MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

People darling, People !

J’ai passé la journée en Belgique pour le boulot, et j’ai halluciné car je suis d’abord tombé sur Jack Lang que j’ai bousculé dans la gare du Nord. Et puis, Vincent Delerm qui était à deux pas de nous dans le Thalys (First Class darling, First Class !). Bientôt je vais être assez jetset pour passer à la ferme des célébrités, il faut que je calme mes ardeurs. ;-)

Ce midi en discutant avec les belges que je briefais pour un projet multimédia, on a tchatché de pas mal de trucs, et puis à un moment, les mecs se sont mis à parler de leurs nanas et des nanas en général. Elles sont chiantes, elles veulent des mômes, et cette dernière qui a voulu me présenter ses parents au bout de 15 jours, et celle-ci qui me passe la bague au doigt alors que cela ne fait que quelques mois qu’on se fréquente etc. De vrais pré-adultes, post-ados en pleine phase existentielle ! Alors j’ai annoncé qu’en effet, le fait d’être pédé me simplifiait bien la mise, et que je n’avais pas à me soucier de tout cela, et certainement de l’opinion des parents en dernier. Finalement, je voyais dans leurs yeux une sorte d’envie, à m’entendre décrire ce genre de relation « entre mecs » absolument idyllique à leurs esprits machos prépubères (mais tellement craquant les cons !).

Je les ai rassurés en leur disant que les couples homos finissent par ressembler aux couples hétéros, que notamment il y a souvent un déséquilibre dans les couples homos qui simulent parfois à s’y méprendre un homme avec une femme, et que dans le fond on est de plus en plus en train de calquer ce modèle uniforme. Je ne doute pas que dans quelques années, la première question de parents qui apprennent que leur môme se farcit un mec, sera : « Et il fait quoi dans la vie de godelureau ? ».

Et bizarrement par la suite, on m’a fait une remarque qui m’a fait penser qu’ils ne savaient pas exactement que j’étais pédé. En fait, je suis tellement pédé, et tellement persuadé que ça se voit comme le nez au milieu de la figure, que je suis toujours à mille bornes de penser qu’on pourrait me croire hétéro. Mais en discutant un peu plus, je me rends compte que ce n’est pas tant de porter un costard, mais surtout la nature même de mon travail qui décontenance mes interlocuteurs, et me fait indubitablement pencher du côté obscur de la force. Je fais du marketing ce qui est somme toute un taf de bonne tapiole, mais je bosse dans l’informatique, et dans des applications industrielles très complexes. Ainsi à ces mecs là, j’arrive le matin à Bruxelles et je passe une journée entière à leur expliquer le pourquoi du comment de la conception assistée par ordinateur d’un avion ou d’un moteur de bagnole, avec les avantages de l’intégration de la simulation de la fabrication et de l’associativité entre les différents étapes du processus de création industrielle. Je parle de la faculté de capturer, partager et réutiliser le capital intellectuel d’une entreprise grâce à des templates intelligents qui s’adaptent à leur environnement et restent compatibles avec les standards de qualité définis par l’entreprise. J’évoque aussi la capacité à collaborer à travers le monde avec toutes les équipes d’ingénieurs et de designers, et avec toute la chaîne de sous-traitance. Je disserte sur la manière dont la boucle d’analyse en étant aussi finement couplée au design peut permettre une véritable productivité, en plus d’une maximisation des recherches d’alternatives, et au final une innovation poussée. Et puis je remarque l’intuitivité de ces solutions, ce qui autorise une vraie capture de l’intention de design, et donc la libération de la créativité.

Arf. Tu m’étonnes que je les embrouille au bout d’une journée. Le gars il est tellement paumé, je pourrais être la Reine du Danemark, il ne s’en rendrait pas compte !! :mrgreen:

Je suis rentré vers 19h45 et ai rejoint mon dîner, juste en prenant le temps de me changer. En effet, Oli m’avait invité avec Seb, Jeff et Yann pour étrenner le début de sa grande tournée parisienne printanière de dîner. On a beaucoup ri, et surtout avec Seb, avec qui je m’entends généralement comme larrons en foire.

Je remarque qu’Olivier a parlé de « ménagerie » en parlant de sa vaisselle ! Tandis que j’ai tenté de trouver le nom des élus des cantonales, que tout ce qui m’est venu c’est « cantonnier », puis de me dire que non ça c’était celui qui bossait à la cantine… Aheuuuum. Non je n’avais pas bu, mais en grande forme, ça oui !

Et puis bien sûr, des taaaaaaaas de potins de gossips… :langue:

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