MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

SuperMatoo

Cette petite application en ligne [Via Idemh] m’a conquis par ses fonctionnalités et son rendu. Ainsi, on peut confectionner son super héros à partir d’éléments physiques et surtout une panoplie complète du personnages de bédé : combinaisons, poignets, jambes, bras, gadgets etc. On peut même l’agrémenter d’un animal fétiche et le colorier selon ses envies.

A la manière de ce qu’on peut déjà faire avec Légo ou South Park (en créant son propre perso), j’ai voulu me projeter un peu dans cet univers. Rien de nouveau, quand je regardais les chevaliers du zodiaque je me demandais quelle armure aurait été la plus seyante pour moi. Arf ! Et dans les comics, je ne voulais que m’imaginer avec mes propres pouvoirs et « wonderful outfits ».

Alors me voilà… ;-)

SuperMatoo idéal

Hu huhu. J’aime bien les héros avec des tenues moulax et bicolores, quelques gadgets… Au final, je comprends pourquoi j’ai toujours aimé Green Lantern, instinctivement j’ai copié son style. La couleur dominante verte et le symbole sur le torse ainsi que la relative simplicité de la tenue correspondent bien au héros. Je me suis donc fait un costume dans les tons verts, sans cape, avec un dragon jaune sur le devant (un symbole que j’aime particulièrement et qui est mon signe chinois), une ceinture gadgets à la Batman, quelques fanfreluches électroniques dans des gants un peu perfectionnés à la Iron Man, une bagouse avec plein de pouvoirs et d’énergie à la Green Lantern ou même Jayce (et les conquérants de la lumière) et puis j’ai mon fidèle compagnon sous la forme d’un chat (on ne se demande pas pourquoi !). J’ai essayé de me faire ma tronche avec plus ou moins de bonheur, ceux qui me connaissent jugeront ! ;-) Y’avait pas vraiment de choix qui convenait à mes cheveux ultracourts dont j’ai opté pour la moquette qu’on voit. Pour les yeux c’est difficile, les super héros doivent être masqués, mais je trouvais ça très laid, donc je milite pour la visibilité des héros !

A 29 ans, je dois avouer que j’ai toujours l’esprit aussi fantasque et onirique quant à des super pouvoirs, je rêve encore de m’envoler dans les airs, d’avoir des pouvoirs de télékinésie ou l’un de ceux à choisir dans la gamme des X-Men. Evidemment, j’ai lu pas mal de comics, gamin, qui ont sérieusement nourri mon imagination, et puis les dessins animés ont aussi contribué à cette facette de ma personnalité. En freudisant à peine, je peux facilement me rendre compte que ces personnages étaient aussi opposés à ce que j’étais que possible, et ce à quoi j’aspirais au fond de moi. J’étais minable, et je m’identifiais à ces autres névrosés en tout genre qui avaient aussi en eux des trucs qui les rendaient super biens. Donc une sorte d’échappatoire d’une réalité difficile à supporter, mais aussi un moyen de s’apporter de l’espoir dans des moments glauques. Sans cela, j’aurais certainement pété un câble, sachant que mes parents n’ont jamais imaginé une seconde tout ce qui se passait dans ma caboche à l’époque.

Je me rappelle de la première « belle » montre que ma grand-mère m’avait offerte pour mon huitième anniversaire, c’est en fait le plus beau cadeau de toute ma vie. D’ailleurs, je conserve encore cette babiole chez moi, et j’ai le coeur qui bat la chamade lorsque je la tiens dans mes mains. Il s’agit autant d’un concentré de souvenirs de ma grand-mère qu’une idole païenne qui renferme une partie de mes secrets d’enfants. Un enfant solitaire et intérieur, dont la montre possédait des caractéristiques étranges et même,… une population ! Arf arf. Oui bon d’accord, j’étais (et je suis) complètement taré, et je ne me soigne même pas.

En fait, cette adorable petite montre rouge en pastique très ordinaire était peuplée par des souris, oui oui oui, avec lesquelles j’ai eu plein d’aventures formidables, dans ma tête. Pas des souris genre Mickey, eurrk, nan, nan, nan, des tops souris genre Dare-Dare Motus (la souris aérodynaniqueuuuuuuh !) qui avaient une base secrète dans ma montre et qui me rendaient des tas de services précieux (comme de désamorcer la bombe dans le nounours de ma cousine ou bien d’empêcher le sabotage des freins de la dodoche alors qu’on était lancé à pleine vitesse sur l’autoroute des vacances avec mes parents). Et surtout ma montre était dotée d’un exceptionnel dispositif : régulièrement une sorte de trèfle à quatre feuilles apparaissait et le clignotement d’une des quatre feuilles m’indiquaient les directions à suivre pour trouver plein de choses (un trésor, une bombe, ma cave secrète, des acolytes etc.). Bon plus tard, j’ai compris qu’elles ne clignotaient que dans ma tête, et que si le trèfle n’apparaissait qu’à certains moments, ce n’était pas un batsignal mais simplement la marque du passage AM/PM.

Aujourd’hui, je suis beaucoup plus… adulte en fait. Mais à chaque fois que je change de breloque, je pense à mes technosouris, et intérieurement je sais que je leur fais encore de la place dans ma montre. ;-)

Allez, le vrai SuperMatoo, il faut l’avouer, il ressemble plus à ça :

SuperMatoo réaliste ;-)

Arf !! Bah quoi ? Il a de la gueule aussi merde alors ! :mrgreen:

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