Voilà un parfait bouquin pour l’été, et encore mieux pour les gens à l’orée de la trentaine ! Mike Gayle a écrit une véritable comédie à l’anglaise sur le sujet, et c’est marrant car on y retrouve tous les poncifs du genre, mais sans que ce soit lourd ou caricatural. En effet, c’est un livre bourré de tendresse et dont les personnages, bien que pris dans les affres de cette funeste période de la vie, sont hyper attachants et drôles. Et puis, on a (j’ai) pas trop de problème à s’identifier… aheum.
Matt va avoir trente ans et, à priori, la vie lui sourit. Il a une petite-amie de 22 piges adorable sur New York où il exerce un bon job. Mais voilà que quelques mois avant son anniversaire, tout se pète la gueule. Il se sépare et du coup, décide d’accepter une proposition de travail en Australie. En attendant, il va passer trois mois chez ses parents, en Angleterre (à Birmingham), et il y retrouve tous ses anciens potes. C’est l’occasion de faire le point et de prendre certaines décisions cruciales alors que sa vie part à vaux l’eau, et que le moment est irrésistiblement propice à la déprime.
Le style est pimpant et parfois drôle et grinçant comme les anglais seuls savent l’exprimer. Je me suis vraiment bien marré avec le récit de certaines situations qui me rappellent des choses vécues avec des amis. Et puis, c’est presque construit comme un scripte de film avec beaucoup de dialogues et des personnages accrocheurs. On a la bande de pote avec le meilleur copain et la meilleure copine aussi ancienne amante occasionnelle, les potes de lycée qu’on rencontre en hallucinant sur ce qu’ils sont devenus, etc. Et puis aussi, des phénomènes inattendus arrivent comme des amis décédés sans qu’on en soit même au courant, ou bien des anciens punks mariés avec trois mômes… La vie quoi !
Il s’agit certes d’un bouquin qui ne paye pas de mine, mais que j’ai dévoré pour sa fraîcheur, sa candeur, son humour potache et puis l’espoir qu’il apporte au final dans le Mystère de l’existence ! ;-)
Un commentaire qui ne sert à rien mais juste pour dire que je l’ai lu y’a 2 ou 3 ans (‘tain comment j’ai bon goût, enfin un livre que j’ai découvert avant toi et non l’inverse !!! lol )
ma réfléxion ne mérite donc rien de mieux que : :boulet:
J’ai également lu ce livre il y a un an. Mike Gayle vient d’ailleurs d’en sortir un autre dans la même collection dans le même style (la couverture est avec un oeuf à la coque).
Le genre de livre que j’aime lire dans mon bain pour se vider la tête ;-)
Question con, mais heu tu balances sacrément souvent des pitites critiques de bouquin, mais à quelques jours de décalage. Alors heu … comment fais tu ? Tu lis comme les Zorglubiens de la 8e planète à gauche du système solaire ? Ce sont des livres à la Amélie Nothomb ptêt, c’est à dire qu’on croit qu’ils font 200p mais en fait c’ets en caractère 80 et avec des marges de 10cm, ce qui fait que ca se lit en 30cm ? Bref : COMMENT FAIS TU ?
quand on se met à lire des trucs sur les trentenaires, c’est qu’on assume que moyennement les 29 ans approchants, non?
Salut! C’est vrai ça comment fais tu pour lire autant de livre!! Moi je vais seulement terminer le livre de Maïa “le pire est avenir” acheté suite à ta critique; ce qui fais que j’ai… quatre livres de retard! :help:
Bon, je pense sauter directement sur le dernier car la trentaine approche aussi! Cru 76
Mince, il est déjà 28 ans et demi…Nan, ça doit être ma montre qui déconne…
En fait, je mets souvent du temps à écrire la critique, c’est ce qui est arrivé pour Solal. Donc quand je l’ai écrite, le suivant était largement entamé (et je l’ai en fait lu en quatre jours).
J’ai simplement bouquiné pendant ma semaine de vacances ! :book: Sinon comme je l’ai dit, c’est simplement une heure le matin et une heure le soir dans les transports ! Et pour des bouquins faciles à lire comme le dernier, ça va viiiiiite !
Ricroel> Oui oui, je vais me la faire ma crise existentielle, je crois que je n’y échaperai pas. D’autant plus si je suis célib durant cette période. :mrgreen:
Pour paraphraser MacMahon, la crise des trente ans, soit on en meurt, soit on en reste idiot. Je le sais, je l’ai eue.