MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Mon sauveur

M. est revenu hier soir avec un peu d’avance puisque je ne l’attendais qu’aujourd’hui. J’étais content qu’il soit déjà de retour, il m’a manqué comme un dingue pendant ces quelques jours d’absence en Bretagne. Cela m’a fait du bien aussi de me retrouver un peu seul à fourgonner dans l’appart’ tranquillement comme quand j’habitais seul. J’ai pu me reposer un peu, et surtout récupérer un peu d’un sentiment d’indépendance salvateur quand on vit à deux. C’est vrai que je me sens épanoui et heureux avec lui en couple et dans un même appartement, mais je n’étais pas le genre à aspirer absolument à cela avant de le rencontrer. M. est génial pour cela (aussi) car on se ménage chacun pas mal de temps pour soi, et par exemple voir nos potes l’un sans l’autre n’est pas du tout un tabou. Parfois, j’ai besoin de passer une soirée seul et du coup, je profite qu’il voit un de ses amis pour cela, et réciproquement je le laisse aussi respirer.

Par contre, s’il y a une chose que j’adore dans la vie en couple, c’est dormir avec mon bébé. Ca, c’est vraiment devenu une accoutumance dont je ressens vite le manque quand nous ne sommes pas ensemble. Le lit est grand, vide, froid… pou !

Et puis, il y a aussi que je suis un être complètement détraqué et maboul. En effet, quand je suis seul chez moi, je me fais souvent des frayeurs, et des frayeurs bien familières, des peurs de mômes ou d’adolescents qui ressurgissent alors. Bien sûr, j’ai moins peur qu’avant, mais cela se manifeste alors plus comme une angoisse insidieuse. Par exemple, quand je suis sous la douche et qu’il n’y a personne dans l’appartement, j’ai deux trucs bizarres qui me viennent en tête encore aujourd’hui. D’abord j’ai peur de me faire poignarder dans ma douche (Merci Psychose…), ensuite j’ai peur d’être aspiré dans l’évacuation de l’eau (Merci Freddy et ses griffounettes). Et lorsqu’il fait nuit, j’ai peur des vampires ! Il y a toujours un Nosferatu pour se cacher dans le noir, et surgir pour me faire du mal. En général, la frayeur monte quand je me couche et que j’éteints tour à tour les lumières.

Alors évidemment, quand Super M. est là, je n’ai rien de tout cela en tête. Il ma rassure, et si j’ai peur, son simple contact me suffit pour me rassurer. Hummm si doux, si chaud, si tendre… Et plop, plus de méchants.

Dites, c’est grave docteur ?

C’est drôle que je sois toujours la proie de ces images infantiles que j’ai depuis longtemps exorcisées par le simple exercice de la raison, mais qui, comme une pollution résiduelle, sont encore des références mentales instinctives. Enfin, ça ne m’empêche pas de dormir, ni ne m’effraie vraiment, c’est plus une impression vite dissipée et qui me fait me dire que je suis un gros psychopathe de base.

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  • Je crois que l’image de Matoo aspiré par l’evacuation d’eau de la dooche va rester gravée dans mon cerveau perturbé… ( quelle diametre déja l’evacuation de la fameuse dooche?)…

  • Tu sais, y en a qui se font des peurs non pas pour eux, mais pour l’autre quand il oublie de les appeler. Genre moi quand mon chéri rentre avec 2 heures de retard et que son portable est éteint
    Le coup de dormir seul, là, j’avoue, c’est tout pareil ici. Pendant 3 jours, je n’ai pas dormi avec mon chéri et il m’a grave manqué.

  • Rien de grave, rassure toi !
    Nous sommes tous des névrosés et nous avons tous nos propres psychoses…
    Freud, vois dans nos psychoses, une forme spécifique de perte de la réalité avec régression de la libido sur le moi et éventuellement constitution d’un délire comme tentative de guérison. :-D

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