MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Mensonges et trahisons et plus si affinités…

Pour apprécier ce film, il faut un minimum adhérer aux discours habituels d’Edouard Baer. Car Edouard Baer fait du Edouard Baer, donc il est plutôt bon dans le film, mais c’est particulier. Moi j’aime beaucoup. C’est le genre de personnage qui me fait rire, un peu comme Marina Foïs, simplement quand ils sont eux-mêmes ! Et là il endosse un rôle qui lui colle à merveille, celui d’un Woody Allen parisien (avec un peu plus de sex appeal que Woody Allen, il faut l’avouer) qui, sous couvert de fragilité et de complexité psychologique, n’est pas toujours très franc avec ses interlocutrices.

Edouard Baer est donc égal à lui-même, mais il est très bien entouré avec un Clovis Cornillac fabuleux (cet acteur, je l’ai vu dans pas mal de petits films français ces dernières années, et il est vraiment talentueux) en footballeur bien boeuf et Marie-Josée Croze que j’ai trouvée fantastique (c’est la jeune femme qui jouait dans « Les invasions barbares »). En outre, les dialogues sont drôles et fins. On en rit pas à gorge déployée, mais de temps en temps, certains passages sont irrésistibles, et rendent l’ensemble tout à fait plaisant.

Edouard Baer joue le rôle d’un nègre qui écrit des bios pour des stars people. Un jour il doit écrire celle d’un footballeur complètement beauf, mais qui se trouve être fiancé à celle que Baer aimait à la fac, et pour qui il éprouve encore des sentiments. En même temps, il est en couple avec une fille qu’il aime beaucoup, mais… « mais » car c’est un gars compliqué qui pérore pour rien, et qui aime ça. Cela donne des soliloques un peu verbeux mais parfois bien savoureux.

Malgré tout, l’intrigue est un peu bâclée entre une comédie de moeurs avec des personnages qui sont dans le doute sur l’amour, la vie, le bonheur, le grand classique quoi, et puis un bête marivaudage avec un chassé-croisé amoureux dont la conclusion n’est pas des plus habiles. Mais bon, on passe un bon moment au global, et cela vaut la peine d’aller le voir, notamment pour les quelques saynètes qui m’ont bien rendu hilare.

Mensonges et trahisons et plus si affinités...

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