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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Crazy kung-fu

« Shaolin Soccer » était déjà bien déjanté dans le genre, mais là Stephen Chow (auteur, réalisateur et premier rôle des deux films) est allé encore plus loin. Encore plus loin dans le pastiche et dans les effets spéciaux, ce qui donne un film qui a de méchants airs de Bruce Lee qui se prendrait pour Tex-Avery. Le résultat est extrêmement drôle et encore très réussi d’un point de vue esthétique.

L’histoire, boaaaa je ne sais même pas si ça vaut le coup de la raconter, c’est un gang de méchants qui s’attaquent à un quartier qui est truffé de maîtres en arts martiaux qui s’étaient retirés pour mener une vie paisible. Du coup les méchants se font péter la gueule en moins de deux. Ils finissent par en appeler à un grand maître devenu fou et interné dans un asile pour n’avoir pas trouvé de combattant à sa hauteur. Dans le même temps, une petite frappe gaffeuse au grand coeur passe d’un camp à l’autre sans bien savoir lequel choisir. En attendant, il se prend des torgnoles des deux côtés.

Le film est bourré de gags qui sont hilarants, et les effets spéciaux permettent d’aller jusqu’au bout de l’imagination de l’auteur pour mêler les combats de kung-fu classiques avec des performances qui rendent « Tigre et Dragon » petit joueur. Quand les maîtres courent on a l’impression que c’est Bip Bip, une nana souffle comme le grand méchant loup, deux types jouent les Ray (dans Ken le Survivant) et découpent les mecs en rondelle grâce à un instrument de musique à cordes etc. Bref, cela foisonne de trouvailles et de loufoqueries à la sauce pékinoise et on a l’impression que la surenchère est sans fin. Ajouter à cela une adorable historiette à l’eau de rose entre le héros et une jolie muette, quelques gags bien lourds à la Bud Spencer qui donne des baffes et des références constantes à tous les genres et les films !

D’ailleurs pour ceux qui l’ont vu, je n’ai pas rêvé ils évoquent bien Spiderman avec « With great power comes great responsibility. » ??

Les personnages homos ne sont pas en reste puisque nous avons deux stéréotypes irrésistibles entre un coiffeur au pantalon au milieu des fesses, et un des maîtres de kung-fu qui est un tailleur de vêtement et une folle perdue (sauf quand il se bat !). Evidemment c’est complètement naze, mais vraiment drôle et pas du tout choquant.

Un excellent moment de détente et totalement dénué de réflexion ou de la moindre activité cérébrale. Parfait !

Crazy kung-fu

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