Que de chiffres canoniques en ce moment ! 1000 posts, 29 ans et aujourd’hui, la barre des 500 000 visites franchie. On m’a encore récemment dit que je me prenais trop au sérieux sur mon blog, et que c’était moins bien qu’avant. Arf, c’est cool, ça veut dire que je commence ma descente aux égouts pour le plus grand plaisir de mes détracteurs. Chic, chic, chic !
Au bout de tant de temps à parler de moi, moi et encore moi, avec une pincée de ciné, bouquin et autres idioties, il est vrai que j’ai abordé pas mal de sujets qui me tenaient à coeur. J’ai parlé de ma famille, de mes amis, de mes états d’âme et de quelques éléments de ma philosophie personnelle. Parfois, je me mets à écrire, et puis une phrase sonne un peu trop familièrement à mon oreille. Je découvre alors avec stupeur que j’ai dit la même chose une année avant. Bah oui, au bout d’un millier de post, j’ai tout de même fait le tour.
Mais finalement, il suffit que je me pose un tout petit peu (ou qu’un ex se décide à tourner dans un porno) pour trouver de nouvelles choses à raconter, soit autour de moi, soit en moi. Donc je suis désolé d’annoncer que je prends toujours autant de plaisir à bloguer sur tout et n’importe quoi. Je n’ai vachement pas envie d’arrêter cette blogorrhée. Alors si je me répète de temps en temps, je n’en suis sincèrement pas désolé. Mais je crois que le turn-over de lecteurs est assez bon, donc avec un peu de chance cela ne devrait pas « affecter » grand monde.
Là, je me fais un trip plutôt classique ces derniers temps, surtout depuis deux jours. Je la sens bien venir cette déprime classique de l’après-rupture. Oh oui, je sens poindre ce retour du manque de confiance en soi, cette sourde langueur faite de doutes, de petites baisses de forme et de frustrations quotidiennes. Et passer mes laborieuses journées connectées sur les chats n’arrangent rien. Je n’ai à la fois envie de rien (ni cul, ni amour), et je sens qu’il faut que je me laisse un peu le coeur et les sens en jachère. Mais, sa mère, sa race, c’est l’assuétude même, je suis obligé de me jeter dans la gueule du loup point com.
Cela ne m’empêche pas de tchater et de faire connaissance avec des gens charmants, mais depuis hier, ce retour des frayeurs du célibat m’a statufié. Et pourtant, c’est d’une connerie sans nom. Et mon optimisme fataliste est toujours là, mais alors bien caché au fond, mais oui je trouverais quelqu’un, mais oui mais oui. Cela ne m’empêche pourtant pas de pérorer intérieurement et de ressasser les mêmes effrois adolescents.
Et comme à chaque fois, j’ai repris la plume. Je crois que c’est la seule chose vraiment positive de ces ruptures, j’écris toujours énormément quand je me sens les nerfs et les émotions ainsi à vifs. Et j’ai besoin de sentir, dans ces cas là, la plume glisser et crisser sur le papier. Cela fait mal, mais c’est si bon.
il est où le smiley qui fait un ptit-bisou-juste-comme-ça???:redface:
“je commence ma descente aux égouts pour le plus grand plaisir de mes détracteurs” –> mais quels détracteurs? ;-) Bonne continuation en tout cas !
Un p’tit coup de déprime? Vient passer quelques jours ici, à Montpellier… au soleil entouré de charmants jeunes hommes sur la plage. Pour avoir un aperçu, j’ai mis deux spécimens… :mrgreen:
“mais oui je trouverais quelqu’un”. Le conditionnel est-il fait exprès ? ou bien c’est un futur maladroit
(avec une ‘tite faute) ?
Rien à siffler, tout à croquer. Non, je ne me réjouis pas de ta déprime.., ça donne juste envie de se lover un peu dans ton blog pour se réchauffer. S’il-vous-plaît, une petit commentateur bien médiocre à se mettre sous la dent? J’ai envie de mordre mais ce post est trop bien. J’attends…
roooh pffffffffff j’arrive a peine 50 000 ah moins que se ne sont pas 500 000 visiteurs uniques?
rho quand je te dis qu’on devrait monter un club. j’en suis au meme point, exactement au me point.
Pour moi, ça fait longtemps que tu sens les égouts, tata décérébrée.
Je te lis depuis maintenant 2 ans, j’ai rarement posté. Juste un petit mot pour dire que les répétitions je m’en cogne, j’ai la mémoire courte, et puis tu reste le blogueur idéal a mon sens.
Bonne journée.:salut:
Aaaaaaaaaah… coucher ses sentiments sur papier… un truc toujours assez étrangement grisant! Courage mon Matoo! T’es le meilleur!! :pompom::pompom::pompom::pompom::pompom:
On prend le même (sans mauvais jeu de mot… quoique) et on continue !
On l’aime le matoo.
Petit coup de déprime, ok, mais ça finit par aller mieux. Ne jamais garder sa tristesse pour soi. Regarde moi, mon employeur me vire, je lui colle un procès au derche. On se sent tout de suite mieux après !
Non, non faut pas déprimer.
On ne se connaît, suis tombée par hasard sur votre blog lundi matin (suis une fan de Clara et JP dont je cherchais des nouvelles éventuelles). Ma vie n’a tellement rien à voir avec la votre (moi : maman 30 ans et + au foyer en banlieue parisienne!!). J’adore vous lire, c’est tout ce que j’aime, c’est très poétique.
Moi aussi, j’écris quand ça ne va pas fort, c’est une thérapie en soi mais je n’ai no votre talent ni votre lucidité. Aller courage, on est nombreux à vous admirer, y’a de l’amour là-dedans
Oui, et moi aussi, je t’aime à ma manière, et je continue de te lire très régulièrement, parce que rares sont ceux capables d’écrire avec cette aisance dont tu fais preuve.
Félicitations et voilou un chti bisou pour toi :love:
Un revenant… Félicitations pour tes 500 000 visites ! Chapeau bas ! J’ai toujours dis que tu avais du talent, ce chiffre le prouve… ;-)
” Mais, sa mère, sa race, c’est l’assuétude même ” : :gne: