésil, en Terre Adélie (climatiquement parlant).
Ce garçon est né au Brésil a fini ses études à New York, est venu au Portugal et a atterri en France ! Une expérience pareille associée aux rencontres et aventures qu’on doit vivre en bougeant comme cela, doit vraiment être une extraordinaire source d’enrichissement. Et ça se sent quand on parle avec ! En quelques minutes, je regrette d’être le gaulois de base qui a cru découvrir la vie en partant une année étudier en Angleterre. Je veux revenir quelques années avant, je veux partir à la conquête du monde !! Meuh non… En outre, je plains tout de même les gens qui séparés de leurs racines doivent d’adapter à une langue, des moeurs et une société différente de la leur. Je suppose que c’est à double-tranchant… un défi et une découverte passionnante, un dépassement de soi, une manière de se trouver, mais aussi la réalisation de son attachement à sa famille, sa langue, sa culture, ses us et ses repères.
Allez pas de regrets… j’ai encore le temps de péter un boulons et de partir quelques années trouver le Graal dans un ashram au coeur du désert de Gobi.
Les voyages forment la jeunesse. Je te conseille l’écoute de Barbara – Les voyages. ;)
Oh non ! Pas Barbara siouplé !