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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Paris – 1400

Cette exposition du Louvre est sensée présenter le Paris de Charles VI, le Paris de 1400 donc, à travers une collection d’objets d’arts très variés. Cela va, en 300 pièces, de manuscrits enluminés, panneaux peints, vitraux, tapisseries et broderies, architecture, sculptures de pierre, de marbre ou d’ivoire, pierres dures et orfèvrerie d’or ou d’argent de cette faste période qui a fait de Paris la capitale européenne des Arts.

Apparemment il s’agit principalement d’une période relativement calme (malgré la Guerre de Cent ans) pendant laquelle il y a de la thune dans le Royaume, et une certaine mode à collectionner et commanditer des oeuvres d’arts ou d’artisanats. Du coup, les meilleurs orfèvres et artisans se rendent à Paris où le roi et de très riches et nobles mécènes rivalisent en commandes somptueuses.

On passe dans plusieurs salles où l’on voit les différentes possessions en divers domaines de Charles VI et Isabeau de Bavière, Louis de Guyenne, Jean de Berry, Philippe le Hardi et Jean sans Peur.

Evidemment c’est magnifique, on assiste vraiment à une exposition d’objets splendide, et une démonstration d’un savoir-faire admirable. Mais c’est tout. Ben ouai. Voilà, juste de beaux machins bien présentés, mais aucun repère historique, pas d’explication en contexte, juste de belles vitrines qui renferment des bijoux qui ont 600 ans. Du coup, au bout de 150 bouquins magnifiquement enluminés, et des bigoteries en or et en argent à ne plus savoir qu’en faire, et bien j’en avais un peu assez. Et pourtant il devait forcément y avoir pas mal de choses intéressantes à dire non seulement sur la forme, mais aussi sur le fond historique de cet âge d’or de l’artisanat parisien.

En fait, vu le titre de l’expo : Paris 1400, je m’attendais à une véritable immersion dans le Paris de 1400 avec comme support toutes ces marques historiques que sont les objets d’arts et d’artisanat. A part une carte qui nous montre comme Paris était minuscule à l’époque avec des limites qu’on ne soupçonne pas, il n’y avait pas grand-chose pour nous donner des repères. Et c’était un peu dommage.

Charles VI - Paris 1400

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