MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La pissotière

Non ce n’est pas le récit de mon dernier plan cul… nan, nan promis, ni même en rêve ou en chimère bloguesque.

Je vais « un peu » au cinéma ces derniers temps, en fait c’est presque une semaine « marathon » et j’adore ça. Je fréquente donc assidûment les chiottes de l’UGC des Halles, enfin une fois dans la soirée en moyenne je pense.

Or, j’ai toujours eu un problème avec les urinoirs. Je n’aime pas ça. Eurk, j’arrive pas à me concentrer assez pour pisser correctement la dedans. Ca ne m’étonnerait pas que ce soit un truc de chochotte ça d’ailleurs. ;-) Dès que j’ai un mec à côté de moi, je suis troublé, intimidé, je ne sais plus où poser mon regard, j’ai l’impression qu’il me scrute, et indéniablement, si forte mon envie soit-elle, mon pénis se refuse à m’obéir. Pas de pipi. Rien, nada, pas une goutte. Et j’ai l’air con, alors je fais semblant d’avoir fait, je secoue le machin tout sec (ah oui je continue de simuler), je remballe, et je change discrètement de chiotte. Evidemment dans un bar gay c’est encore pire, puisque la promiscuité est alors totale. Et il suffit de croiser le regard d’un voisin pour le deviner le plus lubrique possible et l’imaginer en train de vouloir mater à tout prix.

Ralalalalalalalalalala.

D’ailleurs, je me souviens qu’au Lycée, j’étais allé pisser avec un copain. Ce dernier me voit rentrer dans les chiottes fermés, et il me dit : « Tu sais que les mecs ne sont pas obligés de s’asseoir pour pisser ?! » en se marrant comme un con. Ah ah ah, très drôle. :gene:

Mais je prends sur moi et j’essaie de m’améliorer. Du coup, quand je suis tout seul, je me lance des défis au boulot, dans des bars ou au ciné. Allez hop, vas-y… concentration… piiiiiiiiiiiiiiiiiiiiissssssse. Et j’y arrive de mieux en mieux. Je ne vous raconte pas les trois jours, où j’ai demandé à aller boire un triple expresso pour me diurétiquériser à donf.

Il y a aussi mon expérience des urinoirs du troisième millénaire au RAIDD… Sans compter aussi que la fois où comme un grand je me soulage dans une pissotière, je me paye une honte… déculottée !

Hier, je rentre donc aux wc, c’était à la fin d’une dernière séance, et j’étais presque sûr qu’il n’y aurait personne. Et surtout, la porte des chiottes fermés était condamnée. Ces pissotières sont particulièrement périlleuses puisqu’il n’y a aucune séparation entre deux vasques. Donc intimité ZERO ! Bon, je me mets en place… et j’attends deux secondes que ça vienne. Baaaam, la porte s’ouvre en trombe et deux hétéros un peu bourrus, deux potes, un black et un blanc, débarquent en parlant fort.

Le blanc se met immédiatement à côté de moi, et commence à sortir son braquemart, et un jet puissant part tout de suite (il a failli m’éclabousser le con). Et là, je commence à avoir honte, je me dis : « oh putain, qu’est-ce que je fais ? ». Je tente un mantra sacré : « Brahmarpanam Brahma harvir Brahmagnau Brahmana hutam Brahmaiva tena gataryam Brahma karmasamadhina » mais rien n’y fait.

Alors je regarde le mec et lui dit en souriant : « Heu bon, vous auriez pas pu me laisser tout seul là, parce que maintenant je ne peux plus pisser moi ! ». Il me regarde bizarrement, et je me rends compte que je viens de passer pour un extra-terrestre (alors que je pensais que mon attitude était suspicieuse et que j’avais besoin de la justifier). Son pote prend alors sa place, et moi j’en profite pour me reboutonner, alors que le black pisse à son tour. J’explique alors à mes nouveaux compères mon terrible secret…

– J’ai commencé à pisser là parce que les chiottes sont condamnés et que je pensais que je serais seul. Le simple fait de vous entendre parler et de vous savoir là, ça me kéblo et je peux plus sèpe.
– Ah ouai ? Mais c’est dingue ça ! et ils commencent à se marrer.
– Et bin dis donc et si ta nana elle te parle pendant que vous baisez, tu fais comment ? rajoute le black en se bidonnant

Je reste estomaqué par cette remarque de pissotière (et assez fier qu’ils puissent encore me prendre pour un des leurs), et je lui réplique un rien cynique : « On ne doit peut-être pas avoir la même manière de fonctionner, mais en général moi mes activités copulatives sont assez éloignés des chiottes et d’une envie de pisser, tu vois ? ». Son pote se met à exploser de rire, et à se foutre de l’autre. Il me répond donc : « Nan mais tu comprends quoi, je voulais dire que si ta nana, elle te parle pendant l’amour ça peut te déconcentrer genre… », et je le coupe : « ah ouai nan mais chacun ses tripes, moi je respecte », ce qui rend le pote encore plus hilare.

Finalement, les mecs me disent : « bon bah on va te laisser finir alors… bonne soirée » en rigolant. Du coup, j’ai réussi à pisser ! Alléluia !

fontaine_duchamp

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  • A l’usine, excepté les intérimaires d’un jour, tous mes collègues connaissent mon homosexualité : nous en blaguons, nous en parlons, nous l’ignorons, nous osons, bref, banalisation totale. Jusqu’à cet instant de la vidange intime… Je choisis mes heures pour utiliser les urinoirs muraux. Et si l’une des places est occupée, imparablement je m’enferme dans un cabinet. Pourquoi, puisque l’intégration (permettez-moi ce mot, j’ai trop mal au crâne pour en choisir un meilleur) semble si réussie ? Ce type d’urinoir, ailleurs, pourtant, ne me bloquent guère. Je suppose que je suis seul, dans ces moments-là, à craindre l’équivoque. Peu de mes collègues auront dans leur vie sexuelle utilisé pareil endroit pour salon potentiel de drague : Serions-nous de tristes chiens conditionnés ?

  • Pour citer un ouvrage (Galliher, Brekhus et Keys, Laud Humphreys, 2004, p.50-51) :
    “Cahill and his colleagues (…) studied social interaction in both male and female toilets. They noted that to provide some privacy, partially walled cubicle with doors may surround toilets. They also observed that when men who were acquiantances were using adjacent urinals they spoke to each other but did not look at each other to maintain some sence of privacy. (…) Aditionally, when an individual had defecated, the other present typically ignored the consequent odor. These patterns illustrate the unwritten rules of social interaction in toilets.”

  • voilà une autre minorité dans la minorité à laquelle j’appartiens aussi ! on pourra monter un char à la gay pride pour être plus visibles !! :ok: ce Matoo, il nous libère !

  • Sympa tes aventures dans les pissautières (j’en ai d’ailleurs profité pour lire tes aventures de sans-culotte: trop poilantes!)!! D’ailleurs, j’ai le même problême: pas une goûte avant un ptit moment: vivent les chiottes fermés!! :mrgreen:

  • ‘Aime pô les urinoirs. Pareil, dès que quelqu’un entre dans les toilettes, ça me bloque complètement. Alors, du coup, je ne vais que dans les cabines avec des cuvettes (parce que les chiottes “à la turque”, en général, c’est toujours dégeulasse) et j’attends mon tour si la place est occupée.

    Tiens, je reviens sur la toile, et je commence par parler “pissotières”. Ca commence fort :mrgreen:…

  • Eh bien voilà qui me rassure, je pensais être le seul tordu à ne pas pouvoir pisser en compagnie, et finalement nous sommes tout une colonie, ouf! Merci pour ce post qui me fera aller plus sereinenment à l’urinoir dorénavant

  • “je ne sais plus où poser mon regard”…
    Ouah ouah !
    T’as peur qu’on voit ta serviette hygiénique qui dépasse ?

    Bourré, je trouve ça faisable : faut regarder devant soi, et imaginer qu’on conduit une voiture, qu’on est debout dans le métro ou dans un vaisseau spatial. C même presque agréable, surtout en boîte.
    (essaye le coup du vaisseau spatial la prochaine fois)

  • Je sais que ce n’est pas une consolation, mais les filles, malgré les boxs fermés, ne sont pas toujours mieux loties… A moi aussi il m’arrive des trucs dans les toilettes des cinés :
    A la sortie d’un film, visionné avec un copain, je vais aux toilettes (un minuscule cabinet au fond d’un couloir). Bien sur, il m’attend devant la porte, ce qui en soi est déjà méga traumatisant pour la terrorisée des “bruits” que je suis. Interrupteur de lumière en panne. Bon, je jette un rapide coup d’oeil pour mémoriser la configuration des lieux, lance un brave sourire à Antoine et m’enferme dans cette antre aveugle. Je commence, mais m’interrompts rapidement comme une vague sensation de chaleur m’envahit. Je ne vous apprends rien en vous disant que les filles ne s’assoient JAMAIS sur les toilettes publiques. Affolée, je touche alors mon pantalon pour m’assurer que ma visée tâtonnante n’a pas engendré de… dégâts ! (ce qui, entre nous soit dit, m’était déjà arrivé, woops :redface:) Rassurée sur le taux d’humidité de mon jean, je poursuis donc ma besogne, malgré cette persistante sensation de chaleur. Je me rhabille, ouvre la porte. La lumière du couloir me permet de constater (avec désarroi…) que… ben… que le rabat était resté fermé !! :redface: x 15

    Et là, misère, il y a 15 filles qui attendent de pouvoir à leur tour se soulager !! Antoine a pris pour une nouvelle excentricité de ma part que je le prenne par la main et me mette à courir comme une perdue !!:-)

  • telline> :boulet:

    ALlez, on respire à fond, on arrête de rire comme un tordu et on met sa remarque…

    Moi, je suis pas fan des pissotières non plus mais pour une autre raison: je suis pas très grand. Voire court sur pattes. Donc à moins de sauter et d’arroser tout ce qui se trouve dans un rayon de 50cm (ouais, bah quoi?) je préfère les cuvettes! Entre uriner vers le haut et uriner le bas, le choix est vite fait :gene:

  • Aaaah quel soulagement… d’avoir trouvé enfin sa famille!! Moi aussi je suis crispé quand quelqu’un arrive à côté de moi pour uriner… :redface:
    Eeeuh… Est-ce caractéristique des homos ou les hétéros aussi sont bloqués? :eek:

  • Alors ça, je crois que c’est un truc de chochotte, parce que j’aurais pu écrire exactement la même chose ! Je me lance même les mêmes défis :)

  • voilà une idée dont je vais abuser à l’avenir : embêter et déconcentrer matoo aux vécés quand il est cécoin devant sa pissotière après avoir bcp bu “bon alors ca vient ?”, … “zigounete pipi tsoin tsoin”

  • moa jem bien entendre le bruit du mec qui pisse dru dans un chiotte. Floutchfloutchfloutch.
    ca mafol de suite :eek: a mort les pissotieres, extincteurs du bruit viril du pissou qui s’écrase au fond du chiotte ;-)

  • Telline> T’es trop forte !!! J’adooooooooooore ! :rigole:

    Sinon merci mes loulous, à ce train là ce n’est plus une névrose, c’est finalement un simple trait de caractère. ;-)

  • Aux States, on appelle ça “shy bladder,” la vessie timide. Et j’en souffre aussi. Alors Matoo, pour régler la question de ce que cette particularité soit limitée aux “chochottes,” faudra que tu fasses un petit sondage auprès de ces collègues reproducteurs avec qui tu sembles entretenir de si bonnes relations : y en a-t-il d’entre eux qui souffrent de la vessie timide ?

  • On a le même problème matoo… Pour ma part je fais aussi des efforts de temps en temps pour être capable d’utiliser les pissotières.
    Bon évidemment, je me demande à chaque fois pourquoi ils n’installent pas systématiquement des séparations digne de ce nom, ça permet d’accélérer la rotation.
    Ma méthode à moi c’est de fermer les yeux (on risque pas de pisser à côté) et de détruire mentalement ce qui m’entoure.
    Ca me rappelle que j’ai 2 anecdotes à raconter, les pissotières de Beaubourg et à la SNCF gare de l’est :D

  • C’est mon premier commentaire et je choisis évidemment un sujet qui mettrait une endive een valeur, mais bon,… je me lance… Étant moi aussi membre du Club des Handicapés de la Pissotière, je vous recommande fortement celle d’une boîte que j’ai fréquenté à Lyon… d’abord, il ne s’agit pas à proprement parler d’une pissotière mais d’une longue pierre creuse devant laquelle tous les mecs sont en rangs, sans aucune séparation… et on a le bonheur de pisser sur une vitre… sans tain donnant sur la piste… un effet glaçant qui provoque même une retractation pénienne !!! :gne:

  • Notre problème s’appelle parurésie. Ça n’a rien avec l’orientation sexuelle. On estime que près de 7 % de la population en souffre à un degré divers. C’est une phobie sociale qui se traite par l’exposition graduelle, comme toutes les autres phobies. Allez voir le site francophone http://www.paruresis-europa.org et l’extraordinaire site de l’IPA (International Paruresis Association)américain.

  • Pour moi, c’est vrai qu’il y a quelques temps j’avais du mal à pisser en compagnie. Mais depuis un moment ça s’est débloqué d’un seul coup…:pompom: sans savoir pourquoi, bon peut être le pensionnat a un peu aidé. Je precise pour les esprits inventifs qu’il ne s’est passé avec mes camarades de chambrées, ni même sous les drapeaux. Mais je dois avouer que avec quelques verres, les concours de celui qui pissent le plus loin, là, ils faut être plusieurs… Donc me voila décoincé.:lol:

  • Ah bin (avec beaucoup de retard — /via/ Garfieldd) je tombe sur une histoire qui me rappelle mon vécu à moi. Avec en particulier la grande angoisse existentielle quand je suis parti en rando dans le désert avec plein de collègues de boulot, et qu’il s’organisait des pauses-pipi collectives au cours desquelles le boss papotait tranquillou avec tous ceux qui passaient dans le coin pendant qu’il était en train de pisser… (Ouf, en fin de compte j’ai toujours trouvé un buisson accueillant un peu à l’écart pour mes pauses à moi).

    C’est très casse-pieds aussi en boîte quand tu as trois plombes d’attente pour accéder aux deux cabinets du fond, alors que ça prendrait une minute chrono en utilisant les urinoirs, beaucoup plus nombreux et au turn-over beaucoup plus rapide. Mais avec toute une file d’attente à un mètre derrière moi, y a rien à faire, je peux pas.

  • Dans Belle du Seigneur l’héroine connaît également une sorte de parurésie. Il semble qu’elle soit motivée par une extrême pudeur politesse qui provoque une gêne à cause du bruit de la pisse. Je crois qu’en bonne bourgeoisie, on vise la paroi plutôt que l’eau pour éviter le cliquetis. Cela n’a donc certainement pas de rapport avec la chochottitude. En même temps, ce n’est pas de la parurésie car cette dernière implique une gêne à cause de la simple présence d’un tiers. Or, il semble que tu n’as pas de difficulté en t’isolant dans des toilettes fermées même si des personnes attendent à la porte, non ? C’est plutôt la présence d’un témoin qui est gênante en l’espèce.

    Du coup la remarque des Djeuns n’est pas si infondée et est peut-être au contraire une bonne clef interprétative : cela pourrait être simplement la performance qui bloque. Tu es dans un endroit où tu t’attends à pisser. Tu sais que tu dois pisser mais que tu as parfois des difficultés. Et la présence d’un tiers est un facteur bloquant supplémentaire dont tu es conscient. Beaucoup de gens ont le même problème avec l’érection et en particulier des hétéros mâles peuvent être bloqués par un commentaire de leur partenaire qui crée une distanciation entre l’acte et l’acteur qui devient vite paralysante si l’acteur (le mâle hétéro) sait que cette prise de conscience peut justement le bloquer. C’est tout simplement une sorte de stress et de trac :-) .

  • même problèmes et même inconvénients, quand je bloque, je remballe, car rester en place peut paraître suspect, enfin tout dépend l’endroit bien évidemment… Sympa ce blog… @+ ;-):salut:

  • J’en pleure de joie toutes ces années a ce sentir seul. Matoo mon frere, Juju ma soeur et tous les autres, ma famille. Moi meme chez des amis,je n’y arrive pas.Pour l’instant la seul soluce c’est de boire un demi litre de pastis,a partir de 3 grammes d’alcool dans le sang,je pisse ou vous voulez? Mais je pense qu’etre bourré en permanence,c’est pas la bonne solution.Je me trompe peut etre.Pour les urinoires et les concours de jets de pisse n’en parlons pas? Merci vieux.Si tu voit papa dit lui que je passerai lui apporter ces cigarrettes.Juju je t’aime.Merci,a tous.

  • J’ai toujours aimé mater aux urinoirs pour comparer les pénis et pouvoir toucher. A chaque fois que je bois trop, je suis prêt à faire le cochon. Je suis devenu un pervers sexuel, et je cherche désespéremment à me faire soigner. Tous ne sont pas comme le black et le blanc, il y a des malades, et j’aimerai bien avoir leur réaction. Quelqu’un a-t-il une proposition de soins ?

  • Cette anecdote nous rappelle quelque chose à tous, non? J’ai vécu des tas de scènes comme celle-ci, notamment une, assez pénible, dans une soirée école quand j’étais étudiant, où un gros lourd pissait juste à côté de moi (totalement bloqué) en gueulant à ses potes “t’as fini de chier?” ou “Ouais… l’autre, il chie”.
    J’ai un souvenir cinématographique également.
    Dans le film FRENCH KISS, avec Meg Ryan et Kevin Kline, le fiancé de Meg (ils sont sur le point de se marier) part à Paris pour le travail. Là, il tombe raide dingue d’une autre et appelle Meg pour le lui expliquer. Il se sent tellement bien, tellement libéré qu’il lui dit qu’il se sent capable de pisser dans un lieu public avec quelqu’un juste derrière lui.
    Meg Ryan part à Paris pour le reconquérir. En arrivant, elle rencontre un personnage secondaire (joué par François Cluzet) qui la baratine (il veut lui voler ses affaires). Elle l’interromp: “Etes-vous capable d’uriner avec quelqu’un derrière vous?”. Il lui répond, l’air finaud et intéressé (in English) :”Are you going to be this someone?”. Elle a là son premier choc culturel.
    J’aime beaucoup ce film.
    A bientôt.

  • Bonjour, je vois que aps mal de monde a ce problème, mais est ce que l un de vous a une solution pour pouvoir pisser en public??? please aidez moi……:(:pleure:

  • punaise, je savais pas que les hommes pouvaient avoir ce genre de complexexs.. surtout quand on vois certaisn gros déguelasse qui pissent en pleine rue et devant tout le monde (charmant)
    mais nous aussi on des soucis, mais plus de propreté. je suis petite j’ai du mal avec les cuvettes trop hautes et sales, ça me coupe l’enviet et aprés je me rends malade…le pire c’est au USA avec des cloisons entre cuvettes qui laissent des jours en bas (30cm,on voit les slips et les pantalons baissés des gens)et entre les portes. le carrelage qui est réfléchissant du coup on voit ce qui se passe à côté. (une fois j’ai eu droit à une vieille bien malade…)

  • Me voici, à mon tour, à me lancer des défis pour me libérer de l’angoisse d’utiliser les urinoirs, et c’est un grand réconfort que de lire cet article, et de voir le nombre de commentaires qu’il suscite ! La pudique honte nourrie dès l’enfance par les moqueries homophobes des petits (salauds) m’a longtemps fait purement et simplement nié l’existence même de ces vasques découvertes dans les toilettes pour messieurs. Impossible également de pisser dans la nature sans éprouver l’irrépressible peur d’être surpris. Mais depuis quelques temps, j’ai conçu l’existence des urinoirs. Peut-être l’érotisation très culturelle des lieux m’y a poussé, mais surtout le désir de me libérer de contraintes psychologiques qui finalement me faisaient perdre du temps, et parfois me retenir longtemps. Or la pudeur a beaucoup a voir avec la gêne ressentie dans l’utilisation de ces lieux d’aisance. Car je n’y aurai seulement pensé avant de m’être d’abord libéré de celle qui m’empêchait simplement de me dévêtir en public. L’usage des salles de sports aux vestiaires sans cabines et aux douches sans portes (merci Waou!) m’ont définitivement libérés. Ce fut la première étape, et désormais, je commence à me diriger vers les urinoirs. Mais seulement quand il n’y a personne. Je frémis encore lorsque j’entends quelqu’un s’avancer, ce qui me bloque aussitôt, d’où suivent des subterfuges déjà bien évoqués plus haut.. Avant de lire sur cet article, je suis tombé sur le dérisoire “Test des pissotières”, aux propos homophobes pas franchement encourageants. Je continue de penser que l’habituation patiente a raison de ces craintes. D’où une question : tes défis ont-ils portés ses fruits ?

  • Ça s’appelle l’urine timide. impossibilité de pisser en compagnie.
    c’est pas grave c’est simplement chiant, si j’ose dire.
    En tous cas, c’est un problème connu de médecins, etc.
    j’ai un ami dans ce cas…
    pas pris le temps de lire tous les post.
    bon courage
    md.

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