MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Luxe, calme et volupté

Il est 21h45 en France, ou alors déjà 5h45 le lendemain si je considère l’heure japonaise, mais plutôt 00h45 vu que je survole Saint-Pétersbourg. Je vais ainsi traverser tout le continent eurasien pendant ces interminables onze heures de vol.

Je suis plus que confortablement installé dans un gigantesque fauteuil, sans voisin en plus donc ça m’en fait deux pour bien m’étaler, et je digère avec aisance un repas très fin qui s’est composé de foie gras, asperges, homard, coquilles Saint-Jacques et un opéra en dessert. Le tout servi avec une petite nappe et des couverts, un service obséquieux comme il le faut. On reconnaîtra facilement la pauvresse prolétaire en moi puisque j’ADORE ça. Je ne vois pas manière de voyager plus agréable. Et puis j’ai ma petite téloche avec une quinzaine de films, musiques, infos, etc.

Là, il fait noir, les gens dorment sagement, j’ai positionné le siège en position allongée (comme dans un lit), et je tape sur mon ordi précautionneusement posé sur mes genoux. C’est marrant de se retrouver coupé du monde comme cela, de s’imaginer en train de survoler un continent, à des milliers de mètres du sol (33 000 pieds), séparé même d’une mesure significative du temps qui passe.

Je me dis que ce que j’aimerais le plus au monde là, c’est de baiser avec un voisin « un peu » mutin. Mouarf. Ouai je sais, c’est lamentable de nourrir des idées pareilles, mais dans un cadre comme celui-ci, je trouve que ce serait l’apothéose. En plus, les gens sont endormis, ou avec leurs écouteurs sur les oreilles, et je suis sûr que les hôtesses nipponnes feraient semblant de rien, si elles captaient quoi que ce soit. :mrgreen: Malheureusement, personne en vu pour accueillir ce fantasme de haut vol. Tant pis !

En arrivant à l’aéroport, je suis tombé sur deux collègues, l’un très cool que je connais bien, mais l’autre c’est un petit connard assez puant. Mais c’est parfait, ils n’ont eu aucune velléité moutonnière, donc nous sommes chacun de notre côté.

Humm, y’a bien le petit steward anglais là (j’aime bien les anglais), on arrête pas de se faire des sourires. Et puis avec mon piercing et ma dégaine de dalepé, je ne passe pas inaperçu en business… :langue:

Bon allez, je vais regarder un autre film, et essayer de chasser mes idées copulatoires.

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