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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Robots

Ce film est un petit bijou esthétique, vraiment en matière de 3D c’est superbe. L’animation des personnages, des décors, les rendus des textures et la cinématique des robots sont réalisés avec brio. En plus, les couleurs, le style graphique, le design très « mécaniques » des machines ou des automates sont drôlement chiadés aussi. Donc 20 sur 20 pour la réalisation, pour certains travellings à travers des paysages urbains bluffants ainsi que quelques gags vraiment poilants.

Par contre, le scénario est un drame. Pouah ! Il ne se passe rien, l’intrigue est cousue de fil blanc et certaines transitions narratives sont plus que téléphonées. Du coup, cette pauvreté ruine la beauté des images et le potentiel qu’il y a derrière. C’est hyper dommage car les personnages sont sympathiques et on imagine aisément que cela aurait pu être un millier de fois plus marrant. Parce qu’au final, l’histoire est assez plate et tout au plus semée de moments légèrement cocasses.

Bon allez je vous résume le truc… Y’a un robot gentil, adorable et niais avec des parents gentils, adorables et niais. Il est inventeur et il veut se rendre à la ville pour y rencontrer le robot qui est le plus célèbre inventeur du coin. Lorsqu’il s’y rend, il découvre que le vent a tourné, que l’inventeur est introuvable, et qu’une étrange nouvelle politique vise à supprimer les vieux robots en supprimant les pièces détachées. Le gentil robot s’improvise donc réparateur de robot avec deux fois rien, et s’attire les foudres des méchants mercantiles spéculateurs qui veulent se faire de la thune sur des modèles neufs.

On trouve dans l’entourage du robot une classique bande de loosers en mal d’écrous et de composants, qui jouent les « seconds rôles » comiques du film. Or, ils ne sont pas vraiment tordants…

Malgré tout, il y a deux ou trois moments où le rythme s’intensifie, et où on a quelques parodies qui valent leur pesant de cacahouètes. Un des robots qui joue les travs et qui nous fait un « Hit me baby one more time » en Britney est carrément hilarant ! Le film se termine aussi en une apothéose qui relève un peu la fadeur du scénario.

Robots

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