J’ai déjà raconté comment je me fais violence pour lire des machins homos dans mes transports matinaux, et encore une fois, je fais l’effort d’y lire Têtu avec le plus de décontraction possible. Je passe rapidement les pages dédiées aux nouveautés Falcon (mais j’y reviens plus au calme… arf) ou les photos de jeunes éphèbes dénudés (ou grosses racailles selon le mois) pour ne pas non plus voir les gens changer de place comme si j’étais un satyre en puissance.
Et puis dans le même genre, on peut rajouter certains romans dont 10/18 n’a pas hésité à illustrer d’une jolie couverture bien égrillarde. Les romans d’Edmund White bénéficie d’un sacré traitement en la matière avec de bien chouettes photos qui attireront les regards interrogateurs de toutes les femmes, tandis que les mecs vous reluqueront avec un regard soupçonneux et dédaigneux. Mais bon c’est un roman merde !
Et là, Deubeuliou m’a prêté un bouquin dont je ne me doutais pas qu’il attirerait autant les regards. Le fait est que depuis deux jours, je me fais reluquer la couverture (non non ce n’est pas une métaphore scabreuse) par tous les badauds du RER qui passent leur temps à déchiffrer les gros titres des journaux du gars d’en face, ou bien l’horoscope du Femme Actuelle de la voisine. Là j’ai droit à des oeillades des plus comiques entre une stupéfaction marquée, et surtout une curiosité qui les fait s’attarder sur l’objet de ma lecture attentive.
Il faut dire que dans le genre et avec cette illustration et police, on pourrait croire que je suis en train de lire un manuel de psychologie pour mieux comprendre ces gens qui sont adeptes de cette autre orientation sexuelle qu’est l’hétérosexualité. D’ailleurs c’est exactement ce que j’ai fait croire à mes collègues :
– « Oui oui, c’est un manuel pour que je comprenne et accepte mieux votre différence, et qu’ainsi, je puisse régler mon problème à ce niveau… tu vois pour plus de tolérance »
– Réponse bouche béée : « ah ouai vraiment ? ».
– « Nan, putain, je rigooooole, tu vois bien que c’est un roman !! »
Rhalalalala, de ma part, ils ont tellement l’habitude que je dise et fasse des trucs énormes, que plus rien ne les surprend !!
mouai, on me l’a offert je sais pas comment le prendre.
C’est vrai qu’on dirait un bouquin de psychologie… entre Jacques Salomé et Servan-Schreiber (lequel ?? mouarf mouarf !!) :mrgreen: Et c’est bien au moins ?? Quant à 10/18, ils ont souvent des couvertures un peu décalées que j’adore…
Il raconte quoi, ce roman ?
Ah ça, tu le sauras en lisant la prochaine matoocritik ! (oui je sais c’est du teasing de daube arf) :langue:
J’ai vu un excellent documentaire à la télévision l’autre soir sur les hétéros, sur leurs us et coutumes, sur leurs diverses parades amoureuses lors du rut, sur leur incroyable capacité de mimétisme quand il s’agit de trouver une femelle. C’était passionnant. Ça s’appelait “Marjolaine et les millionnaires” et je crois que ça repasse ce soir. Sans doute sur Arte.
Le Patron > Oui, voilà, c’est sur Arte, dans le cadre de l’émission de productions video expérimentales Die Nacht.
Ou alors dans les après-midi animaliers de France 5. Je vais vérifier sur Télérama…
J’ai hâte de lire la matoocritik pour me décider si j’achète ou pas ce livre
Je pense qu’il serait drôle si vous cachiez la pornographie hétéro dans les pages du livre par Edmund White. Les autres passagers seront très confus. :joker:
matoo ou comment animé les rer:mrgreen:
Un 1 passage chez toi a bientot
Matoo>je vois que tu l’as lu plus rapidement que la ‘Critique de la raison pratique’ que je t’ai prêtée il y a déjà six mois:love:
Ruxor>je te le file après si tu veux:ok:
héhé je connaissais ce bouquin ; l’auteur est chroniqueur à l’obs:salut:
Mdr … J’imagine le bo matoo dans le metro (pour rimer avec bo)… Et …Oui ca doit etre rigolo. Et y a pas eu de coups d’oeils genre “hum te mangerai bien toi” ?
La Critique de la Raison Pratique est pourtant une excellente lecture – la plus abordable et la plus intéressante de son auteur, je trouve.