MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Confidences trop intimes

J’ai été très agréablement surpris par ce film. En effet, j’avais un peu peur que ce soit un film trop intimiste et franchouillard, sans intrigue, sans vie. Or c’est tout le contraire, et surtout avec Bonnaire et Luchini qui excellent, et ont l’air de prendre beaucoup de plaisir à endosser ces rôles atypiques.

Sandrine Bonnaire a rendez-vous pour un premier contact avec un psy, et elle se trompe de porte. Elle se rend chez Fabrice Luchini qui est conseiller fiscal et qui ne comprend pas tout de suite le malentendu, et ensuite n’ose (ne veut) plus lui dire la vérité. En fait, ce quiproquo est l’objet de scènes très drôles, et qui dynamise complètement le récit, qui à la base est plutôt lent. On y trouve aussi une liste de poncifs assez désopilante sur les psys (avec Michel Duchaussoy en maître-psy que j’aime beaucoup), et au global l’histoire se tient.

Je n’ai pas trouvé la réalisation extraordinaire, mais quelques effets de caméras, l’importance de la porte et du mobilier et un vrai style cinématographique rappellent que Patrice Leconte en est le metteur en scène. Par contre, la fin part un peu à vau-l’eau, vraiment, il a eu du mal à terminer son histoire, alors qu’une ellipse, je pense, aurait été plus idoine et naturelle.

Confidences trop intimes

Les publications voisines

Post navigation

  • Là je suis vraiment pas d’accord, ce film est d’une nullité totale, ca raconte rien. Quelques dialogues sympas avec duchaussoy et lucchini. Mais franchement à la moitié du film on commence à douter sérieusement, et peu à peu on voit qu’il n’ya aucune histoire, que les personnages n’évoluent pas et que le film est complètement invertébré. La fin est misérable et j’ai regretté de ne pas avoir de tomates pourries à jeter.

  • Egalement un avis mitigé de ma part pour ce film : bien, mais sans plus. Bein sûr Luchini et Bonnaire sont excellents, mais il y a qqes longueurs…
    Par contre, je pensais que le mari de Bonnaire n’existait en fait pas, mais si ! C’est vrai qu’à partir de là, ç a devient un peu n’importe quoi.

Répondre à Nabil Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

:sourire: 
:clindoeil: 
:huhu: 
:bisou: 
:amitie: 
:mainbouche: 
:rire: 
:gene: 
:triste: 
:vomir: 
:huhuchat: 
:horreur: 
:chatlove: 
:coeur: 
:doigt: 
:merde: 
:ok: 
:narval: 
:mitochondrie: 
:croa: