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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Cécoin du uc

Hier, j’ai passé une journée top en compagnie de Diego. D’ailleurs quand je pense qu’il va probablement quitter Paris bientôt, ça me fout le bourdon à l’avance… je n’ai pas de chance moi alors, d’abord Virginie et puis Dieg.

On a passé du bon temps ensemble et c’est vrai que cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas retrouvé juste tous les deux pour glander dans Paname. Au départ, nous avions prévu de bruncher chez les tapioles, donc nous nous étions donnés rendez-vous devant les Marronniers. Or depuis longtemps, on se disait avec mon pote qu’on devait absolument tenter un repas dans cette antre de l’élitisme gay à deux balles : La Maison Rouge. Un établissement très « A Gay » comme on dit avec Diego, en allusion aux Chroniques de San Francisco où Armistead Maupin décrit une certaine population gay hyper sélective et faisant des catégories sociales d’homos, jaugées selon la fortune, la profession ou la famille. Nous avons donc franchis l’enceinte de ce haut-lieu de la petite bourgeoisie homosexuelle pour savoir si vraiment la bouffe et le cadre étaient à la hauteur de leur ardoise.

Je ne vais pas critiquer la qualité de la nourriture sur un brunch, mais disons que pour un brunch à 24 euros c’était bien ordinaire. On est très bien assis par contre, et la déco n’est pas mal (c’est tout de même TRES Café Costes). Nous avons été servi par un joli jeune homme mais pas un canon non plus, et pas hyper obséquieux non plus. Mais surtout, les gens !!! Oh là là, les gens !!!! Tous hyperlookés (un dimanche midi nan mais oh, ça va pas la tête là les pédésexuels ?!!), hyper pincés et précieux, parfumés, coiffés à la perfection (pas génial mais pas un cheveux de travers), habillés en créateurs et tout. Et pas un bruit, pas un rire, pas un éclat de voix. Non non. Des gens comme il faut, qui savent bruncher avec le style et la classe inhérents à leur appartenance sociale. Ce n’est résolument pas un endroit pour moi. Mais j’essaierai d’y dîner une fois, on ne sait jamais, je changerais peut-être d’avis alors. Enfin, nous avons résumé la doctrine de l’endroit en une expression idoine : « cécoin du uc ».

Ensuite, nous j’ai traîné mon ami à l’expo Zao Wou-Ki dont c’était le dernier jour au Jeu de Paume (Paumé ? Naaaaaan !), mais ce n’était pas la peine, il devait y avoir au moins une heure de queue dans le froid sibérien. J’ai par conséquent laissé tomber à regret, j’ai honte de moi car c’est un de mes peintres fétiches, et que j’ai rarement vu exposer à Paris. Nous avons décidé d’aller aux Halles pour voir si on pouvait se faire une toile, et nous avons constaté qu’à peu près la moitié de la ville de Paris avait eu la même dominicale pensée. Du coup, nous nous sommes repliés sur le MK2 Beaubourg pour un choix plus éclectique et certainement moins populaire ! Et là dans le genre indépendant, on a frappé fort avec un film suédois-norvégien dont je me souviendrai : « Kitchen Stories ». Diego aussi s’en souviendra… entre deux bâillements (ça me rappelle Manu la dernière fois, mouaaarf !).

En fin de journée, j’ai rejoint le foyer conjugal où j’ai attendu le retour du mari prodigue (déjàààà ?!!), et nous avons passé une bonne soirée de chaleureuses retrouvailles. :mrgreen:

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