MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Les gays en parade

Hier donc, j’ai rejoint Diego à Port Royal et on s’est posté pour regarder tous les chars, mater (du verbe « matar », tuer en espagnol qui convient bien aux oeillades échangées ça et là à chaque Gay Pride ! Mon dieu, les hormones masculines en début d’été…) tous les beaux garçons et choisir le char qui nous conviendrait le mieux afin de marcher et festoyer derrière !

Ce fut une Gay Pride des plus politiques, et finalement il y avait peu de chars de bars ou boites. Je ne sais pas si c’était une volonté de l’organisation, ou si simplement l’investissement ne vaut pas trop le coup pour les bars. Et puis, de toute façon, ils savent bien qu’ils feront le plein le soir ! Le succès était encore là, vu le nombre de paradeurs, mais il me semble qu’il y en avait un peu moins que la fois dernière… Les chars associatifs avaient du coup mis les bouchées doubles et avec beaucoup de talents et d’humour. Il fallait voir le char Energay avec les agents EDF-GDF en tenues !! Evidemment, j’ai pensé à mon papa qui aurait été mort de rire à voir ce truc là. Et vraiment la palme revient au char de l’asso gays d’Air France : Personnailes. Ils ont pendant toute la marche dansé sur une chorégraphie que tout le monde connaissait puisqu’il s’agissait des consignes de sécurité des avions, et le tout sur des rythmes house et disco endiablés. C’était pétant de rire, et eux-mêmes avaient l’air de vraiment rire en faisant cela.

Pascal nous a rejoints et nous avons commencé notre marche avec le char du Pulp, puis Folies Pigalle et FG. J’étais un peu déçu par la musique, tout cela était bien uniforme, pas mal de house-tech des années 90, mais peu de mix qui m’ont convaincu par rapport à l’excellence du Pulp l’année précédente. Sinon toujours des rencontres inopinées qui me font halluciner. Je vois toujours des gens auxquels je ne m’attends pas, et jamais ce que je cherche (Olivier notamment… pffff) ! Tout de même, j’ai croisé Jean qui distribuait ses tracts, et même Cossaw sur son char ! Et puis, Ludo et Eric, avec Sam évidemment…

Finalement arrivé à Bastille, nous avons rejoint Olivier, et sommes allés voir Caro et toute sa clique (Waow Sandy, Isa, Séverine, Thomas, Benjamin, Jean, Laetitia) qui étaient restés postés boulevard Henri IV puisque Caro ne pouvait pas marcher (elle a une jambe immobilisée). Donc une bonne occasion de faire une bise et de voir des gens que je n’avais pas fréquenté depuis… ouh là parfois quelques années !! Cela m’a fait tout bizarre, et je ne me sentais pas très bien dans mes baskets. Du coup, je suis parti pour prendre une douche et me revigorer un peu avant ma soirée post-marche.

Quelques photos, mais vraiment pour les bonnes pics, ça se passe chez Laurent !

Gay Pride 2004 Gay Pride 2004

Gay Pride 2004 Gay Pride 2004
Gay Pride 2004 Gay Pride 2004

Et si vous regardez bien la dernière photo à droite… un petit zoom et hop : un Cossaw ! ;-)

Gay Pride 2004

Je suis passé chercher mon acolyte et nous nous sommes rendus chez Sébastien pour une chouette soirée avec pas mal de ses amis que je ne connaissais pas. Les gens étaient adorables, et il y avait aussi certains blogueurs tels que Olivier, Yann ou JP (qui a toujours autant de mal à faire comprendre le nom de son blog lol), que je connaissais déjà bien. On a passé un très bon moment, à tchatcher à droite et à gauche, à se faire tirer le portrait en quelques centaines d’exemplaires (je comprends maintenant les patchworks photographiques de son blog !). Et nous avons tout de même été jusqu’à 11 sur son lit, où un surprenant jeu a obtenu un franc succès : « prends-moi donc avec la bouche le nounours en gelée que je tiens dans la mienne »…Aheummm je n’en dirais pas plus ! :mrgreen:

Je suis rentré à pied jusque chez moi, j’ai bien mis une heure d’ailleurs et ce fut un vrai bonheur (sauf pour mes pieds qui m’en veulent énormément). En effet, il faisait très chaud, et traverser tout Paris comme cela avec ma musique dans les oreilles, c’est une sensation toujours aussi agréable et relaxante. J’ai ramené Diego chez lui et puis j’ai pris le boulevard de l’hôpital jusqu’à Austerlitz… Ensuite j’ai traversé la seine, et puis hop, direction Bastille par le boulevard du même nom. Après c’est aussi simple, boulevard Richard Lenoir jusque la rue Jean-Pierre Timbaud, là je tourne à droite, je continue la rue des trois bornes. Et puis l’avenue Parmentier sur quelques dizaines de mètres vers la gauche, la rue Deguerry, ma rue, est juste à ma droite. Je vois l’imposante église qui est devant mon immeuble… Je compose le code, je rentre. Odeur à présent familière de mon « plus si nouveau que ça » logis. Evidemment, je ne me couche pas immédiatement. Je regarde s’il y a de nouveaux commentaires sur mon blog, je vérifie mes mails, si j’ai des messages sur mes sites sordides de prédilection… Je me tâte pour regarder un épisode des Mystérieuses Cités d’Or (je me retape la série depuis quelques jours). Finalement, je penche pour « Cours Privés » de Cadinot, qui sied beaucoup plus à mon humeur badine et mutine de l’instant. Inutile de dire qu’ensuite, je me suis endormi comme une masse ! :mrgreen:

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