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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

21 grammes

Ce film pourrait être considéré comme un simple exercice de style, mais c’est beaucoup plus que cela, grâce à des comédiens excellents et une direction d’acteur vraiment puissante. L’originalité tient, il est vrai, dans le montage monstrueusement saccadé qui fait que le film est découpé en une myriade de scènes dont l’ordre est chaotique. Mais évidemment, malgré la légere sensation de désorientation, on se fait vite à la technique et petit à petit, on a une intrigue qui est de plus en plus précise et complète.

Du coup, c’est difficile de raconter un peu l’histoire, vu que la chronologie même du film est dans le désordre. Disons simplement qu’il s’agit de trois personnages et leurs familles, que l’on suit et qui sont liés par un drame. Les trois acteurs principaux sont incroyables : Sean Penn, Naomi Watts et Benicio Del Toro. Ils sont bluffants d’authenticité et de crédibilité. Les rôles secondaires sont aussi bien tenus par, notamment, une Charlotte Gainsbourg très convaincante.

Le rythme est haletant et soutenu par un thème musical très prenant et qui souligne bien les moments les plus désarmants et émouvants. On peut un peu être perdu de temps en temps, avec cet anachronisme permanent qui montre d’abord des personnages qui se connaissent, et ensuite les mêmes personnages qui se rencontrent tout juste. A un moment, on se demande même qui est la vraie femme de Sean Penn !?

Bon par contre, je ne comprends toujours pas vraiment le sens du titre du film…

21 grammes

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  • Pour ma part j’ai aussi pensé au dernier souffle expiré, mais le volume d’air est bien en dessous de celui escompter pour atteindre les 21g ; C’est peut-être effectivement la perte d’O2 démontrer par nos amis les souris, mais l’idée de l’âme qui s’envole me convient beaucoup plus.
    En tout cas excellent film.
    Tchô ;-)

  • non moi je pense pas que ça soit un truc scientifique que on perd de l oxygène ou bien toutes cettes merdes moi je pense (que ces l ame ou bien l esprit qu on perd mais qui va savoir ca ) je pense qu on ne peut pas le prouver, la réponse et au fond de vos coeur seul vous connaiser la réponse pour ma part moi je vote pour l ame … a vous de décidez

  • Enfin, pour être plus clair, il semblerait qu’une légende courre disant que lorsqu’on meurt, on perd 21 grammes. Et toute la question, c’est où passent ces 21 grammes.

  • Oui, mais à la fois, l’âme n’est jamais explicitement mentionnée comme élément de l’histoire. Vu qu’il est dit que c’est le poids que l’on perd lorsque l’on meurt, je dirais que ces 21 grammes représentent tout simplement la mort, qui est d’autant plus le véritable lien entre ces personnages condamnés à une demi-vie à la suite dudit drame.

  • je suggèrerais donc que 21gr serait le poids de la vérité ?
    Ca n’a probablement aucun rapport avec le film mais tant pis :
    Puisque selon la croyance des anciens égyptiens, lors de la pesée de l’âme d’un défunt, Anubis placait dans une balance, d’un côté le coeur du mort (que la momie a sur elle), et de l’autre, une plume de Maât, déesse de la Vérité.
    Pour les egyptiens le coeur était le logement de l’intelligence.
    Si le coeur est lourd des fautes que le vivant a commises, la balance s’incline de son côté : pas de vie éternelle, le mort est englouti par la grande dévoreuse à tête de crocodile, crinière de lion et corps d’hipopotame.
    Mais si la balance reste en équilibre, Osiris déclare le mort digne de vivre à ses côtés. Non seulement il a gagné la vie éternelle, mais il devient lui-même un nouvel Osiris, il se confond dans le grand Dieu.
    21 grammes, le poids qui sépare un homme d’un Dieu ?

  • les 21 grammes c’est pile quand on meurt? à l’instant même?

    ils ont trouvé ça comment? ils ont attendu patiemment que quelqu’un meure pour le peser??? ou ils ont tué les mecs directement?

    en plus ils ont une super balance qui pèse au gramme prés…

    je vous rappelle que quand on meurt, le corps se vide par ses deux orifices (salive et glaires buccales en haut, merde en bas)… c’est plutôt 5 ou 6 kilos…

    5 kilos de merde pour 21 gramme d’âme… houa…

  • Les 21 grammes en question représentent le moment précis de la mort. J’ai entendu dire que le chiffre n’avait rien de sûr par contre, mais qu’il y a bel et bien cette infime perte de poids à cet instant. Après, oui, bien entendu, tu te vides et ça devient autre chose.

  • mais qui a eu l’idée de peser quelqu’un au moment où il rend son dernier souffle… et surtout, si étude il y a, combien en ont-ils pesé?

    et puis 21 grammes, c’est pas le poids de l’air que tu expires une dernière fois? ça fait trop lourd?

  • Ah ça, après, je dois avouer que mes sources s’arrêtent aux niveaux de diverses critiques ciné, donc je ne sais pas d’où viennent ces études… :-D

  • En tout cas Innaritu est d’une effarante prestance au montage. Cette aisance nous permet de suivre un récit qui chez d’autres paraitrait chaotique et parfois peu pertinent. En revanche, quelques détails me gènent: la vilaine avorteuse qui n’a qu’à aller se faire voir, alors que la maman défenseuse de légitime défence, elle, à le droit de perpétuer la chair du héros. Un peu chelou, non?

  • une étude a été faite sur des souris, elles perdent bien du poids au moment de la mort mais si on les met dans un tube, elles n’en perdent plus. Ca viendrait d’une perte d’oxygène des tissus… A moins que l’âme reste enfermée dans le tube !

  • L’air que l’on expire une dernière fois était une bonne idée, mais je me souviens que mon chat a cessé de respirer au moins 5 minutes avant que son coeur ne cesse de battre… :cry:

    La perte d’oxygène des tissus, pourquoi pas, sauf que nos tissus ne meurent pas instantannément tous en même temps après le dernier battement de coeur…! Donc ça reste une explication douteuse.

  • Est-il prouvé scientifiquement que nous perdons 21 grammes lors de notre mort ? Et pour les animaux en est il de même ? Et pour les plantes qui sont aussi des organismes vivants ?

  • eh bien il s’avererai que les 21 grammes soit disant perdues à la mort sortiraient d’un roman de science fiction daté de 1931, d’André Maurois: “le peseur d’ames”

    il y a également eu une serie de rumeurs qui ont débuté dans les années 90 comme quoi des scientifiques allemands (voir même parfois russes selon les sources) auraient pesé des mourrants, ainsi que des animeaux, et mesuré des differences de poids après leur mort, mais l’info est démentie par l’Université Technique de Berlin.

    et je n’ai été capable de trouver aucune publication serieuse (pourvues de sources vérifiables) sur le sujet.

    jusqu’a preuve du contraire, il ne s’agit que d’une légende urbaine helas ;-)

  • 21 grammes, le poids d’une âme…

    En avril 1907, le docteur Duncan McDougall de Haverhill, Massachusetts, publie dans l’American Medicine le résultat d’une série d’expériences qu’il a réalisées dans le but de prouver que l’âme humaine a une masse et donc une réalité physique. Cet article, intitulé: “Hypothèses sur la substantialité de l’âme et preuves expérimentales de son existence” [1] est disponible en ligne sur de nombreux sites.

    Le plan de la démonstration du Dr McDougall suit le schéma de la méthodologie scientifique: hypothèses, établissement d’un protocole, observations expérimentales puis interprétation des résultats et conclusions.

    Regardons cette étude dans le détail.

    Hypothèses

    Le docteur McDougall cherche à démontrer la réalité physique de l’âme humaine. Il suppose dans un premier temps que:

    H1: l’âme humaine existe et est liée organiquement au corps jusqu’à la mort.

    H2: l’âme humaine occupe un espace dans le corps physique et a une masse.

    H3: l’âme humaine quitte le corps au moment de la mort physique.

    Protocole expérimental

    Si ces hypothèses sont vérifiées, McDougall en déduit qu’une perte de masse due à la séparation de l’âme et du corps doit être mesurée au moment de la mort d’un être humain. Il raccorde donc un lit d’hôpital à une balance relativement précise et y place des sujets mourants dans le but d’observer cette variation de masse. Avec ce dispositif expérimental, McDougall ne mesure donc pas directement la masse du corps avant et après la mort mais la variation de masse du lit sur lequel repose le sujet, au moment de sa mort.

    McDougall réalise deux séries d’expériences: la première avec 6 patients humains, la seconde avec 15 chiens. Son dispositif lui permet de mesurer l’éventuelle variation de masse au moment du décès avec une précision de 5,67 g (2/10 d’une once [2]) dans la première expérience et de 1,77 g (1/16 d’une once [2]) dans la seconde.

    Précautions expérimentales

    La difficulté du protocole consiste à s’assurer que l’éventuelle perte de masse mesurée ne peut être imputée au mouvement, par les voies naturelles (bouche, nez, pores, anus…), d’aucune autre substance identifiée. McDougall en conclurait alors que la perte de masse ne peut être due qu’à la disparition d’une substance inconnue, assimilable à l’âme. Il lui faut donc être sûr que la masse de tout autre fluide (air, eau, urine…) ou matière (fèces, cheveux, peau…) s’échappant naturellement du corps est prise en compte et/ou mesurée précisément.

    McDougall vérifie en se plaçant sur le lit que de fortes inspirations et expirations du sujet n’ont pas d’influence significative sur la mesure de la masse totale. Il mesure également durant les heures qui précèdent le trépas la perte de masse progressive due à l’évaporation de la transpiration du patient.

    De plus, les déchets organiques (urine, excréments) expulsés du corps au moment du décès restent sur le lit et leur masse est donc prise en compte dans la mesure de la masse totale.

    Enfin, pour éviter les mouvements et convulsions du sujet moribond pouvant perturber la mesure, le Dr McDougall administre aux chiens un sédatif et choisit des patients atteints de tuberculose, qui dans leurs dernières heures restent relativement immobiles.

    D’après McDougall, ces précautions permettent d’affirmer que la perte de masse éventuellement mesurée ne peut être due ni à une expulsion soudaine, au moment de la mort, de l’air contenu dans les poumons, ni à un vidage des organes internes (vessie, intestins), ni à une évaporation de la transpiration, ni à un mouvement du sujet.

    Observations expérimentales

    Les six expériences réalisées sur des êtres humains sont présentées dans le tableau suivant. Seules quatre d’entre elles ont donné un résultat que McDougall juge exploitable.

    Sujets Maladie Evaporation Perte de masse suite au décès Remarque
    Homme 1 Tuberculose 28,35 g/h 21,26 g Perte soudaine, rapide et importante coïncidant précisément avec le décès
    Homme 2 Tuberculose 21,26 g/h 45,76 g Diminution de la masse progressive. Heure de la mort difficilement déterminable
    Homme 3 Tuberculose Non précisé 70,87 g 42,52g au moment de la mort puis 28,35 quelques minutes après
    Femme 4 Coma diabétique Non précisé / Mesure perturbée par des opposants à l’expérience
    Homme 5 Tuberculose Non précisé 10,63 g Variation soudaine
    Homme 6 NC Non précisé / Expérience précipitée. Mesure non utilisable

    Les quinze expériences avec les chiens ont toutes donné le même résultat: aucune perte de masse n’a été mesurée au moment du décès.

    Conclusions du Dr McDougall

    Le Docteur McDougall conclut de ses expériences que:

    A la mort d’un être humain, une perte de masse soudaine est mesurable. Elle est inexplicable par le mouvement d’une substance connue, par les canaux habituels.

    Cette substance inconnue qui disparaît à la mort d’un Homme n’existe pas chez le chien.
    Dans son article de l’American Medicine, McDougall nuance ses conclusions, ayant conscience du petit nombre d’expériences réalisées. Mais il reste persuadé que cette substance inconnue peut être assimilée à l’âme et que, conformément aux croyances religieuses de son époque, elle constitue une distinction claire entre l’Homme et l’animal.

    Cette expérience a fait les gros titres du New York Times en 1907.
    “L’AME A UN POIDS, SELON UN MEDECIN” [3].

    Dans l’interview qu’il accorde au journal en mars, avant la publication de son article dans l’American Medecine, le Dr McDougall est moins mesuré. Il affirme notamment que lors de ses six expériences: “Il a été établi qu’une masse allant d’une demi once à une once quittait le corps au moment du dernier souffle” [4] et présente donc son travail comme une preuve scientifique de l’existence de l’âme humaine.

    La première expérience réalisée par McDougall lui a permis de mesurer une perte de masse d’environ 21 grammes coïncidant, d’après lui précisément au moment du décès du sujet. La mémoire populaire n’a retenu que ce résultat, admis comme une vérité scientifique. La légende urbaine de l’âme humaine pesant exactement 21 grammes s’est ensuite propagée. Elle alimente encore de nos jours l’imaginaire de cinéastes et écrivains [5].

    Un peu de zététique

    L’étude du Dr McDougall comporte un certain nombre d’imprécisions et de maladresses qui doivent inciter à la prudence vis à vis de la validité de ses conclusions.

    Il est évident, et le Dr McDougall l’admet lui-même, que le nombre d’expériences réalisées est insuffisant pour conclure sur la valeur de la masse de l’âme humaine, sa constance et même son existence. Les mesures du Dr McDougall sont en effet trop peu nombreuses, trop imprécises et trop dispersées. “Je suis conscient qu’un grand nombre d’expériences serait nécessaire afin de le prouver au delà de tout risque d’erreur[…]” [6]

    Même si le dispositif expérimental peut sembler rudimentaire de part sa description sommaire et sa sensibilité, le défaut principal du protocole est avant tout de ne pas donner une définition précise du moment de la mort (arrêt du coeur, de la respiration, …). Ce point est pourtant un élément essentiel de l’expérimentation. Cette lacune a d’ailleurs gêné le Dr McDougall à plusieurs reprises: “[…] Nous avons eu beaucoup de difficultés pour déterminer le moment exact de sa [Homme2, nda] mort selon les critères habituels” [7].

    De plus, McDougall ne décrit pas dans son compte-rendu la manière utilisée pour attester le décès du sujet : a-t-il alors fallu le toucher? Probablement: “Mes collègues ont ausculté le coeur, il s’était arrêté” [8]. Cette manoeuvre n’a-t-elle pas pu influencer la mesure ?

    Mais les critiques les plus importantes concernent le raisonnement. Avant de réaliser son expérience, le Dr McDougall admet certaines hypothèses: existence d’une âme humaine ayant un volume et une masse et quittant le corps au moment du décès. Il raisonne ensuite par déduction logique: ses hypothèses impliquent qu’à la mort d’un être humain, la masse de son corps doit diminuer. C’est donc cette observation expérimentale qu’il cherche à mettre en évidence.

    Cependant, si A implique B, l’observation du phénomène B ne permet pas d’affirmer que l’hypothèse A est vraie. Il est également impossible de déduire de l’observation de B que l’hypothèse A est fausse. En revanche, si le phénomène B n’est pas observé, on peut alors affirmer que l’hypothèse A est fausse.

    En langage mathématique, cela signifie qu’une implication n’est pas forcément une équivalence: la proposition (A implique B) ne permet pas d’affirmer que sa réciproque, (B implique A), est vraie. En revanche si A implique B, non-B implique non-A. Autrement dit, observer une perte de masse à la mort d’un Homme ne permet absolument pas de conclure sur la réalité physique de l’âme humaine, même si cette explication du phénomène reste plausible.

    Cette erreur de logique est assez fréquente. Elle aboutit très souvent à ce que l’on nomme en zététique, l’effet cerceau dont le raisonnement du Dr McDougall est un exemple. Cet effet consiste à admettre au départ ce que l’on souhaite prouver par la démonstration ou l’expérience que l’on réalise. En effet, pour démontrer que l’âme humaine existe, le Dr McDougall admet au départ… son existence ! Il raisonne donc schématiquement de cette manière:

    1- Il admet l’existence de l’âme humaine, sa matérialité et sa disparition au moment de la mort.
    2- Il mesure une variation de masse au moment de la mort.
    3- Il estime que cette diminution de masse ne peut s’expliquer par la disparition d’aucune substance connue.
    4- Cette substance inconnue est donc l’âme humaine.
    5- Conclusion: l’âme humaine existe.

    De plus, lorsque la perte de masse ne se produit pas au moment exact du décès mais dans les minutes qui suivent, le Dr McDougall l’explique simplement: “Je crois que dans ce cas, celui d’un homme flegmatique lent de corps et d’esprit, l’âme est restée dans le corps après la mort” [9]. L’âme humaine a donc une masse qui s’échappe au moment de la mort puisqu’en fonction du caractère du sujet, elle disparaît plus ou moins vite…

    La preuve est bien insuffisante. D’ailleurs, d’autres scientifiques, comme le Dr Augustus P. Clarke, estimèrent que la perte de masse mesurée dans ces expériences était peut être due à une soudaine augmentation de température du corps au moment du décès du fait de l’arrêt de la circulation sanguine, pouvant alors causer une forte évaporation de la transpiration [10].

    En ce qui concerne ses expériences avec les chiens, il est très probable que le Dr McDougall ait été fortement influencé par les croyances de son époque. Seule une expérience en double aveugle, alternant aléatoirement humains et chiens, aurait pu donner davantage de crédit à ses résultats.

    Conclusion

    Les expériences du Dr McDougall n’apportent finalement pas la preuve scientifique de l’existence matérielle de l’âme humaine. Malgré l’importance de la question qu’elles soulèvent, il semble que ces expériences n’aient pas été reproduites, pas même par le Dr McDougall. En tout cas, le résultat de telles études, positif ou négatif, n’a fait l’objet d’aucune autre publication.

    Un siècle après les recherches du Dr McDougall, les processus naturels complexes de décomposition progressive d’un cadavre par bactéries et enzymes sont mieux connus. Ils n’ont pas apporté d’autre preuve de l’existence physique de l’âme mais montrent qu’inévitablement nous retournerons à la poussière…

    Auteur: Géraldine Fabre

    ——————————————————————————–

    Note

    [1] “Hypothesis concerning soul substance together with experimental evidence of the existence of such substance”.
    [2] 1 once = 28,36 grammes
    [3] “SOUL HAS WEIGHT, PHYSICIAN THINKS”.
    [4] “It was established that a weight of from one-half to a full ounce departed from the body at the moment of expiration”.
    [5] Le peseur d’âmes, le roman d’André Maurois ou 21 grammes, le film d’Alejandro González Inárritu.
    [6] “I am aware that a large number of experiments would require to be made before the matter can be proved beyond any possibility of error”.
    [7] “we had great doubts from the ordinary evidence to say just what moment he [Homme2, nda] died.”
    [8] “My colleague auscultated the heart and found it stopped.”
    [9] “I believe in that case, that of a phlegmatic man slow of thought and action, that the soul remained suspended in the body after death”.
    [10] d’après http://www.snopes.com/religion/soulweight.asp

    Références
    The New York Times. “Soul Has Weight, Physician Thinks.” 11 Mars 1907, p. 5. Acheté en ligne sur: http://pqasb.pqarchiver.com/nytimes/advancedsearch.html

    Dr Duncan McDougall, “The soul: Hypothesis concerning soul substance together with experimental evidence of the existence of such substance”. American Medecine, avril 1907. Disponible sur: http://www.ghostweb.com/soul.html

    Légendes urbaines: http://www.snopes.com/religion/soulweight.asp

  • c bizarre que ce soit l’âme car si les tests sont faits sur des souris c pas logique : les animaux n’ont pas d’âme, seuls les hommes et femmes en ont une ; en tout cas c ce que j’ai lu. Donc ça doit être autre chose.

  • Je ne pense pas qu’il faille chercher trop loin. L’explication est certainement d’origine scientifique et physique, en opposition à la métaphysique donc. L’hypothèse de l’oxygène me semble convaincante, du moin quelque chose de ce genre.
    Cependant, il serait intéressant de tenir un autre débat, à quoi correspondent ces 21 grammes dans le film en question ? Paul Rivers décède à la fin, il perd donc 21 grammes, mais à quoi se réfèrent-ils ? Qu’est-ce que le réalisateur a voulu montrer par là, et par le cheminement même de l’histoire : un éclatement, une explosion, un puzzle. Je pense qu’il doit y avoir un message plus profond, relevant de l’éthique philosophique même, qui nous est adressé en dehors de toutes ces extrapolations pseudo-scientifiques, qui n’ont finalement aucun rapport avec le film : c’est une base qui nous incite à réfléchir. Chacun pourra évidemment donner sa propre interprétation, mais réfléchissons un peu là dessus..

  • En plus d’un film magnifique, où bien peu de personne comprendrons le sens réel du ou des messages s’incluant dan celui ci. Les 21 grammes sont que se que votre esprit en fera. Ils n’ont d’imporantance qu’a ceux qui se donnent la peine de comprendre, de réflêchir. Les autres ne comprendront au film qu’ils ne sont pas fait pour voir ce type de film, mais plutôt un bon john wayne, ou un stallone.
    Ce film pour moi et cela n’engage que moi, n’est que la simple réalité de la vie dans ce qu’elle peut avoir de plus abject.
    -Que la religion, n’a rien a voir dans tout ce qui vous arrive
    -Que la vie tu ne la métrise pas mais que tu la subits
    -Que le destin est une suite de coïncidence heureuses ou malheureuses.
    -Que 21 grammes est le poid de ton âme…..

    Le reste n’est que le mystère de l’humanité. Et surtout que cela reste un mystère le plus longtemps possible, car le jour où ce sera expliqué, ce sera la fin de l’humanité…..

  • je viens de voir pour la 1ère fois ce très beau film, et je ne vais pas répéter tout ce qui a été écrit plus haut. A chacun de méditer en effet sur ces 21 grammes, sur le sens du destin, de la vie, de la mort, et de l’amour…
    du coup, je vais m’empresser de regarder les 2 autres films de la trilogie de ce réalisateur : Amours chiennes, et Babel..

  • Je suis assez étonné que personne n’est encore fait le calcul de la masse d’air que le mort pourrais expirer, alors je me lance :
    _Admettons que la température de l’air est de 22°C (température ambiante d’un endroit couvert) avec une hygrométrie de 40% (hygrométrie idéale). Ainsi la masse volumique de l’air sera de 1,191 kg/m3 = 1,191 g/L.
    _La capacité volumique des poumon d’un humain en général est de 5 L.
    _Calcul tout bête :
    m = Mv*V = 1,191 x 5 = 5,955 grammes
    A savoir que les conditions choisis sont normales et que même une variation de température ou d’hygrométrie ne changerait le résultat que de 1 ou 2 grammes grand maximum, l’idée que ce soit l’air qui s’en va est à rejeté (ou alors elle contribue en partie à cette perte de masse).

    PS : Eviter les conclusions à la va vite, ce n’est pas avec ce genre de résonnement biblique qu’en ce moment vous surfé sur le net, cherchez un peu plus loins que le bout de votre nez….

  • Bonjour tout le monde :salut:

    J’ai vu ce film avec beaucoup d’attention, les jeux de scène rendent le film difficile à assimiler au début, mais au fur et à mesure, on s’y habitue, et cela rend le film tout aussi prenant.
    Le fait qu’il y ai plusieurs histoires qui se déroulent en parallèle fait augmenter le suspens au point de vouloir absolument savoir comment le film va bien pouvoir finir. :langue:

    Après, pour l’histoire des 21 grammes, j’en avais déja entendu parler, et c’est d’ailleur cette intrigue qui m’a donné envie de voir le film, mais par contre pour ce qui est de l’explication, je pense qu’elle va faire réfléchir beaucoup de monde encor pour un bon moment.

  • je viens de voir ce film sur une chaîne allemande, sans savoir que c’était 21 grammes. J ai été ravie que la voix off répète plusieurs fois “einundfunfzig gramme” à la fin, ainsi j’ai pu reconnaître le film.

    Un titre, ça sert surtout à ça.

    Bisous.

  • je viens de voir ce film sur une chaîne allemande, sans savoir que c’était 21 grammes. J ai été ravie que la voix off répète plusieurs fois “einundfunfzig gramme”, ainsi j’ai pu reconnaître le film.

    Un titre, ça sert surtout à ça.

    Bisous.

  • En fait des expériences scientifiques ont été faites sur ce sujet.
    La réponse est la suivante : tous les humains et les animaux perdent
    des grammes au moment de la mort. Les spiritualistes ont défendu
    l’hypothèse que ce serait le poids de l’âme qui se détache du corps
    physique, créant ainsi une perte d’environ 21 grammes chez l’homme,
    mais le problème a été vite résolu scientifiquement : ils ont enfermé
    une souris vivante dans un tube dans lequel ne rentrait aucun air,
    ils ont pesé le tout de façon extrêmement précise, et ils ont attendu
    ensuite que la souris meurt… Une fois la souris morte, le tube
    contenant le corps de la souris pesait exactement le même poids, alors
    que sans le tube, une souris perd aussi un poids extrêmement léger à
    sa mort. En fait, à la mort se détache de tout organisme des substances
    chimiques et gazeuses qui expliquent la perte du poids. Voilà l’explication
    scientifique au problème.

    Ceci dit, je suis très croyant et je crois aussi en une vie après la mort.

    Cordialement,

    Patrick

  • Pour Jennifer : à mon avis c’était plutôt “einundzwanzig gramm” ;)

    Hum.. Pardon.. C’était pour les linguistes..

    -richty-

  • D abord je tiens à rappler que il n existe que trois etats de la matiere connue à ce jour il s agit:
    Des solides , liquides et gaz.Ils ont tous ete etudies
    Pour en venir à la question des 21 grammes;comme il s agit d une perte de masse c est donc du cote des gaz rejetes du corps humain qu il faut chercher la reponse en excluant l oxygene qui est un gaz entrant par le biais de la mecanique ventilatoire donc de la vie
    Les pertes seches lies au fluides evaporés ne s effectuent pas spontanemment elles sont progessives. Pour evaporer l eau il faut la faire bouillir jusqu à 100° quand il est pure et c est une action qui est progressive pas instantanée
    Donc en ecartant les fluides il ne nous reste que Le CO2 gaz rejeté, gaz de la mort , GAZ constituant le dernier souffle de la vie qu on perd instantanemment qui peut expliquer la perte instantanée des 21 gr
    Or en supposant que le volume du CO2 dans le corps correspond au volume du corps ,en calculant sa masse ( produit du volume et de sa densite ) on s aperçoit que celle ci est tout simplement largement en dessous des 21g c est à peu pres 3à 4g
    Conclusion:
    Les 21 gr perdus au moment de la mort ne correspondent pas aux trois etats de la matiere connus.
    S agit il d un quatrieme etat de la matiere? oui pour ma part etat qui appartient à une quatrieme dimmension dont nous sommes faits , peut etre il y en a d autres mais la 4 e dimension existe elle est partout et en nous

  • Bonjour.
    J’ai aussi vu ce film il y a peu (lorsqu’il est passé sur Arte) et je l’ai beaucoup aimé. Je ne connaissais pas cette histoire de 21 grammes avant cela.
    Je pense moi aussi qu’il serait agréable d’avoir une explication perso sans se crêper le chignon : âme, air, légende urbaine ? ….
    Je ne crois pas en l’âme et pour ma part (pourquoi pas rajouter une hypothèse farfelue qui me parle) ce serait le “poids” de l’énergie vitale: un peu difficile à expliquer mais comme si le flux de la vie (le sang etc etc) faisait un poids en fontionnant …
    Je suis désolée de m’expliquer si bizarrement (j’ai du mal à trouver les mots pour m’expliquer).
    Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué du film : la phrase à la fin m’a beaucoup plus interpellée et mérite à mon sens bien plus d’attention….
    C’était quelque chose du genre “Ce qu’on oublie ne fait que nous rappeler ce qui est vraiment important” (désolée pour l’inexactitude).

  • je crois qu’il faut lire le peseur d’âmes d’André Maurois ce que je vais faire aussi vite que possible
    j’ai adoré ce film et je ne crois pas qu’il s’agisse d’une légende
    la question reste posée apparemment
    jacqueline le 24 mai 2008

  • Dans ma pratique medicale j ai ete un jour surpris voire derouté par les propos d un patient que nous venions juste d operer du coeur.
    Je me rapelle que ce patient voulait confier à sa demande suite à une experience vecue pendant l intervention mais avait peur d en parler au risque qu on prenne pour un fou , ce qu il n etait pas evidemment.
    Quand je le rassurai qu il pouvait se confier à moi sans crainte , il revela qu il avait assisté à sa propre intervention sur son coeur.
    Il me raconta en detail que au momment ou il a ete endormi , il s etait senti sorti de son corps et planait au dessus de celui ci qu il pouvait traveser les murs . il voyait entendait comme vous et moi essayait de nous parler mais en vain que la reintegration de son corps a ete une experience tres tres douloureuse que rien de comparable en matiere de douleur physique connue à ce jour n existe .
    Le plus impressionnant dans l histoire c est que a mes questions sur les protocoles operatoires , le nombre des personnes au bloc et qui avait fait quoi durant l intervention , il me donna des reponses avec une EXACTITUDE ABSOLUE bref c est comme si il avait ete avec nous au moment de l operation.
    Bien sur les questions que je lui avais posees etaient en les seuls a connaitre.
    Ce jour là mon scepticisme avait pris un coup terrible .
    EN tant que chirurgien j ai eu la chance de connaitre d autres situations semblables plus tard car suite à ça je me suis interesse brievemment à la question ,et aujourd hui je suis persuadé que il y a quelque chose .
    Que derriere ces 21 grammes se trouve une autre realite un autre univers un autre monde.

  • C’est fameux 21 grammes, ne seraient ils pas la masse de l’énergie qui fait fonctionner le corps humain et qui se perdraient lors du décès dans l’espace ?

  • vous savé les chose sont tellement bien faite et depui ten d’annés nous ne sommes que des enfant au niveau de la vie de notre planette on en a enorment a decouvrir peut etre meme qu’au moment du derniere homme sur terre les mysteres resteron encore plus grand.
    tous ca pour dire nous somme tous d’accor sur une chose personne ne peut ni aprouvé ni dementir et encore moin dire ce que cella puisse etre…(scientifique,religieu,meme lé plus terre a terre a pensé bouché!!)
    mai détachon nous legerement de cette societé ki nous endore l’esprit en voyen plus loin dans notre existence..
    cela nous permetra de relativé sur tout et d’etre en paix avec nous meme ce ki a mon sens et la clef d’un passage abouti..
    j’amerai rapelé a tous que nous ne somme que de la poussiere permettan simplement a contribué o bon deroulement de la vie !!
    tout ne reste ke relatif et ke l’on le veuye ou non nous n’en seron pa plus

  • salut à tous,p

    our le post de banz je voudrai ajouter qu’il existe en fait 4 etats de la matière, le 4eme est le plasma (matière avec des particules elementaire desorganisées..)

    sinon pour la question des 21 grammes peu importe l’explication rationnelle (si il y en a une..) pour ma part je préfère croire en autre chose que le néant pur et simple apres la vie, je pense que ces 21 grammes en sont l’allégorie.

    ciao

  • Je pense quand à moi qu’il serait fort interressant de se pencher sur un phénomène physique qui est l’energie cinétique.Tout corps en mouvement génère une énergie cinétique repris dand la formule Ec=1/2*M*V2; Lorsque nous sommes vivant la masse sanguine correspondant à plusieurs litres, donc plusieurs kilos, de sangs est sous pression grace aux mouvements cardiaques, ce qui représente un poids supérieur à cette meme masse stabilisée. On peut donc penser que le différentiel soit de 21 grammes lorque le coeur lache et interrompt la pression sanguine.

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