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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Un plan Halloween ?

Ce matin, j’ai rêvé et je m’en souviens car ça m’a réveillé. C’est très très étrange. A la fois drôle et épouvantable.

C’est un rêve basé sur un souvenir d’une expérience vécue, expérience à la fois pétante de rire et traumatisante, relayé par un film que j’ai vu récemment. En fait, la structure du rêve reprend le concept du film de s’imaginer ce qui arriverait si on changeait un élément, même mineur, de sa vie passée. Mais le contenu est fou, dans le sens où je me demande bien pourquoi c’est ce fait là de mon passé que mon inconscient a « choisi » de faire resurgir maintenant. C’est une histoire que j’ai racontée à plusieurs reprises à des amis, un peu comme une histoire drôle mâtinée d’horreur et de profonde ironie.

C’était en 1999, vers le mois d’octobre, j’avais donc 23 ans et un soir en chattant sur caramail, j’ai discuté avec un mec pas mal qui était aussi dans le 11ème. En discutant plus avant, nous nous sommes rendus compte que nous habitions à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, à deux pas du boulevard Richard Lenoir. Et puis, de fil en aiguille, je me suis retrouvé chez lui pour une nuit coquine et câline. J’ai revu ensuite ce type quelques fois pour des séances aussi furtives, nocturnes et luxurieuses.

En particulier, je suis allé chez lui la nuit du 31 octobre, la nuit d’halloween quoi ! Nous avons encore passé un chouette moment ensemble en filant direct au pieu. Arf. Et pour être précis (ça compte dans l’histoire), on est resté au stade des étreintes énergiques et autres tripotages érogènes mutuels. A un moment, on est resté assez longtemps à se frotter l’un contre l’autre, et j’ai senti un truc zarbe, mais je devais être tellement dans le plaisir du truc que je n’ai pas tiqué. Et puis, un certain temps après, nous avons clos le dossier, et il s’est levé pour chercher une serviette. En se levant, il me dit : « attends, je vais allumer, y’a un truc chelou là ».

Moi je rabats la couette sur moi, et il allume la lumière, je le vois de dos, la tête baissée devant lui. Il se retourne avec un air catastrophé. J’hallucine complet, il est absolument couvert de sang. Alors là évidemment, tout est passé dans ma tête, je me suis dit qu’il allait m’assassiner, qu’il s’était suicidé, qu’il y avait une bête dans le lit etc. et puis le réflexe fut de lui demander où il s’était blessé. Et lui de me répondre anxieux en me regardant avec insistance : « Mais putain, je n’ai RIEN, rien du tout ! ». Alors je regarde au devant de moi pendant quelques secondes, et j’ouvre la couette.

Mein gott ! Je suis trempé de sang mais encore plus que lui. Mon sexe et mon nombril sont couverts de ce vermillon dont j’ignore l’origine. Alors là, vous imaginez bien la panique ! Et puis, on s’est vite calmé… on a compris que, plus simplement, mon frein avait pété en plein coït et que, par conséquent, j’étais un peu en train de me vider par la bite dans son lit. Sur le coup, mon réflexe fut d’être content de ne pas être chez lui pour la première fois.

Il faut dire que cette nuit contribua à nous donner beaucoup de complicité. Car, bien évidemment, je me suis levé pour me nettoyer tandis qu’il changeait les draps. Et comme j’avais perdu pas mal de sang, je me suis trouvé mal dans sa salle de bain. Il m’a rattrapé juste quand je défaillais, et m’a donné un sucre pendant qu’il appelait le SAMU (on ne connaissait vraiment pas la gravité de tout cela). Après quelques minutes, j’allais beaucoup mieux, je ne saignais plus et je tentais de recouvrer un peu de dignité (m’enfin !). Et puis vint la conversation sur le SIDA et le fait que nous pouvions nous rassurer de nos pratiques soft, mais bon… que là sur le coup, la baignade dans le raisiné n’était pas des plus conseillée.

Et puis, c’est devenu une grosse blague, car se faire péter le frein le soir d’halloween avec un plan cul, et me retrouver maculé de sang sans avoir rien senti de ce qui se passait pendant 10 bonnes minutes, c’est assez drôle dans le fond. Ce mec est donc devenu mon BrakeBreaker (I know that it’s called a frenum in english, but it’s funnier like that in french !) comme je le surnomme encore en rigolant lorsque je le croise sur ICQ.

Revenons à nos moutons ! Mon rêve !! Et bien il reprend donc cette histoire tragicomique, mais c’est comme si je revenais en arrière et que j’évitais le drame. Alors ma vie change, et là j’ai ressenti un drôle de mélange d’émotions. J’étais à la fois « sauvé » d’un drame et dans le même temps ma vie s’infléchissait pour autre chose. Et alors, j’ai eu peur car toute ma vie actuelle m’échappait. Ce n’était pas forcément pour des choses horribles ou pires qu’aujourd’hui, mais simplement une autre vie. Et surtout, M. n’était plus là. Oh l’angoisse !

Et si je reprends les divers éléments qui constitue ce songe, je me dis que tout était dans la cocotte-minute qui me sert de tronche. En effet, j’ai évoqué cette histoire de frein le week-end dernier en rigolant, un film m’a marqué par ces changements de destinées que j’ai trouvés vraiment angoissants (et je réagis très fortement aux films que je vois), et puis la peur de perdre l’être aimé, c’est aussi un truc qui me tient au ventre constamment. Enfin au moins aujourd’hui, je n’ai plus besoin d’avoir peur de le perdre, c’est déjà ça ! :mrgreen:

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  • M n’est plus le en effet. et tout ce sang qui dégouline de tes rêves me font penser a ton comportement lorsque l’on s’est retrouvé pour la première fois sous les draps. Mat. Dans ta nouvelle vie a venir, penses à mettre des capotes car dans les moments les plus déstabilisants, on fait parfois de grossières erreurs. Vu que tu semblais en faire de temps en temps sans être dans cet état, un angora averti en vaut 2. J’me d’mande si ton cauchemard n’a pas trait a cela quelque part. En tout cas, BE CAUTIOUS.

  • ‘tain t’as du chanter pendnat quelques semaines aprés paske moi ça m’est arrivé cet été et “la putain de sa race” j’ai couiné pendnat presque 3 semaines…on devrait tous naitre circoncis moi j’dis yena un qui a pas pensé à tout pendnat les 6 jours du labeurs…

  • heu.. le frein et le prépuce sont deux parties très différentes.. donc la circoncision n’y change rien… et heureusement qu’on ne sectionne pas le frein des personnes désirant se faire circoncir! Imaginez le carnage ;-)

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