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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Vidéaste en détresse

Certains l’ont peut-être remarqué, vu que j’ai posté un commentaire en rentrant, mais j’ai eu une très longue journée de boulot hier ! Je suis depuis quelques temps responsable notamment d’un projet de vidéo pour présenter une nouvelle version de logiciel par un des pontes du marketing de ma boite. Le type du marketing est américain, et nous mettions en face de lui un acteur/journaliste anglais avec qui nous avions déjà travaillé pour d’autres contenus. Ce dernier, Richard, est génial, c’est un homme d’une cinquantaine balbutiante, doté d’un flegme britannique irrésistible et capable d’endosser n’importe quel rôle.

Les délais sont évidemment super serrés, et hier, nous tournions la vidéo dans les locaux mêmes. Nous avons donc investi un bureau et l’équipe de tournage a monté un vrai petit studio pour notre projet. J’adore ce genre d’opération marketing où j’ai l’opportunité d’organiser la réalisation de l’initiative ,du concept à la livraison en passant par l’écriture d’un story-board puis d’un scripte et d’un speaker-text, la coordination des équipes internes et externes et puis la supervision du tournage en lui-même. Et pour un si petit machin, il s’agit de 8 à 10 minutes de vidéo au final, nous avions un réalisateur, un assistant, une maquilleuse, les deux chefs de projet de l’agence, trois caméras, un fond noir drappé, et tout un arsenal de lampes, rampes, retours vidéos, console, table de mixage, …

Le tournage s’est vraiment bien passé. Nous avions prévu trois heures mais deux ont suffi, le réalisateur était content du résultat et le mec du marketing aussi. Du coup, nous avons rendu le matos directement à Paris, et j’ai suivi mes acolytes pour commencer au plus tôt le dérushage puis le montage.

Et là… bam ! Les plans de l’invité sont fabuleux, juste comme on voulait, pour obtenir un bon niveau de compression et ne pas souffrir de la taille réduite de l’image, l’idée était de réaliser des gros plans avec un fond noir et une atmosphère bleutée de confidence. En l’occurrence, on se retrouve avec une vidéo quasi bicolore (bleu et noir) qui reste d’une excellente qualité (autant le fond que la forme) même streamée en 200 pixels de large. Mais ceux de Richard sont sombres comme les ténèbres… personne ne s’en est rendu compte sur les retours, mais c’est total foiré et ça reste un grand mystère technique. On ne peut pas non plus le zapper car la réalisation n’était vraiment pas préparée à cela, même s’il ne représente que 15% du temps global.

Bon, il faut donc reshooter… Mais Richard est un homme occupé, et qui habite à Bruxelles. J’appelle Richard, sa femme n’est pas là ce week-end, donc il est coincé chez lui avec ses enfants, ensuite il est pris jusqu’à, au moins, Mardi. Après maintes tergiversations, nous avons conclu que s’il ne venait pas à Lagardère, alors Lagardère devait aller à lui. Et voilà comment, je me retrouve embarqué demain dans une joyeuse équipée vers la Belgique !

Nous avons tout de même terminé le montage sonore et globalement la vidéo (donc jusqu’à 2h et quelques du mat) afin de n’avoir plus qu’à intégrer les plans de demain, et surtout finaliser le montage et la post-prod de l’ensemble dans la journée de dimanche. Je passe les merdes techniques du genre connecter un Mac à un réseau windows (merci Aquoibon pour le tip !)…

Inutile aussi de préciser que M. est en Bretagne ce week-end, que je devais aller avec lui, et que je commence un peu à fatiguer nerveusement. Mais bon, c’est drôle au fond ces petites turpitudes, j’ai une vie professionnelle palpitante en ce moment !

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